Oulimots 2023S21 : le film d’une contrainte

Mots contraints : Film, fille, remplacer, haut, chacun, casser, dent, immuable, angelot

Les oulimots de Bella Dona :

Un voyage préparé, désiré avec ma fille, des amis et moi.

Voyage qui nous remplit de joie.

Rien ne peut remplacer la beauté de Florence.

En visitant le haut de la coupole de la basilique, petit à petit, un projet de film est né.

Chacun de nous a pu voir les pigeons s’envoler, rituel immuable et exceptionnel .

Nous avançons doucement entre les angelots en évitant de casser ces trésors bien conservés   pour finir par une étrange exposition, des dents.

 En fait des reliques des saints de Florence, le sujet du film est trouvé.

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Les oulimots de Dick :

C’était immuable : il suffisait qu’une fille me regarde comme un angelot en souriant de toutes ses dents et, aussitôt, je me faisais un film. Vous pensez bien que je tombais de haut la plupart du temps mais cela ne durait jamais longtemps vu que je remplaçais chacune d’entre elles presque aussitôt dans mon imagination. 

Il m’a fallu du temps pour casser ce process mais j’y suis arrivé. Je papillonne encore c’est vrai, mais ne lâche plus la proie pour l’ombre. 

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Les oulimots de Marie Bulsa :

J’ai la bougeotte, je fréquente de nombreuses femmes. Mes amours ne sont pas immuables. Je suis un vrai électron libre. Impossible de me caser une bonne fois pour toutes.

J’ai rencontré une fille, pas très causante. Elle m’a emmené chez elle.

J’ai l’impression d’être dans un film d’horreur, cette demeure est effrayante. Les pièces remplies de bibelots ont l’air si vieilles. Chaque bibelot a une place bien attitrée, la poussière autour en est témoin. Je viens de casser un angelot en porcelaine posé sur une cheminée.

Je grince des dents de peur qu’on l’entende se fracasser. Le pire c’est que je ne peux même pas le remplacer. Je suis vraiment maladroit.

Je repars vers l’entrée où se trouve ce grand escalier et je reste scotché. La jeune femme se trouve sur le palier du haut, très légèrement vêtue d’une nuisette transparente laissant apparaître des dessous de soie.

Je craque, elle est si belle. Chacun fait un pas vers l’autre, jusqu’à ce que l’on se retrouve l’un contre l’autre. Mon cœur bat la chamade. Je n’ai jamais vécu ça. C’est peut-être la femme de ma vie ou alors, une vampire prête à m’assassiner. Qui sait !

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Les oulimots d’Hervé B :

Cette fille avait mis la barre si haut, qu’il n’était même pas envisageable de la remplacer.

Chacun y allait de son commentaire, soit pour la casser, soit pour la comparer à un angelot …

Comme un film que l’on se repasse éternellement, l’humanité aurait toujours le même sentiment immuable de jalousie maladive.

Quelque soit la personne, elle aurait toujours la dent dure face à une situation inhabituelle pour la gent masculine …

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Les oulimots de Chipy :

Aujourd’hui je flâne dans cette superbe ville que je découvre….si belle qu ‘elle pourrait remplacer ma ville natale dans mon cœur.

Du haut de la tour Angelot je vois tellement de belles choses comme cette jeune fille qui joue aux billes avec ses copines , les anciens au café…Je me sens bien ici . Armée de mon appareil photo je capte ou du moins j’essaie de capter ces moments de vies volés 

Sentir ce doux parfum de lavande, ce plaisir immuable, me laisse pantelante et me fait repenser au film d hier…il était tellement vrai qu’il nous oblige chacun à nous poser des questions…

 La vie est-elle aussi simple que ce film ou est ce qu’elle doit être dure comme le caramel qui nous casse les dents?

Je ne sais pas mais cette réflexion me pousse dans mes retranchements…

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

Souviens-toi de ce film où, pour remplacer un angelot posé trop haut, une fille montait sur un escabeau, et chacun de se casser les dents sur l’image immuable qui ne révélait rien du tout de son anatomie. Eh bien, il a été censuré !

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Je suis loin d’être un angelot, c’est immuable. J’ai amené une fille voir un film, chacun a son tour,  choisit un film à tout de rôle. Mais cette fois c’en était trop, elle a retenu une comédie romantique mielleuse, j’ai préféré, plutôt que de le voir,  la pousser dans l’escalier, elle a trébuché et s’est cassé une dent.

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Les oulimots de Gérald :

Ce matin, dès potron-minet, je suis parti pour ma randonnée habituelle dans le parc de la Vanoise. J’ai promis à ma fille de lui faire un film sur les plus hauts sommets, et notamment la Dent Parrachée. 

Je suis Addict de cette randonnée, je la connais par coeur, je l’ai faite de nombreuses fois. Elle est d’une beauté immuable. Au début, elle passe par cette ancienne chapelle avec à l’entrée la statue d’un joli angelot dont malheureusement un pied s’est cassé avec le gel. Puis le sentier s’élève à travers les sapins avant d’arriver dans une crête rocheuse où chacun, avec un peu de chance peut apercevoir des chamois ou des bouquetins. Certains me diront qu’il faut en faire d’autres, mais je suis incapable de la remplacer. Elle est unique.

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Les oulimots de Diane :

Hier, j’ai regardé un film qui m’a fait pleurer comme une madeleine. Oui je sais, du haut de mes trente ans, je devrais pouvoir gérer mes émotions ! Eh bien non, c’est ainsi, chacun sa sensibilité.

C’est l’histoire d’une petite fille qui a perdu ses parents et voulait devenir un ange. Oui, vous avez bien entendu ! Elle veut pouvoir veiller sur les orphelins comme elle afin qu’ils connaissent un bonheur immuable. Chaque soir,elle disait à l’angelot sur sa table de chevet « Je sais que je ne peux pas remplacer leurs parents, mais je veux au moins les écouter et les rassurer. J’ai été très triste quand j’ai perdu ma dent et que mes parents n’étaient pas là pour me rassurer. Aide-moi je t’en supplie. »

Une nuit, alors qu’elle dormait, elle fit un rêve où elle vit ses parents. Ces derniers la rassurèrent, ils seront toujours là pour elle, ils sont désormais des anges, ils veillent sur elle. Elle a une mission, être une petite fille sage et heureuse. Son bonheur fera beaucoup de bien à tous ceux qui sont autour d’elle. Au réveil, elle était comme transformée, elle a des anges gardiens, quel bonheur!

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Oulimots 2023S19 : au-delà de la contrainte

Mots contraints : Au-delà, seconde, lumière, cirque, reconnaissance, déchiffrer, imagination, écarlate, équipement. 

Les oulimots d’Hervé B :

L’équipement que l’on m’avait fourni n’était pas adapté au terrain, la reconnaissance et les indices à déchiffrer qui restaient, éparpillés dans les environs, allaient poser problème. Et je n’allait pas remettre tout mon barda dans le véhicule supra luminique, histoire de parcourir une seconde lumière ! 

C’était un coup à faire devenir écarlate le général ! De plus sortir de ce cirque, nécessiterait presque toute la réserve d’énergie qu’il me fallait absolument conserver pour pouvoir m’extraire de ce trou à rat, sans compter qu’en cas de mauvaise rencontre, les canons laser étaient aussi branchés directement sûr les piles à combustible. Les ingénieurs avaient bien tenus compte des impératifs de poids, mais n’avaient pas anticipé au-dela des éventuels problèmes pouvant surgir lors d’une exploration en terre inconnue. Leur imagination n’allait pas aussi loin !

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Les oulimots de Dick :

  • L’eau écarlate ça latte !

Il n’était pas nécessaire d’être une lumière pour déchiffrer ses intentions alors qu’elle me tendait le linge humide pour que je me livre à quelques inhalations. Je devais toutefois lui reconnaître une certaine imagination et un sacré sens de la formule.

Au-delà de la sensation de défonce qui suivit, quelques secondes d’étourdissement seulement, celle d’avoir gagné sa reconnaissance en me prêtant à ce cirque me remplit de bonheur et je lui promis d’autres équipements pour planer sans songer une seconde jusqu’où cela nous amènerait 

Je l’aimais ma junkie et c’était tout ce qui comptait.

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

Monsieur,

Au-delà de toute imagination, impossible de déchiffrer ce message de mon subconscient. Pourriez vous m’y aider ?

Voilà : dans une lumière tamisée, une écuyère à l’équipement écarlate évolue seule sur la seconde piste du vaste cirque.

C’est tout.

Pourriez vous m’en expliquer la signification ?

Avec toute ma reconnaissance,

Nicolaï

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Ce n’est peut-être que mon imagination mais au delà de cette seconde lumière écarlate qui est apparue jaillissante, j’ai l’impression qu’être sous ce chapiteau du cirque avec tous ces équipements de reconnaissance lumineuse me permet de mieux déchiffrer les numéros des artistes.

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Les oulimots de Marie Bulsa :

Je suis un clown de cirque. Et ce soir j’étais bien triste, seul au milieu de la piste avec un livre entre les mains, sous la forte lumière du chapiteau. Je ne suis pas un héros, juste un homme qui a beaucoup d’imagination. Un grand lecteur, un fan d’Histoire intéressé spécialement par la seconde Guerre mondiale.

Puis quelque chose est arrivé. Je me suis retrouvé projeté au-delà du temps, en pleine guerre.

J’étais là devant mon équipement, essayant de déchiffrer ce maudit code. Je ne voulais pas de la reconnaissance, juste trouver la faille de l’ennemi. J’avais une chouette équipe avec moi qui parfois doutait de ma parole.

J’avais comme une tache écarlatedevant les yeux, qui m’empêchait d’avancer, mais j’ai trouvé l’erreur et ma machine a déchiffré Enigma.

J’ai été de nouveau propulsé hors du livre, hors du passé et le dresseur de lions était devant moi. Il me parlait et ses mots s’embrouillaient dans ma tête « Alan ! tout va bien ? »

Je souriais, car j’étais entré quelques instants dans la peau d’Alan Turing.

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Oulimots 2023S18 : une contrainte à divers degrés

Mots contraints : Ultime, boutique, degré, tentation, paradis, luxure, faille, acide, vision. 

Les oulimots d’Elisa Stark :

Cette boutique offre une vision de luxure et de tentation à un degré tellement important que c’est un vrai paradis pour les amoureux. La seule faille en est la langue acide de la patronne qui éloigne de ce fait la clientèle. Aujourd’hui c’était mon ultime visite de ce lieu car cette femme est épouvantable.

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Les oulimots de Marie Bulsa :

Je tiens une boutique d’antiquités un peu spéciales.

Je regarde ma dernière acquisition, un miroir qui me laisse un arrière goût acide dans la bouche chaque fois que je le tiens entre les mains.  Il m’hypnotise. Il utilise une faille de ma personnalité. 

Mon corps brûle, les degrés grimpent à toute vitesse. J’ai des visions d’horreur pourtant j’écoute cette voix qui me dit de la rejoindre. Elle dit vouloir m’offrir la luxure pour l’éternité. C’est mon ultime tentation, car ce miroir est le passage vers l’enfer. Il est trop tard pour rêver de paradis.

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Les oulimots de Dick :

Pas besoin de prendre de l’acide pour avoir des visions, cette femme est tellement hallucinante dans sa façon de s’offrir que nous atteignons le nirvana ou je ne sais quel paradis à chaque fois que nous commettons le péché de luxure.

La tentation d’un fantasme ultime avec elle ? Je ne crois pas avoir cela en boutique tant le degré de perversion de notre relation est élevé et c’est très bien ainsi car notre amour est ainsi sans faille. 

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Les oulimots de Bella Dona :

Quelle vision. 

L’ultime tentation, la luxure au degré le plus poussé.

Dans cette boutique SM, pour atteindre le nirvana et monter au paradis m, un trip à l’acide lysergique à plusieurs est proposé 

Ah non je prends du recul, je quitte cet endroit bizarre, je cherche la faille, qu’est-ce qui a disjoncté ?

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Les oulimots de Valérie :

Pouah ! Il avait oublié comme les citrons sont acides, il en grinçait des dents ! Julio eut la tentation de jeter le zeste par la fenêtre d’un geste nonchalamment étudié… Quand la vision des portes du paradis se refermant devant son nez le stoppa net. 

Car Julio avait pris tout le catéchisme au premier degré et ne se permettait pas la moindre faille dans son mode de vie.

Il vivait dans la terreur du Jugement Dernier, et que son ultime demeure ne soit à jamais cette boutique de la luxure, le sex-shop dans lequel il trimait 69 heures par semaine !

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Les oulimots de Lion Benjamin :

Ma vieille guimbarde poussiéreuse se traîne sur la route. La clim a déclaré forfait. Me voilà donc obligé de rouler fenêtres baissées pour tenter de gagner quelques degrés dans l’auto. L’air est brûlant et la vitesse n’y fait rien, il me décape le visage et me fait une langue en carton. L’autoradio crachote la seule station que j’ai pu capter : musique country, pas le choix. Mon esprit engourdi par la chaleur et la fatigue semble me jouer un tour avec la vision dansante de cette baraque, au loin, dans ce paradis de dust. La tentation est grande d’accélérer, mais mon char chauffe. J’entre dans cette ultime boutique comme au saloon. La moustiquaire claque. Le ventilo brasse un air acide qui pique les yeux.

« Lemonade, please. Big »

Je n’aurais jamais cru que le vieux frigo bruyant pouvait faire autant de froid. Trois belles gorgées bien glacées m’ont réveillé. Inspectant les lieux, je remarque le vieux zinc barré d’une faille béante. Au bout une femme sans âge, silencieuse, est assise. Tout dans sa tenue légère, son maquillage, son attitude pue la luxure. J’ai trop soif, je finis mon verre et en commande un autre.

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

Cette boutique est l’ultime degré de tentation. Une vision de paradis.

Ta voix acide m’en détourne pourtant.

Tu me veux sans faille, déterminée, toute à la luxure à laquelle tu me destines.

Ce sera difficile, mais je ne renonce pas : je te désobéis. Trop tentée.

Quelle sera ma punition ?

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Les oulimots d’Éric Cormorand :

Je suis un vrai « Fleur Bleue » et pourtant la luxure de ces mots me laissait de marbre.

Son corps était une vision de paradis , tous les hommes qui le cotoyaient cédaient à la tentation.

Il m’avait emmené dans cette boutique , dans un ultime essai de séduction.

Ces mots avaient le gout de l’acide, et pourtant ils étaient du premier degré, sans détour.

Mon cœur n’avait plus aucune réaction, une faille s’était produite et elle ne se refermera jamais…..

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Oulimots 2023S17 : extension du domaine de la contrainte

Mots contraints : Caviar, président, infernal, extension, amour, jeu, Dieu, battement, manquer. 

Les oulimots d’un Joueur Parisien :

Un caviar ces contraintes de ce soir concoctées par quelque président infernal d’une extension d’un sombre domaine par amour du jeu. Foutre-Dieu ! Encore un battement de cœur et allait manquer une allusion sexuelle !

Le blog d’un Joueur Parisien 

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Infernal qu’un président se prenne pour dieu. Il n’en est pas l’extension, il ne jouit pas de l’amour du peuple. Il se gave sûrement de caviar pendant que les travailleurs manquent de denrées de première nécessité. Les battements de son cœur ne sont pas à l’unisson avec la population.

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Les oulimots de Dick :

Il m’a suffi d’un battement de cils et, tout président directeur général d’une boîte du cac 40, il a compris qu’il ne parviendrait pas à acheter mon amour, ni même à entrer dans mes jeux.

Que voulez-vous, il s’est montré infernal à tant manquer de discernement en arrivant devant moi, se prenant pour Dieu le père et, par extension, me considérant comme son dû et, devrait-il désormais se jeter à mes pieds pour me supplier, il n’aura rien de moi.

Dommage, cela m’aurait peut-être amusée de voir un des puissants de ce monde se repaître de mon champagne et mon caviar. 

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Les oulimots de Bella Dona :

À condition que Dieu transforme les oeufs de lump en caviar ,

A condition que le Président promulgue une loi pour financer l’amour ,

Je serais prête à me remettre à la gym : saut carpé, extension, battement de jambes,

Je serais prête à exécuter mon travail et son rythme Infernal  comme un jeu .

C’est surréaliste, 

Je sais car

Le temps va me manquer.

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Les oulimots d’Hervé B :

Le nouveau Président avait la folie des grandeurs ! Il se prenait pour Dieu. A tous les repas, il exigeait du caviar … 

Et lorsque sur la table ses doigts commençaient leurs battements de plus en plus soutenus, il était temps de faire le service ! 

Ca devenait infernal ! Non seulement ça, mais si les approvisionnements de la marque qu’il aimait venaient à manquer, son dernier jeu, sous forme de gage, consistait à obliger le responsable à certaines contorsions, la table n’étant pas très haute … 

Certains oubliaient parfois de passer la commande, se délectant de ce futur moment. 

Le Président croyait distribuer ainsi des marques d’amour … Il ne laissait le soin à personne en ce qui concernait l’embauche de ses serviteurs … Ceci expliquant cela. 

Sa dernière lubie consistait à se faire poser des extensions, genre perruque de Louis XIV, mais au niveau de la nuque ! La cour n’allait pas oublier de jaser, et beaucoup de l’imiter.

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Les oulimots de Marie Bulsa :

La fête battait son plein dans l’extension encore inachevée de l’entreprise. Les sols étaient encore recouverts de plastique. Champagne et caviar étaient servis à l’excès et notre Président se prenait pour un Dieu, entouré d’une douzaine de femmes qu’il embrassait les unes après les autres. D’autres membres de la fête se mêlèrent à ce jeu. Cette soirée devenait infernale. Il n’y avait aucun amour, juste une sorte de dépravation. Je ne voulais pas faire partie de cette orgie égale à celles de l’Empire romain. Les battements de mon cœur se mirent à accélérer et je commençai à manquer d’air lorsque des yeux se tournèrent vers moi, la simple employée-comptable du 2d étage. Je courus vers le bureau du Président qui était proche et je pris l’arme dans le tiroir de son bureau. Je retournai dans la grande salle. Maintenant, c’était mon jeu qui allait commencer. Les sols ne seront pas souillés au moins !

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Les oulimots de Gérald :

La femme de mon président m’a invitée à manger du caviar chez elle. Je suis trop heureux, il y a longtemps que je l’ai vu, elle m’a manqué. Ce que je dois  vous dire, c’est qu’elle est adepte des jeux BDSM et qu’elle est ma Maîtresse, dans tous les sens du terme. Aussi, après le repas, elle m’a attachée, les bras et les jambes en extension.

  • Alors, mon amour,  pas trop mal ? 
  • Oh si Maîtresse ! 

Mon dieu, la douleur est infernale.Les battements de mon cœur s’emballent, certes, à cause de la souffrance, mais aussi de passer la soirée avec ma ravissante maîtresse et ses jolis yeux bleus.

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Les oulimots d’Éric Cormorand :

Ce mec est vraiment infernal, tout le monde l’appelle DIEU, oui c’est par jeu parce qu’il est le Président de la société, mais est ce une raison d’être aussi imbu de sa personne ?

J’étais dans l’extension de sa maison, il s’est ramené vers moi avec son pot de caviar.

Il croyait quoi ? Que mon cœur aurait les battements de l’amour ? 

Il ne va pas me manquer !!

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Oulimots 2023S16 : la magie de la contrainte

Mots contraints : Penser, magie, groupe, piste, cours, engagement, solitaire, système, dépression. 

Les oulimots de Dick :

Je pense que ce qui entretient la magie dans notre relation, c’est qu’elle n’est pas réduite à un système binaire mais que nous sommes tout un groupe à interagir amoureusement. Ne croyez pourtant pas qu’il n’y a pas le moindre engagement dans cette façon de procéder, il faut au minimum celui de se montrer honnête envers chacun des protagonistes.

D’aucun diront que, ainsi, les moins bien lotis sont plus souvent solitaires que les autres et que cette pluralité peut être génératrice de dépression. Je leur répondrai que, au cours de nos évolutions, chacun est libre d’entrer en piste au moment où il le désire et que la fraternité est nécessaire à notre équilibre. Ainsi, personne n’est laissé sur la touche.

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Les oulimots de Caroline /Petiteplage66 :

La puissante dépression atmosphérique annoncée se confirma. Qui aurait pu penser que ce serait si grave? Il voyait sur la piste poussiéreuse, les paysans, en groupe ou solitaire, se hâter vers leurs maisons et leurs familles. Leur engagement à protéger leurs récoltes avait des limites et il le comprenait. Il savait que le cours de leur vie serait changé irrémédiablement, comme par magie, mais pas pour le meilleur. Il n’y avait plus rien à faire. 

C’est à ce moment-là que le système de contrôle qu’il gérait déclencha l’alerte.

La page de Petiteplage66

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Les oulimots de Gérald :

Alors que j’étais dans un moment difficile de  ma vie, au bord de la dépression, un ami m’a suggéré de faire de la musique et d’intégrer un groupe. Je n’y avais pas pensé mais j’ai trouvé l’idée géniale, même si je suis plutôt quelqu’un de solitaire, et de plus, j’ai toujours rêvé de jouer de la guitare. Bien sur, j’ai du prendre des cours, j’étais bien conscient que je n’allais pas devenir un Django Reinhardt par genie.

Mon engagement dans ce nouveau défi allait être sans faille. Il me fallait juste me trouver une guitare de qualité, pas évident, sachant que mes moyens étaient limités. J’ai dû faire appel au système D. Et maintenant, je suis tellement heureux et impatient de jouer que je suis le premier en piste.

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Quand je pense à la magie de ce groupe des oulimots, lorsque j’écris, j’ai l’impression d’être sur une piste : je cours avec un tel engagement, que je me sens moins solitaire à l’idée de lire tous les textes à systèmes qui seront publiés ce soir. Aucune raison d’être en dépression après la lecture des textes parfois truculent. 

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Les oulimots d’un Joueur Parisien :

Étrange idée de penser que c’est de la magie d’être aussi à l’aide dans les jeux de groupe alors qu’il suffit de se lancer sur la piste, point besoin de cours, un seul engagement à prendre, ne pas se la jouer en solitaire, nul système à saisir, il suffit de vouloir jouir ensemble, et au diable la dépression !

Le blog d’un Joueur Parisien 

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Les oulimots de Valérie :

Bonjour, je m’appelle Nicole. Je sors de dépression et je suis heureuse de parler dans ce groupe. Ceci est mon engagement à cesser de vivre en solitaire. Je veux quitter le système de la magie, regagner la piste principale et aussi penser à mes cours.🥴

Cours sur la piste du solitaire, c’est un excellent système contre la dépression de groupe ! Ça te fera penser à l’engagement comme par magie !

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Les oulimots d’Hervé B :

Longeant le cours de l’eau sûr la piste que le groupe avait tracé comme par magie, je ne pus penser qu’à la dépression, qui n’était que le système d’un engagement solitaire.

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Les oulimots de Marie Bulsa :

Je suis un solitaire en dépression. Je passe mes journées à penser, à ruminer et quelques fois à rêver. Je ne pouvais pas continuer comme ça. J’ai intégré un groupe d’antidépressifs, car j’ai trouvé ce système plutôt bien pour me sortir de ma solitude. Et là comme par magie, la jeune femme qui nous donnait des cours de reconstruction m’a fait comprendre en souriant que j’étais sur la bonne piste.

Elle m’a regardé tendrement et j’ai senti cette alchimie monter entre nous deux. Alors j’ai pris l’engagement de changer, car je veux que quelque chose de sérieux naisse entre elle et moi. Je ne veux plus être ce loup solitaire qui ne vit plus.

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Oulimots 2023S15 : une contrainte qui voyage

Mots contraints : Jamais, électrique, froid, pitié, douceur, ligne, tenir, voyage, liane. 

Les oulimots d’Elisa Stark :

Ne dit-on pas qui veut voyager loin ménage sa monture ? Et bien, je peux vous assurer que jamais au grand jamais je ne monterai sur une trottinette électrique. Cette nouvelle mode est complètement folle. Les gens ne sauront bientôt plus marcher tant il y en a partout. L’imprudence est au rendez-vous à chaque carrefour. Je vous assure qu’il ne faut pas avoir froid au yeux pour se faufiler dans la circulation. C’est peut-être un mode de déplacement en douceur mais cela comporte des obligations comme celle de se tenir droit comme un I pour rester sur sa ligne de conduite. Avec la vitesse, la prudence est de mise avec le port d’un casque et rester raide comme une liane. Alors pas pitié n’ayez jamais l’idée de m’en offrir une.

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Les oulimots de Dick :

J’ai dans mon lit une sacrée femme, une de ces lianes qui ne cessent de s’enrouler autour de vous, et dont la douceur n’a d’égale que son tempérament électrique. 

Vous comprendrez donc aisément qu’aucun de nos voyages vers Cythère n’a jamais été froid et voilà trente ans que cela dure.

Les gens jasent bien sûr, parce que du monde défile chez nous, mais nous les ignorons et conservons notre ligne de conduite. Il vaut mieux après tout faire envie que pitié.

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Les oulimots de Bella Dona :

Les lignes électriques ont cédé à cause du froid, on dirait des lianes coupées.

Le voyage est interrompu, 

Pas de pitié, jamais plus de douceur.

Moins cinquante dehors, un blizzard balaye les rues de Iakoutsk en Sibérie.

Il faut tenir quoi qu’il arrive.

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Les oulimots d’Hervé B :

Oh non Jamais ! Jamais je ne referais un voyage aussi stressant ! Etre pris en otage par le froid, ou celui ci est de tous les instants, ou jamais on ne voit les jambes des filles, même l’été !!! Non ! Alors que j’aurais pu jouer les Tarzan, sauter de liane en liane, et ce, dans la douceur, et même sans une ligne électrique, jeter une pirogue dans l’Amazone, suivre, dans la douceur le cours du temps … Et d’ailleurs, dans quel continent sévissait Tarzan ??? Ce devait être l’Afrique, car, pas de Cheeta en Amérique du Sud !!! En attendant, pas de pitié, il fallait tenir le choc !

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Les oulimots de Marie Bulsa :

Jamais je n’aurais pensé vivre un rêve durant ce voyage au milieu de la forêt amazonienne, moi qui viens d’un pays froid. 

Je me retrouve ici à me tenir à des lianes formant de belles lignes verticales, pour passer d’une rive à l’autre. Façon Tarzan. Un jeu. 

Ce paysage est magnifique.

Nous sommes suivis depuis un moment. Une femme, je crois ! Seule, peut-être ?

Notre rencontre a été électrique. Elle nous a encerclés avec d’autres femmes. Des amazones ? Je ne sais pas ! 

En nous poussant vers son village, je suis tombé dans un piège. Un pieu en bois a traversé ma jambe et là, elle a eu pitié de moi. Elle m’a sauvé et soigné avec une douceur extraordinaire. Je crois qu’il y a quelque chose entre nous. Je vais sûrement rester vivre ici avec elle.

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Les oulimots de Gérald :

Je m’étais dit que jamais je n’achèterais un vélo électrique, je m’en étais fait la promesse mais, finalement, je n’ai pas su la tenir. Après, seuls les imbéciles ne changent pas d’avis. Et pitié, ne me jetez pas la pierre.

C’est un nouveau bonheur que je découvre, je vais pouvoir faire plus de sports et ainsi garder la ligne. Et, également faire plus de voyages. Et, surtout, j’irai voir plus souvent ma copine, elle est si belle avec un corps tellement souple, une vraie liane. Je l’aime et pourtant, elle souffle le chaud et le froid en permanence. Elle sait être d’une grande douceur, me câliner et quelques instants plus tard être sans pitié et m’ignorer.

Oulimots 2023S14 : une contrainte de printemps

Mots contraints : Réveil, sauvage, parquet, lait, église, poisson, tomber, forgeron, paradis, floraison. 

Les oulimots de Caroline/Petiteplage66 

Est-il arrivé au paradis ? L’odeur du lait chaud dans lequel on ajouterait le chocolat, arrivait à ses narines, il entendait le carillon joyeux des cloches d’une église proche. Il eut une vision de vergers en floraison dans un camayeux de roses, de prairies piquetées de fleurs sauvages multicolores et de mares regorgeant de poissons aux écailles argentées.

Le réveil fut brutal pour le forgeron. Le coup de sabot mal placé d’une rosse récalcitrante l’avait fait tomber sur le parquet et quand sa tête avait frappé l’enclume, il avait perdu connaissance. Il était toujours vivant mais pour combien de temps? Le regard fixe de la rosse au-dessus de lui ne promettait rien de bon.

La page de Petiteplage66 

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Les oulimots de Dick :

Qu’il me prenne à la sauvage à même le parquet ? Compte là-dessus et boit du lait, Monsieur, élevé dans les préceptes de l’église des pêcheurs, ne pense qu’à accrocher du poisson au bout de sa ligne et y file sitôt que c’est possible, c’est à dire dès les premières floraisons. 

Que voulez-vous que je fasse ? Je suis tombée entre les bras du forgeron et je fais plus que m’y consoler car l’animal m’emmène au paradis à chacune de nos étreintes. J’ai l’intention de le dire à mon mari et son réveil va être difficile.

À moins qu’il n’ait tramé tout cela que pour pouvoir taquiner le goujon tranquille.

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Mon réveil a sonné et le lever a été plus que sauvage. J’ai commencé par renverser mon lait sur le parquet, j’ai mis mon pied dedans et j’ai glissé sur le sol froid comme celui d’une église. Je suis tombé dans les pommes et j’ai vu trente six poissons au lieu des chandelles, j’ai même cru qu’un forgeron frappait ma tête au lieu de son enclume. Mais j’ai cru être au paradis quand au réveil lorsque j’ai vu que j’étais entourée de fleurs des champs. Ce mauvais rêve s’est finalement bien terminé, je m’étais endormie à l’ombre d’un arbre pendant ma promenade en pleine floraison du printemps.

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Les oulimots d’Hervé B :

Je ne compris pas tout de suite. Le réveil n’avait pas sonné, et je me retrouvais allongé sûr le parquet. Ce n’était quand même pas la bouteille de lait que j’avais ingurgité la veille qui m’avait fait perdre la mémoire, et tomber du lit ? La visite chez le forgeron du coin m’avait fait voir le paradis, grâce au poisson que je lui avais promis, moi, le sauvage du village, éventuellement bedeau de l’église en remplacement de l’ancien qui avait laissé tomber la charge à l’approche de la floraison pour courir  le guilledou dans les champs des alentours.

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Les oulimots de Marie Bulsa :

Je suis tombé avec mon verre de lait à la main. Ma tête a heurté le parquet et plus rien. À mon réveil, tout était différent, j’étais dans une sorte de cabane de forêt au milieu d’un village. Je n’avais plus l’église qui faisait face à ma fenêtre de chambre, juste un forgeron qui martelait le fer sans s’arrêter. Je devais rêver, j’allais me réveiller ! Mais non, je suis sorti en pyjama sans que personne ne me remarque. J’ai entendu une cascade. J’ai suivi les bruits de l’eau et je me suis retrouvé devant toutes ces merveilles sauvages. Les abords de la rivière se composaient de multiples arbres en floraison de toutes les couleurs. Une femme poisson dansait dans l’eau limpide. C’était une sirène d’une beauté étrange. Elle sortit de l’eau sur deux jambes élancées et se dirigea vers moi, totalement nue. J’étais au paradis. Elle m’embrassa et sentir son corps contre le mien me rendait fou. Puis elle m’enfonça ses griffes sur le visage et me mordit la lèvre. La douleur était insupportable. J’ai alors entendu les tintements des cloches de mon église. J’étais au sol, le visage ensanglanté par le verre cassé. C’était donc un rêve !

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Les oulimots d’un Joueur Parisien :

Au réveil, à la sauvage, sur le parquet, si tôt que le livreur de lait n’est pas encore passé, ou bien derrière l’église, frétillant comme un poisson tout en martelant comme un forgeron, pour atteindre le paradis au temps de la floraison.

Le blog d’un Joueur Parisien 

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

Ton village, avec son église,ses maisons blotties autour.  Les cloches sonnent le réveil. Les bouteilles du livreur de lait tintent, on entend le marchand de poisson s’installer sur la place et le marteau que le forgeron laisse tomber sur la lame d’acier…

Parmi tout ça, derrière la sauvage floraison de ton jardin fou, ta maison, rideaux blancs et parquet ciré. Un vrai paradis.

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Les oulimots de Gérald :

J’ai décidé de vivre en pleine nature, comme un sauvage. J’aurai juste une petite bicoque, facile à entretenir, la plus minimaliste possible, pas de ménage à faire, pas de parquet à cirer.        Je ne mangerai que du poisson pêché dans la rivière, je ne boirai que du lait de chèvre. Je peux dire que pour moi le réveil a sonné, et il était temps que je laisse tomber ce monde qui ne me correspond plus pour trouver mon paradis et vivre libre et heureux, et voir chaque printemps la floraison des prés. Un bonheur simple.

Il paraît que c’est en forgeant que l’on devient forgeron, donc, c’est en vivant de cette manière que je vais apprendre à devenir un véritable ermite. Et ma seule entorse à cette nouvelle vie, ce sera d’aller à l’église tous les dimanches pour voir celle que j’aime et que je garde au fond de mon cœur.

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Les oulimots de Bella Dona :

Déjà le 4 avril, la floraison des arbres a commencé, les fleurs sauvages font leur apparition, le réveil du printemps donne l’impression d’un semblant de paradis .

Le village de 90 âmes s’accroche aux rochers, au centre l’église qui rassemble les villageois tous les dimanches.

Ici, en Corse, on est croyant et pratiquant et la maison du Seigneur fait l’objet de toutes les attentions.

Surtout après la dernière tornade qui a fait d’énormes dégâts.

Le forgeron a remplacé les portes en fer forgé, le vieux parquet de la sacristie a été remplacé par des tomettes en terre cuite, tout le village a participé.

Un repas festif a été offert en fin de chantier : viandes, poissons, fromages du pays au lait de brebis.

Une seule devise en Corse, quand ça se corse on ne laisse pas tomber.

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Oulimots 2023S13 : une contrainte inhabituelle

Mots contraints : Nuit, inhabituel, travers, bracelet, égyptien, feu, momie, monstre, déplacer. 

Les oulimots d’Elisa Stark :

Cette nuit, rêve inhabituel. A travers un bracelet égyptien, j’ai vu une momie en feu tel un monstre qui se déplaçait lentement.

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Les oulimots d’Hervé B :

Râ avait décidé de brûler le sol égyptien encore plus intensément.

En ce moment, tout était inhabituel et allait de travers, même cette nuit, où nous avions décidé de déplacer le monstre, un cercueil de plusieurs centaines de kilos, le feu de la veille continuait à dessécher encore un peu plus la momie, malgré l’énorme bracelet réfrigérant qui la ceinturait.

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Les oulimots de Marie Bulsa :

Je faisais des fouilles dans la salle 3 d’une pyramide égyptienne, à la nuit tombée. J’aurais dû partir depuis des heures, mais j’étais sur le point de découvrir le secret de cette momie. Il y avait quelque chose d’inhabituel, elle portait un bracelet que je n’avais pas vu la veille. Qui lui avait mis ? Et pourquoi ?

Soudain, une sorte de feu follet est sorti du bracelet. Il semblait se déplacer vers moi. J’ai reculé le plus loin possible, mais le feu est passé à travers mon corps. Un tube s’est formé entre la momie et moi. Je me vidais d’un fluide tout en perdant mes forces peu à peu alors qu’elle s’en remplissait et revivait.

C’est arrivé à cause du bracelet. Ce monstre, dans le corps d’une splendide femme aux courbes raffinées, est sorti de son sarcophage pour s’approcher de moi afin d’aspirer le reste d’âme qui se trouvait en moi.

Il m’a fallu lui arracher le bracelet du poignet pour que tout s’arrête. Aujourd’hui, j’ai récupéré toutes mes forces et je suis en train de percer le secret de cet objet maudit.

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Les oulimots de Dick :

Abondance de bois ne nuit pas au feu dit le proverbe et il n’est pas inhabituel que, uniquement vêtue de mes bracelets, j’invite plusieurs garçons à venir me satisfaire après une dure semaine de travail. J’ai même quelques chouchous dont ce garçon égyptien qui se déplace en claudiquant suite à un accident, car s’il marche de travers, il enfonce droit l’animal, et il me met le feu aux reins avec ses coups de boutoir.

Je ne m’en cache pas et mon ex trouve que je suis un monstre à me comporter ainsi. Quand je pense qu’à l’époque, il trouvait que je baisais comme une momie. Il ne savait juste pas me prendre ce pauvre type.

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Les oulimots de Bella Dona :

Un scoop en pleine nuit sur Internet, une découverte inhabituelle.

A travers les médias on apprend une découverte rare, une momie égyptienne, non d’une reine ou d’un roi mais d’un monstre mystérieux.

Il porte un bracelet fait d’amulettes et de bandelettes intactes.

La chambre mortuaire a résisté au feu, aux intempéries, aux voleurs qui ont essayé de déplacer la relique.

Le mystère reste entier.

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Les oulimots de Gérald :

Je me suis levé le coeur léger, après une bo nne nuit réparatrice. La veille, après avoir couru à travers toute la ville, j’avais enfin trouvé le vase et le bracelet égyptien que je voulais offrir à ma copine.

La journée s’annonçait sous les meilleurs auspices, et le soleil étant de la partie, je décidais de me faire un barbecue, ce qui est d’ailleurs assez inhabituel chez moi.                   Et la, la catastrophe, un coup de vent aussi fort que imprévu met le feu à mes habits, me brûlant sévèrement.

Me voilà à l’hôpital avec des bandelettes de la tête aux pieds, cloué au lit avec l’impossibilité de me déplacer. Avec toutes ces bandelettes, je ressemble au monstre Frankenstein, ou plutôt à une momie. L’infirmière se moque de moi avec humour, et comme elle est belle avec ses jolis yeux bleus, je retrouve le moral.

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Les oulimots de Diane :

J’ai un monstre, c’est ainsi qu’elle l’appelle, entre mes cuisses. De temps en temps il se réveille et veut entrer dans la cave de ma fiancée. Cette dernière s’y oppose fermement du moins pas avant le mariage disait-elle.

Alors chaque nuit, elle barricade sa cave, elle la transforme en momie, impossible d’y accéder. Bien évidemment je trouve ce geste superflu! Parce que je n’oserai jamais la forcer. 

Je suis allé voir un expert qui m’a conseillé un bracelet égyptien qui aurait le pouvoir d’allumer en elle un feu inhabituel qui la conduirait à se laisser faire. J’ai pris le conseil mais ne me suis jamais résolu à l’appliquer.

En revanche, je lui ai proposé que nous évitions les situations d’intimité. Les semaines qui ont suivi notre arrangement se sont écoulées sans incident.

Un soir, elle me proposa de rester pour la nuit. Je n’ai pas voulu. Elle finit par me dire qu’à travers mon geste, elle avait compris que ce n’était pas le sexe ma priorité mais nous. Et qu’en réalité elle ressentait le même désir. Désormais, plus de « monstre », juste des amants.

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Les oulimots d’un Joueur Parisien :

Au cœur de la nuit, rien d’inhabituel, leurs travers les plus pervers se réveillent, le bracelet fut-il égyptien n’est plus qu’un accessoire pour s’attacher et jouer avec le feu.

Que diable ferait une momie dans une telle soirée ? Même en ayant un humour monstre, la seule solution est de la déplacer et de reprendre de sulfureux jeux

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Les oulimots d’Alexa D :

C’est un feu intérieur qui lui donne vie. Surtout la nuit. Son paradoxe entre ombre et lumière, ange et démon. Plutôt inhabituel comme premier rendez-vous: « au coucher du soleil ». Était-elle un monstre la journée? Je ne l’ai jamais vu se déplacer à la clarté du jour, toujours dans la pénombre. Rien ne peut se mettre au travers de son chemin, déterminée, animée par la fougue. Nue mais parée d’un bracelet égyptien, on les reconnaît à cette pierre bleue mouchetée d’éclats dorés qui servait autrefois à orner les bijoux funéraires posés sur les momies. Rien de mort chez elle, croyez moi….

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Oulimots 2023S12 : le démon de la contrainte

Mots contraints : Iris, démon, commun, cristal, prendre, stage, bûche, pulpe, télévision

Les oulimots de Nicolaï Drassof :

Quand le démon s’en mêle, c’est pire qu’à la télévision.

C’était au début de mon stage sur la culture des iris.

Nous tous, en commun, étions en train de prendre notre cours sur les boues et les humus. Lassée de l’ombre, tentée par un rayon de soleil diabolique jouant comme un cristal sur un joli dôme sec et velouté, j’oubliai tout,visant une courte bronzette.

C’était doux et moelleux. Je m’étendis et soudain céda sous mon poids ce tas de pulpe de betteraves pourrie.

Dire l’odeur, l’ensevelissement gluant et chaud et le rire de tout le monde est superflu, non ?

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Les oulimots de Dick :

Son stage est fini et, à présent, il faut qu’il bûche ses examens. J’ai donc éteint la télévision et  lis un bouquin. J’en tourne les pages de la pulpe du doigt, captivée par cette histoire de démons bien humains, même si leurs iris sont faits de cristal, qui viennent prendre possession tour à tour de toutes les filles d’un pensionnat.

C’est un roman truffé de lieux communs, il n’empêche qu’il est diablement efficace et, bientôt, mes caresses ne me suffisent plus. J’ai besoin des mains d’un homme et du reste alors je vais provoquer une pause dans des révisions et je suis sûre qu’il ne m’en tiendra pas rigueur. 

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Les oulimots de Mary *poppins :

Jamais elle n’avait vu une telle couleur d’iris. Un mauve profond, si peu commun. Dans le vase de cristal, un reflet comme un cadeau de la nature à prendre. Une pulpe délicate s’était déposée au fond. Elle regardait encore et encore ce tableau qu’elle imaginait déjà peindre. Mais le démon du travail reprit sa place. Elle alluma la télévision, mis une nouvelle bûche dans la cheminée. Elle devait terminer son rapport de stage. La poésie du moment déjà oubliée. 

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Les oulimots de Valérie :

L’iris du démon s’élargit sous le choc provoqué par les images qui passaient en boucle à la télévision. La douleur causée par ces images d’une violence peu commune était bien pire que celle de se prendre une bûche entre les cuisses ; la pulpe de son intimité pouvait en attester, encore des décennies après, mais ça c’était une autre histoire ! Diable savait à quel point ces humains étaient incroyablement forts, évidemment qu’ils n’avaient pas besoin d’un stage auprès de lui ni de ses acolytes, les sbires de Belzébuth ! En matière de barbarie et d’ignominie, ils n’avaient pas d’égal dans toute la Création, élue ou déchue !

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Les oulimots de Bella Dona :

Dernier feuilleton du soir

Télévision addict

Les démons sont plus forts

Pourtant le printemps fait un effort

Premiers iris dans le décor

Gouttelettes de cristal 

Sur l’herbe tendre

Les bûches de bois se sont fait prendre

Sciées,

Couchées dans le passage

On le devine

Les bûcherons sont en stage 

La sève coule

La pulpe se meurt

Le bien commun reste bel et bien

Un leurre

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Les oulimots de Marie Bulsa :

Je suis un homme seul, commun, sans histoire. Un homme désespéré et dépressif. J’ai besoin de piment dans ma vie.

Hier soir, j’ai regardé la télévision et j’ai vu cette annonce. J’ai décidé de prendre le numéro et l’adresse de cette voyante qui proposait une sorte de stage.

J’ai trouvé l’adresse et je me suis introduit dans ce quartier aux rues sombres. Une vieille porte de bois brûlée servait d’entrée. J’ai frappé et la porte s’est ouverte seule.

Une énorme bûche attisait le feu d’une grande cheminée et elle se trouvait au milieu de la pièce assise devant une table où était posée une boule de cristal remplie d’une pulpe de quelque chose que je n’arrivais pas à reconnaître.

Je me suis assis sur la chaise en face d’elle sans dire un seul mot et subitement, elle a pris mon crâne entre ses mains. J’ai vu l’iris de ses yeux qui changeait de couleur passant du vert à l’or. Ma tête me faisait mal et j’ai compris trop tard qu’elle nourrissait sa boule de cristal avec les fluides de mon cerveau. Cette femme était un démon.

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Les oulimots d’un Joueur Parisien :

La couleur indéfinissable de l’iris de ses yeux lui donnait un regard digne d’un démon et, de plus, il était commun qu’il soit tel un cristal, à tel point qu’à tout prendre l’on préférait un stage en enfer au milieu de bûches enflammées, alors qu’elles auraient été plus utiles pour fabriquer de la pulpe de bois pour in fine pouvoir éditer mes œuvres complètes, ce qui indubitablement m’aurait propulsé au top des ventes et vous m’auriez enfin découvert en prime time, à la télévision.

Oulimots 2023S11 : une contrainte brésilienne

Mots contraints : Ligne, Tarzan, physique, parti, perles, photographie, jouer, Brésil, souvenir. 

Les oulimots d’un Joueur Parisien :

Elle songeait à la ligne de ses épaules, entre Tarzan et un physique de dieu grec, mais il est parti enfiler des perles avec une autre et en faire quelques photographies et jouer à de sulfureux jeux au Brésil. Il n’est plus qu’un souvenir.

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Si je veux garder une photographie du jour, elle ne fera pas rêver comme celles de mon voyage au Brésil. Même dans mes  souvenirs les plus anciens, cette division des partis n’avait  pas été aussi forte depuis plusieurs décennies. Il faut dire que ce qu’ils vivent est physique, avec des débats menés depuis plusieurs semaines jusqu’au bout de la nuit. On s’aperçoit que le gouvernement même en sortant ses meilleurs ambassadeurs, ses « perles » n’est pas arrivé à convaincre sur cette réforme des retraites. Chacun des ministres et autres porte-paroles sont restés sur leur ligne de conduite en essayant de crier plus fort que Tarzan sur les manifestants et autres grévistes. Mais qu’ils ne soient pas dupes, le peuple n’a pas baissé les bras et va jouer ses dernières cartes.

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Les oulimots de Dick :

Je discutais en ligne avec un mec sympa. Nous avions déjà échangé quelques photographies et, s’il n’avait pas la carrure de Tarzan, je savais que le physique ne fait pas tout pour être un bon parti. 

Ça, c’était avant notre premier rencard.

Celui qui se présentait comme une perle n’a plus voulu jouer quand, après m’avoir entraînée aux toilettes, il a appris que, non content de venir du Brésil, j’avais une bite plus grosse que la sienne.

C’est dommage, ça lui aurait fait un joli souvenir de se la prendre dans le cul et ça lui aurait ouvert les chakras. 

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Les oulimots de Bella Dona :

On avait dit « pas le physique ».

Pas de grossophobie, c’était convenu entre nous.

Pourquoi cette photographie ?

J’aurais préféré une référence à Tarzan en train de jouer avec Jane et Chita.

Non, tant pis, ça restera un souvenir d’enfance.

Pourtant elle est originaire du Brésil, pays où les opérations de chirurgie esthétique sont courantes.

Elle non, rien.

Son collier de perles déborde sur ses seins.

Ses cheveux sont si longs qu’elle joue avec, tresses, couettes, rasta, vraiment ce n’est pas beau.

Elle a pris le parti de passer outre, servir de modèle sans règles, sans taille mannequin.

Et maintenant

Que faire ?

Raconter en quelques lignes ma mésaventure brésilienne.

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Les oulimots d’Hervé B :

Tarzan était assis sur une souche, le menton dans la main, façon Penseur de Rodin … Depuis que Jeanne était au Brésil, avait elle dit, il ne lui restait plus en guise de souvenir que cette photographie, jaunie, froissée, oubliée dans la poche intérieure d’un pagne qu’il ne mettait plus, il n’en avait plus la force physique,

et en avait pris son parti.

Il avait adopté une seule ligne de conduite, qui consistait à jouer aux perles avec Cheetah … En attendant qu’elle revienne ???

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Les oulimots de Marie Bulsa :

Je garde un souvenir du Brésil inoubliable. Moi, Jeanne, j’ai rencontré mon Tarzan. Un homme au physique séduisant. 

Je suis partie là-bas faire de la photographie. J’aime faire des photos d’Art d’hommes souvent nus. 

Je les prenais en situation de scène un peu théâtrale. 

Ce dernier devait donc jouer son rôle de Tarzan, vêtu d’une peau en guise de vêtement.

Mais voilà, il n’a pas suivi la ligne de postures que je lui imposais pour la série de photos. Il a sauté sur sa liane et m’a attrapée à l’envol. Me retrouver tout contre lui m’a donné des frissons. J’étais pétrifiée. Il a retiré mon chemisier, ma jupe et mes sous-vêtements avec une lenteur qui m’intimidait, sans jamais quitter mes yeux une seule fois avec son regard angélique. Je suis restée vêtue seulement de mon collier de perles. Ses doigts parcouraient mon corps, dessinant mes courbes, s’attardant sur mes monts et descendant vers mon jardin secret. Jamais personne ne m’avait donné autant de plaisir en me faisant l’amour.

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Les oulimots de Gérald :

Quand j’étais gamin, j’avais dans ma chambre deux photographies de héros que j’adulai. Tarzan, le sauveur des animaux de la jungle. Je rêvais d’avoir son physique. Bon, avouons-le, c’est plutôt raté 😊.

Le second, Pelé, cette star du foot, pour moi, le meilleur joueur du monde. Je rêvais de jouer aussi bien que lui. La aussi, plutôt raté 😊

Je suis parti au Brésil, sur un avion de ligne pour espérer le rencontrer et le voir jouer au stade Maracana, ce stade mythique ou toutes les perles du football brésilien ont joué. Que de merveilleux souvenirs. Inoubliable.