Oulimots 2024S17 : la lumière de la contrainte

Mots contraints : Charmant, bouche, reine, tôt, complet, lumière, jamais, gant, s’émerveiller. 

Les oulimots d’Isiphentys Laurence :

De la bouche d’un homme aussi charmant, j’attendais des mots à m’émerveiller qui iraient comme un gant à son style. J’aurais été la reine de son univers, mise en lumière par ses propos. Il n’en fut rien. Il n’est jamais trop tôt pour découvrir que l’autre peut nous décevoir et mon cœur déborda de colère, complet.

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Comme mon charmant vient dîner ce soir , j’ai décidé de lui faire des bouchées à la reine. Je sais qu’il sera là tôt dans son costume complet, pas besoin d’allumer la lumière lorsqu’il découvrira le plat que je n’ai jamais encore cuisiné. Je sais que quand il passera à table, il ôtera ses gants qui habillent des longues mains, alors on va s’émerveiller devant ce vol au vent.

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

Inutile t’émerveiller de ce Prince Charmant en complet blanc, gants beurre frais et bouche en cul-de-poule. Il ne te mettra jamais en lumière. Levée tôt et toujours occupée, tu ne seras la reine que du ménage et des corvées.
Pars, enfuis toi, et cours vite !

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Les oulimots de DaGaran :

C’était la première fois qu’Emma quittait sa chère Bretagne pour rejoindre la capitale.

Après avoir voyagé deux heures quarante à bord d’un TGV complet, la voilà à présent devant la bouche du métro qu’elle avait prévu d’emprunter. Un léger doute l’envahit et elle décide finalement de rester à la lumière du jour. La foule d’anonymes l’oppresse un peu. Emma, de nature plutôt solitaire, n’est pas habituée à l’effervescence qui l’entoure.

C’est donc en taxi qu’elle a choisi de se rendre chez sa cousine Jeanne dont elle est très proche.

Quelques mois plus tôt, Jeanne avait pris la décision de poursuivre ses études à Paris et les deux jeunes femmes n’ont jamais été séparées aussi longtemps.

À son arrivée rue des Mirabelles, Emma n’a pas le temps de s’émerveiller devant le charmant immeuble haussmannien où vit Jeanne : la voici arborant son vieux bonnet en laine, assorti à ses gants. 

Sa cousine l’accueille comme une reine dans son studio aménagé au dernier étage de l’immeuble.

Emma se sent rassurée en constatant que Jeanne n’a pas changé. Leur complicité demeure intacte. 

Ce soir, leurs rires résonneront jusqu’au bout de la nuit…

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Les oulimots de Dopamine :

Vous parlez d’un prince charmant ! Il a beau porter un magnifique complet veston, les mots les plus grossiers  sont sortis de sa bouche lorsqu’il s’est adressé à la Reine et c’est quelque chose que je ne laisserai jamais passer. 

J’ai donc décidé de lui jeter mon gant et demain, très tôt, à la lumière du soleil levant, nous réglerons ce litige à l’épée ou au pistolet. 

Mais attendez, la voilà qui s’émerveille devant son franc parler et me prie de ne pas en faire cas. Je ne comprendrai décidément jamais les femmes. 

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Les oulimots de Bella Dona :

Oui on peut s’émerveiller devant cette reine de beauté, un visage parfait, un joli petit nez et une bouche pulpeuse et attirante.

Elle attirait la lumière au bras de son prince charmant et toujours avec le sourire, jamais de tristesse ou de signes de fatigue.

Pour son couronnement elle portait une longue robe de soie blanche ornée de dentelles et des gants brodés.

Afin de ne rien louper il a fallu réserver très tôt pour le spectacle car ce fut complet rapidement.

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Les oulimots d’Hervé B :

Il n’avait jamais remis son habit de lumière, il n’y arrivait pas, il n’y arrivait plus ! Trop tôt disait-il … Pas maintenant … Plus tard, peut être, lorsqu’Elle sera revenue ! 

Et si Elle ne revient jamais ? Lui demanda son amie ?

Si, Elle reviendra lui dit-il, avec un charmant sourire, car Elle est ma Reine ! Et alors, Elle pourra de nouveau s’émerveiller, sur sa bouche je déposerais des milliers de baisers et lui dirais que je l’aime toujours, encore plus qu’avant, notre amour sera complet. Elle sera comme le deuxième gant de ma main, celui que j’avais perdu et que j’aurais maintenant retrouvé. Alors, j’endosserais de nouveau mon habit de lumière, mais pas celui d’un clown triste, non ! Un clown rieur, gai, qui la fera rire aux éclats, et dans ses yeux, je verrai les étoiles et le ciel, aussi bleu que ses yeux, et moi aussi, alors, je serai heureux !

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Les oulimots de Mary*poppins :

Chaque soir, il s’émerveillait de l’imagination dont elle faisait preuve pour lui plaire. Jamais il n’avait rencontré une femme aussi plurielle. Un port de reine, des yeux allant du bleu gris au presque noir selon la lumière. Et puis ce petit truc charmant, là, au bord des lèvres lorsqu’elle le désirait : mordre sa bouche discrètement. Cet aveu en silence qui le rendait fou. Son profil ne serait pas complet si on oubliait de parler de sa féminité. Sa sensualité, jusqu’au bout des doigts quand elle quittait ses gants de soie. Aujourd’hui il rentrera plus tôt.

La regarder vivre dans tous ces gestes d’elle qu’il aime tant.

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Les oulimots de Gérald :

Difficile de ne pas s’émerveiller en voyant cette jolie fille, aussi quand elle m’a abordé dans la boîte de nuit, j’étais aux anges, mon bonheur était complet.  Et quand elle a commencé à me draguer avec un aplomb incroyable, sans prendre de gants,  je suis resté sans voix.

“Je te trouve charmant, tu as de beaux yeux, une belle petite bouche, tu me plais.” 

Jamais une telle chose ne m’était arrivée. Elle me prend par la main, m’emmène dans un coin où il n’y avait pas trop de lumière.

“Laisse toi faire, je suis ta reine, tu m’appartiens.”

Je n’avais plus rien à dire, je lui ai obéi, je me suis laissé faire et comme il était encore tôt, la soirée s’annonçait longue et merveilleuse.

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Les oulimots de Marie Bulsa :

Je le voyais tous les jours sur la plage, tôt le matin, depuis la fenêtre de mon séjour, regardant l’océan dans son complet noir, les pieds dans l’eau. Il avait l’air si charmant.

Il s’est retourné et m’a vue. Je ne savais plus où me mettre. Je me suis cachée derrière le mur. Il s’est approché de la porte de la maison. Le rythme de mon cœur s’est mis à accélérer. J’avais peur et pourtant j’ai ouvert. Il y avait de quoi s’émerveiller devant son visage d’ange. Jamais je n’aurais pensé qu’il puisse s’intéresser à moi au point de venir.

Il a posé ses gants noirs sur la table et s’est approché de moi en silence. Je me suis sentie comme une reine devant son roi. Sa bouche a touché mes lèvres puis il m’a déshabillée avec lenteur et a retiré son complet noir pour me faire l’amour. C’était merveilleux. C’est à cet instant que j’ai vu ses ailes se déployer sous une lumière avant qu’il ne m’emporte vers les cieux.

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Les oulimots de Dick :

La lumière est douce et elle arbore un sourire charmant au moment de me prendre dans sa bouche. 

“Tu vas voir, je suce comme une reine et tu ne pourras plus jamais t’en passer, surtout si je te fais la complète.“

Il y a en effet de quoi s’émerveiller à sentir ses lèvres aller comme un gant à ma queue même si je sais que je jouirai plutôt tôt que tard. Alors je me laisse faire et je profite 

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Oulimots 2024 S16 : la religion de la contrainte

Mots contraints : Baie, gentleman, religion, voleur, été, victoire, atteindre, sauvage, changement.

Les oulimots de M :

Devant la baie de Somme, comme indiqué, j’attends Gentleman, l’autre Dominant. C’est notre point de rencontre avant de nous rendre au donjon. Nous avons la même religion, nous sommes des voleurs de l’âme. A chaque fois que nous avons été ensemble, nous avons remporté des victoires jusqu’à en atteindre le nirvana. Si nos créatures sont sauvages au départ, lorsqu’elles passent sous nos fouets, il y a du changement dans leur comportement. J’aime les sentir en vénération à mes pieds.

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Les oulimots de Valérie :

Le gentleman de la Baie croyait ne jamais atteindre le prochain été mais un changement sauvage s’opéra en lui, alors il se fit voleur et se mit à prôner la victoire de la religion.

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Les oulimots de Cassis Fraise :

Il disait « Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un été invincible. » Ce fut pour lui un changement. Je le revois, marchant dans le sable, au bras de sa compagne, rejoignant cette baie qui était  jusque-là encore un peu sauvage. C’était une belle victoire pour ce gentleman, ce voleur d’étoiles, sans autre religion que l’éternel amour.

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Les oulimots de Bella Dona :

Quel changement !

Dans cette contrée sauvage, un havre de paix : la baie des gentlemen.

Victoire, nous avions atteint notre but .

Et surtout nous avions échappé aux voleurs fanatiques pratiquant une religion cruelle.

Nous nous souviendrons longtemps de cette croisière et de cet incroyable été. 

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Les oulimots de Dopamine :

Le changement climatique est en marche et il est plutôt violent. On atteint des records de chaleur dès le printemps et l’industrie du tourisme considère cela comme une première victoire avant un été de tous les records au niveau de la fréquentation. 

Ces voleurs dont le fric est la religion et qui ont bétonné toutes les baies du littoral se prennent pour des gentlemen à siroter du champagne dans leurs club houses ? Ils ne sont que les suppôts d’un capitalisme sauvage qui nous tuera tous. 

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Il n’est ni un grand voleur ni un gentleman. Il chaparde depuis qu’il est enfant comme s’il était entré en religion. Il reste sauvage comme des baies de myrtilles mais parfois doux comme un agneau au soleil d’été. Bien qu’il ait vécu pas mal de changements,  il a quand même atteint la victoire de ne jamais aller en prison.

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Les oulimots de DaGaran :

Emma connaît par cœur chacun des sentiers qui longent l’océan, depuis sa maison jusqu’à Barlonez.

Chaque matin, été comme hiver, elle court sept kilomètres le long de la côte restée sauvage, pour atteindre la baie des Fourmis, un lieu qu’elle affectionne depuis son enfance. 

Mais aujourd’hui, à la fin de son parcours, un inconnu l’a bousculée. Le jeune homme, qu’elle a d’abord pris pour un voleur, s’est confondu en excuses. Un vrai gentleman, en fait!

Emma n’est pas restée insensible à la voix, ni aux yeux rieurs de ce garçon un peu gauche.

Pendant de longues heures, les deux jeunes Bretons ont discuté sur la plage ; de tout, de rien, aussi bien de recettes de crêpes que de musique, de poésie ou même de religion!

Ce changement dans sa routine a troublé Emma, bien ancrée dans ses habitudes, mais ce n’est pas pour lui déplaire.

Son bel inconnu, prénommé Mickaël, lui a donné rendez-vous sur la petite plage de la baie demain, à dix heures.

La jeune fille a hâte de le revoir.

Emma souffre d’autisme. Cette rencontre et les paroles échangées représentent pour elle une avancée, une petite victoire sur la vie.

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

Cet été, changement de religion pour ce gentleman. Autrefois voleur, il s’est fait trafiquant. Désormais, il patrouille sur les rives de la Méditerranée pour attendre la richesse et la victoire qui vont débarquer dans la baie sauvage, loin, bien loin des regards policiers.

 Sa revanche !

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Les oulimots d’Hervé B :

La Sainte Victoire n’avait été vaincue que grâce au changement climatique. Cet été avait permis d’atteindre un objectif original, la croix qui avait été érigée sur une arrête rocheuse, et non au sommet comme on aurait pu le penser, afin de conjurer deux choses: << L’invasion des Prussiens, et la variole ! >> 

La religion n’était pas spécialement invoquée, les raisons étaient plus prosaïques. L’endroit était sauvage, la seule baie que l’on pourrait éventuellement apercevoir était celle de Marseille, mais le voleur de moments à immortaliser, était obligé de s’incliner et de se plier aux caprices du temps ! A faire contre mauvaise fortune bon coeur, on devient « Gentleman » ! Et on est vite remis à sa place ….

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Les oulimots de Gérald :

Celle que j’aime le plus au monde ne m’accorde pas ses faveurs et me rejette un peu comme un vulgaire voleur. Cela me rend triste mais, en bon gentleman que je suis, je lui pardonne.

Pour l’oublier, j’ai décidé d’apporter un changement radical à ma vie. Je vais vivre en autarcie, proche de la nature. Je vais me nourrir des baies sauvages qui poussent l’été dans les bois, et comme religion, je vais me convertir au bouddhisme. Et ma plus belle victoire, ma plus grande réussite sera d’atteindre le nirvana.

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Les oulimots de Marie Bulsa :

J’avais besoin de changement. Il me fallait partir loin, vers cette baie sauvage que j’ai vue sur un catalogue de vacances d’été.

J’ai passé la porte de l’agence de voyages et je suis resté sans mot tant sa beauté était extraordinaire. Je me suis assis et j’ai senti son parfum enivrant. Je voulais atteindre son cœur.

Elle m’a trouvé un voyage pour deux dans cette magnifique baie. Je suivais tous ses gestes et mon cœur battait de plus en plus fort. Qui était-elle pour m’envoûter de la sorte ?

Je lui ai proposé de mettre son nom sur le second billet et de partir avec moi. Je ne sais pas ce qui m’a pris. J’ai agi comme un voleur d’amour, l’abordant sans vergogne. D’habitude, ma religion m’interdit d’aborder toutes les filles de la planète par respect. Je suis d’une nature timide et de plus un vrai gentleman, mais là c’était plus fort que moi.

Elle était surprise, et m’a regardé longuement avant d’accepter. J’étais heureux. Je pouvais crier victoire.

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Les oulimots de Dick :

Quelqu’un sur la terrasse m’observe à travers la baie vitrée de mon salon alors que j’y évolue nue mais je ne suis pas inquiète. Ce n’est pas un voleur mais le gentleman que j’ai ramené chez moi et qui attend sagement que je lui donne le signal pour entrer et me posséder comme un sauvage. Pour le moment, il ne peut m’atteindre que du regard et ça me convient très bien de l’allumer à distance, le changement ne sera que plus radical tout à l’heure. 

Quand je pense qu’il était prévu par ma famille que j’entre en religion, quelle victoire cela a été pour moi d’opter pour celle des sens dans laquelle je m’épanouis tellement.

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Oulimots 2024S15 : l’enfer de la contrainte

Mots contraints : Derrière, enfer, passé, Alaska, polaire, justice, garder, genèse, damnation. 

Les oulimots de SecretSensualité :

Dans les terres sauvages de l’Alaska, où les étendues polaires étincelaient sous le soleil de minuit, deux âmes se rencontrèrent. Elle, Aurora, une beauté nordique gardant ses secrets comme des trésors gelés. Lui, Nikolai, un homme au regard profond portant les marques d’un passé sombre.

Leur rencontre était un mélange de mystère et de désir, comme si le destin lui-même avait tissé leurs chemins dans les fils de la genèse. Les longues nuits d’été les enveloppaient, créant un décor d’intimité et de tentation.

Nikolai, avec son charisme énigmatique, éveillait en Aurora des sentiments qu’elle avait cru enfouis dans les profondeurs de son être. Il parlait de damnation et de rédemption, des péchés et des secrets qu’ils pourraient partager loin de ce monde impitoyable.

Un soir, derrière les montagnes enneigées, ils se retrouvèrent seuls, leurs souffles suspendus dans l’air froid. La lueur du crépuscule caressait leurs peaux alors qu’ils s’abandonnaient à leurs désirs les plus brûlants.

La justice des étoiles semblait les observer, approuvant cette union improbable entre deux âmes perdues. Aurora se sentait vivante dans les bras de Nikolai, ses doigts parcourant les paysages rudes de son corps, découvrant des émotions longtemps enfouies.

Dans cet endroit où le temps semblait suspendu, ils créèrent leur propre Eden, loin des démons du passé. Le feu de leur passion illuminait l’obscurité, les éloignant momentanément de l’enfer intérieur qui les tourmentait.

Ainsi, dans cette contrée sauvage et glacée, deux âmes trouvèrent refuge l’une dans l’autre, explorant les mystères de l’amour au-delà des frontières du monde connu.

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Enfer et damnation ! Il fait un froid polaire, on se croirait en Alaska. Dans ce monde qui change, il n’y a pas de justice. Derrière une chaleur extrême, on peut passer à un froid glacial. Il faut garder la foi en l’humanité même s’il n’est pas sûr qu’au moment de la genèse, la nature ne savait pas qu’elle évoluerait ainsi.

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Les oulimots de Gérald :

Pour elle,je suis prêt à vendre mon âme au diable, à choisir la damnation éternelle. Je la suivrais jusqu’en enfer. Je l’ai rencontrée lors d’un périple à vélo dans son joli pays au Nord de l’Amérique, en Alaska précisément. Vous savez, cette région où il fait un froid polaire.

Notre première rencontre, je m’en souviens comme si c’était hier. C’était à Anchorage, dans un petit bar miteux caché derrière le palais de justice. Et c’est là qu’a débuté la genèse de notre amour. Cela semble déjà être un passé lointain, et pourtant, j’ai l’impression que c’était hier. Et comment ne pas garder en mémoire ce moment inoubliable.

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

Ce serait justice de condamner à l’oubli mon passé d’ours polaire en Alaska. Il fut la genèse de notre amour et la cause de notre rupture.

Derrière ces mots, je ne puis garder mon sang froid…L’ours se met en colère, enfer et damnation !

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Les oulimots de Dopamine :

Enfer et damnation ! Un repris de justice a détourné mon avion et, au lieu de vacances en Floride, me voilà coincé en Alaska. Je n’ai bien sûr gardé rien de chaud dans mes valises et, avec ce froid polaire, je me gèle le derrière. La genèse d’une crève carabinée ? Certainement et je m’en serais volontiers passé. 

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Les oulimots de DaGaran :

Louis est revenu de ses vacances, le cœur lourd. Il faut dire qu’il a vécu un véritable enfer à son arrivée en Alaska. 

Il avait choisi le cercle polaire comme destination, séduit par la brochure de l’agence de voyages Genèse.

Les aurores boréales l’ont toujours fasciné… Tout semblait prometteur pour Louis, jusqu’à ce qu’il arrive à l’aéroport de Fairbanks où des policiers l’attendaient, positionnés juste derrière le portique. De la suite, il se souvient vaguement d’avoir été jeté à terre par deux hommes, qui lui ont passé les menottes. Ne parlant pas l’anglais, la communication est rapidement devenue impossible… Il a néanmoins pu saisir les mots «justice», «avocat»…

Louis allait-il finir en prison ? Pour quel motif ? 

Notre passager essaie de garder son calme et écoute, impuissant, la conversation animée entre les officiers.

Contre toute attente et bien que la situation parût désespérée, Louis est finalement relâché ! Un miracle après la damnation !

Il apprendra bientôt qu’un meurtrier en série se trouvait à bord de l’avion ; un homonyme en fuite vers le pays des horreurs boréales. Pardon ! Des aurores boréales…

Cet autre Louis n’a jamais été appréhendé à ce jour.

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Les oulimots de Marie Bulsa :

Enfer et damnation, c’est ce qui m’attend.

La justice m’a condamné à mort pour les meurtres que j’ai commis en Alaska.

Vous pouvez garder un secret ? Ils pensent que j’en ai tué juste 5 alors que j’en ai massacré le double.

La genèse de cet état chez moi remonte à mon enfance. Un passé entaché par l’assassinat de ma mère par mon père lorsque j’avais 7 ans.

Il me punissait en me laissant attaché dehors, dévêtu sous ce froid polaire. Il disait « tu seras un homme lorsque tu arrêteras de pleurer ». Ma mère allait toujours me chercher sauf ce jour où il me regardait souffrir derrière la fenêtre du salon sans une once d’empathie.

Il avait frappé ma mère jusqu’à la mort. J’ai réussi à me détacher, j’ai pris la serpette de la grange et je l’ai égorgé pendant sa sieste, dans son fauteuil, les pieds posés sur le corps de ma mère.

Tous ces hommes étaient comme lui. Lorsque je les tuais, j’y voyais une punition, un soulagement de leurs âmes sombres et non le meurtre d’un psychopathe comme me désigne la justice.

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Les oulimots d’Hervé B :

Alaska ! Terre promise ! La genèse de la situation était due à l’effondrement de ce pays, aux banqueroutes, aux faillites successives, la vie était devenue catastrophique, les difficultés devenaient de jours en jours plus insurmontables, la nourriture plus chère lorsque ce n’était pas introuvable. J’allais partir, fuir cette damnation, tout en ayant conscience de ma lâcheté, et surtout en me persuadant que je me débrouillerais bien mieux seul !!! En abandonnant femme et enfants … Les laisser derrière moi à leur propre sort pour un enfer encore plus aléatoire, avec juste l’espoir de devenir riche, et ce à quelques kilomètres de la Russie, par la passe du détroit de Béring, du cercle polaire Arctique, ce pays limitrophe du Canada qu’il fallait que je traverse … Je me persuadais de garder espoir, et si j’avais de la chance, ce ne serait que justice ! A ce moment là, la fièvre de l’or me possédait, c’était la seule chose tangible dont je me rendait compte !

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Les oulimots de Bella Dona :

C’est derrière le palais de justice situé rue de l’Alaska que tout a commencé.

Ça s’est passé l’année dernière par une nuit de froid polaire, elle a vécu l’enfer .

L’auteur du crime est gardé au frais en attendant son procès.

 Les médias relatent depuis quelques jours la genèse de cette histoire morbide, l’opinion publique attend un châtiment exemplaire, elle l’a déjà condamné à la damnation .

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Les oulimots de Dick :

Lorsqu’il est passé devant moi, cela m’a sauté au visage : il a un derrière d’enfer et il me faudrait au minimum un séjour dans les régions polaires de l’Alaska pour me rafraîchir tant les idées impures qui me viennent à l’esprit lorsque je le mate me donnent chaud. 

Est-ce que je mérite la damnation pour autant ? Après tout, ce n’est que justice de garder des projets fous au fond de sa tête quand on voit un cul pareil et qu’on sait qu’il n’espère rien tant qu’on les rende concrets. Rêver de l’enculer n’est dans ce cas que la genèse de bien des plaisirs.

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Oulimots 2024S14 : le chemin de la contrainte

Mots contraints : Chemin, primitif, partir, lèvre, sol, trou, célébrité, peau, quatre

Les oulimots de DaGaran :

Épuisée mais le sourire aux lèvres, Elise s’apprête à partir. Elle récupère dans sa loge son sac à dos fétiche ainsi que sa fidèle guitare puis se dirige vers la sortie. 

En chemin, elle retrouve ses quatre musiciens, qui la félicitent. La salle de concert était comble ce soir, à Vannes. Un véritable succès comme à chaque représentation, depuis six mois…

Son groupe, nommé « Primitif », fait son trou, comme on dit… 

Mais Elise ne recherche pas la célébrité… Elle a juste la musique dans la peau et même sur la peau, puisqu’ adolescente, elle s’est fait tatouer une clef de sol, au bas du dos… La musique, les mots sont au coeur de sa vie…

Mais il est plus que temps pour les cinq amis de reprendre la route… Pour de nouveaux sons, de nouvelles sensations…

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Les oulimots de Marie Bulsa :

Il était sur le chemin de la célébrité. Lui qui était un homme primitif, mais plein de charme, était devenu d’un seul coup raffiné et haineux. Alors il avait décidé de m’oublier, d’oublier notre amour. Il m’avait fait partir de sa maison comme une malpropre et avait éjecté mes affaires aux quatre coins de la rue. J’étais salie, humiliée. Ma vie était devenue un enfer.

Il y a deux jours, je lui ai donné rendez-vous me faisant passer pour un impresario et il a mordu à l’hameçon, car son ego est hors norme. Il est venu dans cet endroit désert.

Au moment opportun, j’ai frappé son crâne suffisamment fort pour le paralyser sans le tuer.

Il me regardait creuser le trou dans le sol.

Ses lèvres tremblaient et sa peau frissonnante faisait l’objet de spasmes. Il était terrorisé, car il savait que j’allais l’enterrer vivant dans ce désert perdu. Il voulait crier, mais les sons ne sortaient pas de sa bouche. Je lui ai offert un dernier baiser en souvenir de notre passé merveilleux et je l’ai balancé avant de le recouvrir.

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Les oulimots de Gérald :

J’étais suspendu aux lèvres de ma copine, et  quand elle m’a dit que pour arriver à ses fins,elle n’irait pas par quatre chemins, j’ai tout de suite compris qu’elle savait ce qu’elle voulait. Et comme elle a toujours raison, je n’avais plus qu’à m’incliner.  Surtout qu’elle fait du judo et que, dans son milieu, c’est une vraie célébrité. En moins de temps qu’il faut pour le dire, elle me met au sol avec une de ses prises secrètes.

Quand je l’ai connue, j’étais un peu au fond du trou et c’est elle qui m’a fait confiance et qui m’a aidé à m’en sortir et à partir sur le bon chemin. Et depuis ce temps, je  l’ai dans la peau. Elle est si belle, si intelligente avec un tel charisme. A côté d’elle, j’ai un peu l’impression d’être un être primitif.

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Les oulimots de Bella Dona :

Je n’irai pas par quatre chemins : le rouge à lèvres sublime la bouche et le visage des femmes et particulièrement des célébrités .

Fabriqué à partir de pigments, il est réalisé avec des produits naturels et primitifs.

Les Égyptiens, déjà, le fabriquaient avec pour seul ustensile un mortier à trous très fins.

Une peau mate supporte plus facilement des agents nacrants à partir d’une gamme pareille à des notes de musique allant du do au sol.

Pendant le covid et avec le port du masque, la consommation a chuté et certains fabricants passent à autre chose.

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Les oulimots de Valérie :

Ah c’est pas simple d’être une célébrité ! Tout ce qui sort de vos lèvres est analysé comme s’il s’agissait d’un oracle de la Pythie de Delphes ! Ca n’en va pas par quatre chemins pour vous attribuer des aventures, des peau à peau éphémères, primitifs et vulgaires. Je ne serais pas le premier à me prendre les pieds dans le tapis, a me tordre la cheville dans un trou du sentier. Alors je fais ce que je peux pour m’ancrer dans le sol, et éviter de partir avant mon heure…

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Les oulimots de Guillain Méjane :

Sur un chemin primitif, bordé d’arbres centenaires, quatre aventuriers s’étaient mis en route. Leur peau était tannée par le soleil, leurs lèvres desséchées par le vent. Ils cherchaient le trou légendaire qui menait à un monde oublié, où une célébrité de l’ancien temps avait caché son trésor.

À mesure qu’ils avançaient, le sol devenait plus meuble, plus étrange. Ils sentaient que leur départ de la réalité connue était proche. Soudain, l’un d’eux trébucha sur une racine cachée et tomba. Sous lui, le sol s’ouvrit, révélant le trou tant recherché.

Sans hésitation, ils descendirent, un à un, dans les profondeurs. Là, ils découvrirent une cité d’or, éclairée par une lumière douce et chaude. La célébrité, une reine de beauté intemporelle, les attendait, souriante. Elle leur offrit l’hospitalité et des histoires d’un temps où la terre était jeune.

Les aventuriers comprirent alors que le véritable trésor n’était pas l’or ou les pierres précieuses, mais les récits et la sagesse de ceux qui avaient marché sur ce chemin bien avant eux.

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Les oulimots de Dopamine :

Les forêts primitives qui disparaissent, les sols pleins de pesticides et de métaux lourds, le trou dans la couche d’ozone qui multiplie les cancers de la peau, nous prenons le chemin de notre propre extinction et nous le parcourons quatre à quatre.

Et que faisons-nous ? Nous nous abîmons dans la contemplation de pseudo-documentaires qui nous montrent des célébrités aux lèvres siliconées parties à Dubaï ou Dieu sait où en nous vantant la civilisation de l’entreprenariat,de la croissance infinie et de la consommation.

Nous méritons notre funeste destin. 

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Je suis partie me promener dans la nature. Sur un chemin en terre, je n’ai pas vu le trou, j’ai trébuché et mon corps a heurté le sol. Ma peau était râpée, ma lèvre taillade et je me suis retrouvée à quatre pattes. Et si je n’étais pas une célébrité entourée de paparazzis même pendant mes promenades, mon instinct primitif aurait été de pleurer. 

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

L’archéologue n’y a pas été par quatre chemins.

A partir de la découverte d’un tombeau primitif, un simple trou dans le sol, il a prétendument découvert un corps à la peau tendue, aux lèvres démesurément gonflées, ressemblant à une de nos célébrités lourdement remaniées.

Selon différents tests, c’est un extraterrestre !

 Camouflage !!!

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Les oulimots d’Hervé B :

J’avais le coeur au bord des lèvres, le sol se dérobait sous mes pas. Le chemin que j’avais emprunté, au départ de ces quelques huttes perdues au fin fond de la Bolivie, m’avait été indiqué par le chaman du coin, dont la célébrité de guérisseur, de sorcier d’augure capable de lire dans les lignes de la main comme dans les esprits, avec l’aide de la coca, et de quelques breuvages hautement hallucinogènes permettant de supporter le climat et l’altitude de la région, était des plus primitif, juste laissé par le passage de rares pumas en quête de nourriture. De toutes façons, je n’avais plus le choix, pour sauver ma peau, plus de tergiversations possibles, il me fallait partir ! Je ne pouvais plus couper les cheveux en quatre, il fallait que j’avance …

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Les oulimots de Dick :

Bien qu’elle soit une star et moi personne, elle n’y est pas allée par quatre chemins pour coller ses lèvres sur les miennes et ça m’a fait complètement partir, surtout quand elle m’a demandé de l’enculer avec sa voix rauque et son petit accent latin si craquant. 

Cerveau off à l’exception de sa partie reptilienne, j’ai laissé libre cours à mes instincts les plus primitifs et je l’ai plaquée au sol, lui ai écarté les fesses avant de lubrifier son petit trou de ma salive et de lui offrir la sodomie qu’elle désirait tant. Vu le contexte, je n’ai pas trouvé déconnant de lui arroser la peau du dos de foutre épais ensuite et elle a eu l’air d’adorer ça.

Quelle surprise cela a été pourtant, quelques temps plus tard, de me voir à l’écran, héros bien malgré moi d’une télé-réalité appelée prosaïquement : “Je suis une célébrité, mettez-la moi “ sur une chaîne du câble.

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Oulimots 2024S13 : une contrainte en marmelade

Mots contraints : Débris, discipline, question, second, swing, océan, marmelade, parfait, demander. 

Les oulimots de Cassis Fraise :

Il commanda son Martini et deux olives, au shaker pas à la cuiller. Elle pris, sans le demander, un Gin tonic concombre, puis un peu de marmelade pour y tremper un doigt puis un second. 

Ils se dirigèrent vers le practice, il laissa tomber ses balles et se baissa pour ramasser les débris d’un ancien tee. Elle pris son club et frappa les balles en direction du premier trou vers l’océan. 

C’est sans doute une question de discipline et de degré, cependant avec ou sans contrainte elle avait un swing parfait !

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Les oulimots de Dopamine :

Ces vieux débris qui n’ont que ça à foutre, de travailler leur swing entre deux cocktails au club house, ça me met la gerbe. Surtout quand, dans un second temps, ils commencent à évoquer la question de la discipline pour à peu près tout ce qui n’est pas comme eux. Bref, pas la peine de me le demander, il y a un océan entre eux et moi, même si j’évolue dans leur monde parfait où même la marmelade reste sagement sur les tartines 

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Les oulimots de Valérie :

Année 1 : Il est si beau, si gentil, si parfait, en un mot ! Dès que je le vois, j’ai les jambes en marmelade, il n’est plus question de réfléchir, d’aligner deux pensées cohérentes, j’évite de me demander quels sont ses défauts…

Année 8,5 : C’est quoi, ses qualités, déjà ? Je vous jure, en une seconde il m’énerve, j’ai parfois envie d’aller voir ailleurs s’il y est ! Mais je reste, bien sûr, on m’a inculqué la discipline, à moi, monsieur ! Alors je me plie à ses diktats mais la révolution gronde…

Année 23,7 : Trop, c’est trop. Aujourd’hui ma colère ne connaît plus de limites. Bienvenue au club ! D’un swing je l’étale par terre ! Un second en pleine tête et je l’achève ! Il n’est plus qu’un débris, enfin ! C’est un flot de soulagement, de liberté qui me gagne par vagues puissantes. Je suis incapable d’analyser mes émotions en cet instant, elles me submergent telles un tsunami, une éruption sous-marine au coeur de mon océan intime.

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Ils ont essayé de me rouler dans la marmelade. Quand je suis rentrée à la maison, j’ai vu des débris dans le salon, la fenêtre avait été cassée. J’ai appelé ma troupe d’enfants pour mener l’enquête. J’ai d’abord posé des questions, leur ai demandé de se dénoncer, puis j’ai abordé les notions de discipline en disant que ça allait swinguer. Tout paraissait fonctionner, je voyais même le second plus jeune avoir la lèvre qui tremblait. Mais quand il m’a dit “c’est moi” avec ses grands yeux couleur océan, j’ai fondu et je lui ai dit que c’était bien d’assumer et que maintenant il ne lui restait plus qu’à tout nettoyer.

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Les oulimots d’Hervé B :

L’océan qui s’était déchaîné la nuit précédente, avait cessé de charrier des débris sur la plage, qui ressemblait maintenant à un champ de bataille sur lequel une armée d’écologistes en colère aurait déversée toutes les poubelles des alentours, chargées d’une bouillie informe genre marmelade, déchets étant restés au fond de ces dites poubelles pendant trois mois sous la pluie le vent le froid, le soleil, à l’air libre en fait ! Les vagues, ce matin, étaient rythmées d’un battement régulier qui me faisait me remémorer immanquablement ce morceau de jazz dont le swing, du morceau et de cette période de ma vie, étaient parfait. 

Il ne fallait pas me demander des précisions, ce n’était pas le moment, ni la question à laquelle je devait, et ma retraite, et éventuellement l’émergence de la réponse, car ma réflexion devait se faire dans le calme et la discipline. Un second plan de bataille auquel le clapotis des vagues allait faciliter l’émergence.

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Les oulimots de Gérald :

J’essaie d’être en pleine forme et en bonne santé, alors, question discipline, je ne plaisante pas. En premier lieu, je fais du sport, footing, vélo, et surtout natation, je suis devenu un vrai pro, je pourrai traverser des océans, bon, j’exagère un peu. Et en second, je surveille mon alimentation. Terminé les sucreries, les confitures et les marmelades.

En plus, ma copine m’a fait découvrir le swing, une danse qui fait bien travailler le corps et cela me change un peu, j’aime bien.  Bon, ok, mon style est loin d’être parfait, mais vous pouvez lui demander, je fais des efforts.

Ma chérie, qui a toujours le mot pour rire se plaît à me dire qu’elle veut un amant en pleine possession de tous ses moyens, et non un vieux débris.

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Les oulimots de Bella Dona :

Un océan de marmelade swingue et déferle sur des vagues de sucre.

Ça va,

Ça vient,

Aucune discipline .

Des débris de sucre parsèment la surface gélifiée.

Il me vient une seule question.

Je me demande quand viendra la seconde vague de ce tsunami.

J’adore ce manga, le décor est parfait. 

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Les oulimots de Marie Bulsa :

Je n’étais plus sûre de moi. Je me suis toujours sentie comme un débris que personne ne sait où jeter. C’était à se demander ce que je faisais ici.

Je suis allée me ressourcer face à l’Océan et là comme une révélation, j’ai réalisé qu’il n’était plus question de me défiler, de me laisser intimider.

J’ai donné un second souffle à ma carrière, à ma vie.

Je voulais être, moi, séduisante. J’ai repris le chant et la danse, des disciplines complémentaires et difficiles. J’ai travaillé comme une forcenée pour une place de choix au moulin rouge.

Et là, sous les projecteurs, j’ai chanté « Lady marmelade ». J’avais le swing dans la peau. La salle était en émoi.  C’était parfait ! C’était de nouveau moi !

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Les oulimots de SecretSensualité :

Au crépuscule, alors que les derniers rayons du soleil se dissipent à l’horizon, nous nous retrouvons sur la plage déserte, parmi les débris de coquillages éparpillés comme des témoins muets de notre amour naissant. Dans cet instant suspendu, la discipline de nos désirs s’efface devant l’océan de passion qui nous submerge.

Une question muette flotte entre nous, un désir ardent de comprendre les mystères de l’autre, de percer les secrets cachés derrière chaque regard, chaque sourire en coin. Et dans ce jeu enivrant, chaque mot devient une caresse, chaque silence une promesse.

Au second où nos regards se croisent, un frisson parcourt nos corps comme une décharge électrique, nous poussant l’un vers l’autre dans un élan irrésistible. Nos âmes se rejoignent dans un parfait accord, nos cœurs battent à l’unisson, emportés par le même rythme enivrant.

Le swing de nos corps s’accorde au murmure des vagues qui viennent lécher le rivage, comme une mélodie enivrante qui nous emporte vers des sommets insoupçonnés de plaisir. Et dans cette danse envoûtante, nous nous abandonnons à la douceur de l’instant présent, savourant chaque sensation comme une délicieuse marmelade de désir.

Il n’y a rien à demander, rien à souhaiter de plus dans cet instant de perfection, où nos corps fusionnent dans une étreinte passionnée, scellant notre amour dans un éclat de félicité éternelle.

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Les oulimots de Dick :

Tout a commencé quand un jour, par curiosité, j’ai acheté un exemplaire de swing magazine à mon tabac presse. Il y avait donc des gens pour qui le concept du couple parfait passait par le mélange avec d’autres. C’était trop pour moi, j’ai caché la revue sous une pile en espérant que ma femme ne la trouve pas mais, fatalement, elle est tombée dessus 

“La question du libertinage te préoccupe ? Il fallait me demander. Je dois t’avouer que c’est une discipline que j’ai pratiquée avant d’être avec toi et qui me manque un peu.”

Cette révélation m’a mis le cœur en marmelade dans un premier temps mais elle a su trouver les mots justes et de ces débris est venu un nouvel élan. J’aime désormais la voir dans un état second, extatique, se faire noyer dans un océan de foutre avant d’y apporter la touche finale.

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Oulimots 2024S12 : une contrainte à la campagne

Mots contraints : Campagne, vol, court, étincelle, diamant, coucher, rouge, cosmique, apostrophe.

Les oulimots d’Elisa Stark :

Le coucher rouge cosmique est magnifique ce soir  à la campagne. Je vois une étoile telle un diamant qui étincelle, elle est comme une apostrophe dans le ciel car filante. C’est court et fugace comme un vol de libellule.

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Les oulimots de Sylphide :

Elle coupa court à son vol cosmique dans le ciel rouge de cette campagne oubliée. L’étincelle aux yeux, elle descendit à pic et sans apostrophe, alla coucher sur les lèvres de son amant le diamant qu’elle avait jusqu’ici conservé en son sein.

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Les oulimots de Guillain Méjane :

Dans la campagne endormie, le crépuscule rouge jetait une lueur cosmique sur la scène d’un vol audacieux. Un diamant d’une pureté exceptionnelle, connu sous le nom de « L’Étincelle de Minuit », avait disparu. Le détective, un homme court et robuste, ne disposait que de quelques heures avant jeudi pour résoudre l’affaire.

Il fouilla la vieille grange, où une apostrophe gravée sur le mur attira son attention. « Retrouve-moi où le jour cède sa place à la nuit, » lisait-il. Le détective sourit. C’était une énigme menant au lieu du coucher du soleil.

Alors que l’obscurité enveloppait la campagne, une étincelle lointaine guida le détective vers un champ abandonné. Là, caché sous un amas de paille, brillait le diamant volé, reflétant les derniers rayons du soleil. Le voleur, croyant tromper le détective, avait laissé derrière lui la plus éclatante des preuves.

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Les oulimots de Valérie :

Mais ça ne va pas, vous ?! m’apostrophe-t-il. La campagne, on la respecte ou on la quitte ! Vous salissez tout, vous les citadins ! Parisienne, va ! Parigote…” Ce discours cosmique, à défaut d’être comique, me donne juste envie d’aller me coucher. A court d’arguments, j’envisage de fuir cet individu toxique. Quand soudain un éclair, comme un éclat de soleil sur un diamant pur, une étincelle de colère m’envahit et je vois rouge. Je mets un bon coup de pied au cul à cet intégriste campagnard, il fait un vol plané ! Je jubile malgré mes principes de non-violence… Il faut ce qu’il faut, non ?

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

Il jaillit du buisson comme une étincelle, un diamant reflétant le rouge coucher du. Soleil.

En un vol court et dansant, il se dirige vers la campagne plongée dans la nuit.

concurrençant les étoiles, il devient cosmique, apostrophe les comètes, brille comme les astres…

Pourtant, il n’est qu’un papillon  de nuit, rayonnant, juste éclos.

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Les oulimots de Dopamine :

Apostrophe, voilà une émission qui ne nous donnait pas l’impression que la redevance était du vol organisé. C’était même mon étincelle de culture avant d’aller me coucher car j’habitais à la campagne à l’époque et c’était un peu court au niveau distractions. 

Alors oui, il y a eu des moments lunaires, cosmiques même quand des écrivains rouges de vin et de colère éructaient des mots sans suite mais même ça je le garde dans ma mémoire comme des diamants précieux. 

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Les oulimots de Bella Dona :

Ce dimanche a eu lieu l’exposition photos/ vidéos des vols d’oiseaux exotiques.

Sujet magnifique, trop court à mon grand regret, dans la campagne et la forêt pour environnement.

Les photographes amateurs ont  présenté leurs œuvres comme des diamants .

Les oiseaux sont autant d’étincelles sous une voûte céleste cosmique .

Des vues extraordinaires entre le lever et le coucher du soleil, parfois le disque de cuivre rouge flamboie alors que de minuscules colibris tournoient tels des apostrophes.

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Les oulimots de Gérald :

J’étais tranquillement assis au bar quand cette fille m’apostrophe.Tu as l’air sympa, tu me plais me dit elle. Allez, ne sois pas timide, on voit que tu sors de ta campagne profonde. Difficile de faire plus court et plus direct.  Bientôt, elle va me demander de coucher avec elle, et même peut-être me violer.

Elle est très belle avec ses  cheveux courts et ses yeux qui brillent comme des étincelles . Comment vous la décrire,  on dirait une beauté cosmique. Elle porte un petit chemisier rouge, une mini-jupe noire, et un collier avec de magnifiques perles qui ressemblent à des diamants.

Moi, qui devait rentrer ce soir en avion, je crois que je vais reporter mon vol.

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Les oulimots d’Hervé B :

L’apostrophe fut aussi soudaine que violente ! Pourtant, perdu en pleine campagne dont plus personne n’avait entendu prononcer le nom depuis des lustres et ne se souvenait, comment avait-il fait ? Fallait-il que ce diamant, dont le vol avait été préparé pendant dix ans, soit d’une valeur cosmique !!! Il m’avait retrouvée !!! Je risquait d’être à court d’arguments, et à moins d’une étincelle de génie, il se pourrait que la fin soit violente. Il me restait un dernier atout ! Mes sous vêtements d’une couleur qu’il affectionnait particulièrement, le rouge !!! Il adorait et n’avait jamais pu résister au plaisir, avant d’aller nous coucher, de me les enlever à coups de dents, en grognant telle une bête de sexe qu’il était… 

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Les oulimots de SecretSensualité :

Dans la douce campagne, où les champs s’étendent à perte de vue, ils se trouvent, perdus dans un vol d’émotions. Leur histoire est courte, mais intense, comme une étincelle dans l’obscurité. Chaque moment partagé est précieux, comme un diamant rare.

Au coucher du soleil, le ciel se teinte de nuances de rouge, reflétant la passion qui brûle entre eux. Leurs corps s’entrelacent dans une danse cosmique, où chaque mouvement est une symphonie de désir et de plaisir.

Dans l’intimité de la nuit, leurs souffles se mêlent dans une harmonie parfaite. Chaque toucher est une apostrophe à leur amour, gravée dans la peau comme une promesse éternelle.

Ils se perdent dans un monde où le temps n’a plus de prise, où seules comptent les sensations qui les submergent. Dans cet univers sensuel, ils sont libres d’explorer les recoins les plus secrets de leur désir, se perdant et se retrouvant encore et encore dans un tourbillon de passion.

Et quand enfin l’aube pointe à l’horizon, ils savourent chaque instant, conscient que même si leur histoire est courte, elle restera gravée dans leur mémoire comme un souvenir précieux, un fragment de bonheur éphémère mais intense, comme une étoile filante dans le ciel de leur vie.

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Les oulimots de Dick :

Malgré toutes les campagnes de prévention, il ne se passe pas un jour sans qu’un type ne m’apostrophe dans la rue avec des compliments cosmiques du genre je suis un diamant qu’il veut se mettre au doigt (je ne veux surtout pas savoir lequel), voire ne m’envoie des photos de sa teub rouge et congestionnée en me disant qu’il est tout disposé à coucher avec moi.

Bref, un peu de respect ne serait pas du vol, une étincelle d’intelligence non plus, mais je suis obligée de supposer que ces messieurs en sont à court. 

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Oulimots 2024S11 : une pure contrainte

Mots contraints : Crime, universel, plage, jeune, reprise, pur, attaque, rebelle, compter. 

Les oulimots de Guillain Méjane :

Sur une plage déserte, un jeune homme rebelle comptait les étoiles, cherchant un signe universel pour guider sa prochaine attaque. Il n’était pas un criminel par nature, mais par nécessité, poussé par un monde impur qui ne lui laissait pas d’autre choix. La reprise de sa liberté était à ce prix. Chaque vague qui s’écrasait sur le rivage lui rappelait que la vie continue, malgré les erreurs du passé. Il savait que le temps était venu de laver son âme et de repartir à zéro, purifié par l’écume salée. Ce soir, il allait changer le cours de son histoire.

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

A le reprise du combat,les plus jeunes, les plus rebelles, les plus purs de la troupe attaquent à leur tour.

Leurs adversaires, pros du crime et adeptes de l’universelle connerie, sont en train de compter les victimes dans leurs rangs comme, un peu plus tôt, on a dénombré les corps alignés sur la plage.

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Les oulimots d’Elisa Stark :

La reprise de cette chanson par ces jeunes musiciens doit être considérée comme un crime. Ils ont remplacé des plages entières de notes par d’autres, ce qui dénature complètement ce pur morceau universel. Quand on se veut rebelle et qu’on s’attaque à un monument de la chanson, il faut quand même compter sur le morceau initial et ne pas en faire n’importe quoi.

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Les oulimots d’Hervé B :

Le Temps Universel

Il avait tellement bien calculé son coup qu’il était persuadé que son crime ne trouverait aucune explication vérifiable. Les probabilités que quelqu’un se rende compte que, grâce au moyen qu’il avait trouvé pour faire avancer toutes les horloges qui donnaient le temps universel, étaient de l’ordre du milliardième de chances sur deux ou trois !!! Son crime ne pourrait être découvert, les heures ne correspondaient plus ! Il fallait aussi compter sur la chance, qui, jusqu’ici, ne lui avait jamais fait défaut. L’esprit rebelle qui l’animait faciliterait la reprise et la suite de ses activités, cette plage déserte lui procurant un abri des plus sûr. Et même si un soupçon se portait sur lui, son jeune âge et son minois d’ange le discréditerait. Personne ne pourrait penser qu’un visage aussi pur ait put concocter une attaque aussi machiavélique ! Il se leva, jeta un coup d’oeil à la femme presque nue allongée à ses côtés, courut plonger dans cette anse d’eau bleue infestée de requin … L’adrénaline le motiverait toujours.

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Les oulimots de Bella Dona :

Une reprise du Crime sur la Plage a été tournée cet automne.

Un pur thriller faisant l’apologie du rebelle universel : un jeune qui attaque les personnes âgées et qui dépense sans compter son butin.

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Les oulimots de Valérie :

Attaque cardiaque suspecte ou meurtre odieux sur la plage du Nord ?” Voici les gros titres que ne manqueront pas de placarder, pleine page, les torchons à scandale de demain matin. Le cadavre ambigu que l’inspecteur Abby a sous les yeux est celui d’un homme jeune encore. Son visage aux traits purs porte, dans la mort, un faux air rebelle qui émeut l’enquêtrice. Encore un qui acru pouvoir tricher avec la Grande Faucheuse… Quel gâchis !

Pourtant Abby Road en a vu, des macchabées, à ne plus pouvoir les compter. Mais force est d’admettre que le crime est universel et se renouvelle inlassablement. Maintenant qu’elle y pense, elle a déjà observé ce rictus étrange, figé pour l’éternité, à différentes reprises. Mulholland Drive. Paris, Texas. Hiroshima mon amour. New York, New York…

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Les oulimots de Dopamine :

Je regarde les gens dépenser sans compter pour se sentir rebelles et je me dis que ce monde va finir par me faire avoir une attaque.

Ce qu’ils croient être éthique n’est en fait que du pur marketing et la promesse d’une belle reprise sur ce qu’ils ont les pousse à en vouloir toujours plus. 

On pourrait croire que cela ne touche que les plus jeunes, victimes des paillettes d’influenceurs qui se prélassent sur des plages artificielles à Dubai, mais non, le phénomène est universel. 

Ces cons ne voient pas que leur surconsommation est un crime contre l’humanité alors qu’ils crèvent. 

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Les oulimots de Gérald :

Ma liberté.

Je suis quelqu’un de très sage, de très pur, quelqu’un sur qui on peut compter. Mais, il m’arrive parfois d’être un peu rebelle, surtout quand on s’attaque à ce que j’aime le plus, ma liberté.

C’est même pour moi, un crime de lèse-majesté que de vouloir me supprimer cette liberté.

Elle ne date pas d’aujourd’hui, déjà, tout jeune, elle était ancrée au plus profond de moi. Et maintenant, elle n’est que la reprise d’un désir réel et tellement espéré. Et, c’est quand je me promène seul sur la plage que je la ressent vraiment. La liberté devrait être la même pour tout le monde, elle se doit d’être universelle.

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Les oulimots de Marie Bulsa :

J’étais venu me ressourcer un mois, car comme disait le médecin, mon mal était universel et seul une coupure pouvait le soigner. J’étais jeune et à part ma dépression, j’étais en pleine forme. 

Il me restait une semaine avant la reprise de mon travail. Alors je ne pouvais compter que sur moi-même pour me sentir mieux.

Cette plage était si paradisiaque. Un rêve.  

Puis les rois du crime organisé ont tout gâché. Des rebelles purs et durs ont investi l’hôtel pour faire des otages. 

Ils nous hurlaient dessus dans leur langue qui ne m’était pas familière. 

Je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai lancé une attaque contre l’un d’eux. Ils étaient nombreux et m’ont mitraillé. Et me voilà maintenant au sol me vidant de mon sang. Les gens hurlant autour de moi. Pourquoi avais-je fait ça ? Peut-etre que je me sentais plus fort ? Je crois que je ne le saurai jamais car je suis déjà presque mort.

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Les oulimots de SecretSensualité :

Sur une plage isolée, baignée par la lueur argentée de la lune, deux âmes jeunes se rencontrent dans un universel ballet d’émotions. Leurs pas dans le sable fin résonnent comme un appel à la reprise d’un amour oublié. Dans cet endroit pur et sauvage, où chaque souffle est une caresse, ils laissent leurs inhibitions derrière eux, se laissant guider par leur désir rebelle. 

Les vagues viennent lécher la rive, comme pour les encourager dans leur crime passionnel. Chaque étreinte est une attaque délicieuse contre la solitude, chaque baiser une symphonie de plaisirs partagés. Ils se perdent dans l’écho de leurs désirs, se laissant porter par la douceur de la nuit.

Dans leurs yeux, on peut voir la promesse d’un avenir où le temps ne saurait compter. Ils savourent chaque instant, conscient que dans ce monde sauvage, seul l’amour les unit. Sur cette plage, ils sont libres, libres d’explorer les profondeurs de leur passion, libres de s’abandonner l’un à l’autre dans un tourbillon de sensations enivrantes.

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Les oulimots de Dick :

Le péché de chair n’est pas un crime mais, si le temps est universel, la plage que j’en ai pour le consommer n’est pas très étendue et, comme je ne suis plus très jeune, il me faut récupérer longtemps entre deux reprises. 

Cela ne rend pas pour autant ma passion pour elle moins pure et quand j’attaque de la langue son sexe aux poils parfois rebelles, je me dépense sans compter.

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Oulimots 2024S10 : l’autoroute de la contrainte

Mots contraints : Respirer, cœur, autoroute, aveugle, république, explicite, étoile, naissance, bande. 

Les oulimots de Cassis Fraise :

Sur le pont de l’autoroute: Je fais une pose au 200 ASA.

J’appuie sur le déclencheur puis cesse de respirer. 

Je capte la lumière à sa naissance pour un voyage à l’aveugle: pas d’image explicite, je suis ma bonne étoile tout le long de la bande, vers une république de couleurs, bleu blanc cœur.

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Les oulimots de Valérie :

Je ne peux plus respirer. L’air ambiant a fini par nécroser mes poumons. Même mon cœur s’asphyxie, étouffé de la densité des vapeurs cancéreuses, que l’autoroute en contrebas dégage. Aveugle à la douleur lovée dans ma poitrine, je nage le long de l’avenue de la république ; bientôt j’atteindrai le Père Lachaise. Oh, vous pouvez bien vous moquer de cette métaphore funèbre plus qu’explicite ! Peu m’importe, la mort ne sera-t-elle pas toujours l’ultime étoile au firmament de nos attentes ? N’en est-il pas ainsi depuis notre naissance ? La camarde pose sa main osseuse, ferme et douce, sur ma bouche. Je bande à en mourir. 

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Les oulimots de Marie Bulsa :

La naissance de cette étoile m’a rendu presque aveugle. Jamais, je n’avais vu d’aussi grosse explosion. Mon cœur a failli s’arrêter et je n’arrivais plus à respirer. Mon vaisseau est parti en vrille. En me réveillant, j’ai vu une bande lumineuse sur une sorte d’autoroute. Des vaisseaux ? Des vaisseaux sur roue ? Je n’avais jamais vu ça. 

J’ai atterri près de la bande lumineuse et j’ai essayé de parler à quelqu’un. Lui poser des questions. Étions-nous dans une République ? Important pour moi qui me suis enfui d’un monde de répressions. 

Cette personne avait le même langage que moi. Il me répondit que oui, mais que la planète virait à la dictature, retirant la liberté d’expression au peuple et arrêtant toute personne ayant d’autres pensées que les leurs.

Je lui ai demandé en quelle année nous étions et la réponse était explicite. J’avais atterri dans le passé de ce monde affreux, à l’origine des répressions que j’avais fuies.

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

Il faut être aveugle pour ignorer la naissance d’une étoile, au ciel comme à l’opéra.
Parmi ceux de la bande de copains qui prenaient l’autoroute vers le soleil pour respirer et chanter, ta voix nous réchauffait le cœur. Tous plus ou moins rappeurs ou rockers, notre émotion était explicite lorsque ta voix de ténor retentissait. C’était tout autre chose et ça nous transportait.

Puis nous rentrions, désabusés, prendre notre métro à République.

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Les oulimots de Bella Dona :

La naissance d’une Étoile.

Dans L’Autoroute spatiale.

Une bande de graffiteurs y a mis tout son cœur.

Un message explicite qui saute aux yeux, même un aveugle comprendrait.

Ouf la République respire .

Le message est compris.

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Les oulimots d’Hervé B :

La nuit dégoulinait toutes les larmes du ciel, noyant le goudron de cette autoroute déserte à cette heure ci. Je ne voyais plus rien, et les trombes d’eau qui tombaient n’arrangeaient pas ma vision de la route. J’étais devenu aveugle depuis le temps que je la parcourais pour rejoindre Cassis, là ou se trouvais l’autre moitié de mon coeur. J’étais guidé par mon étoile, celle qui de nouveau m’avais permis de respirer, celle qui avait permis ma renaissance, sans que cela soit explicite, presque de façon surnaturelle, et surtout inattendue ! Nous nous étions rencontrés suite à son départ de cette soit disant république qui ne permettait plus de s’exprimer, si ce n’était par la bande et en utilisant des sous entendus connus des seuls initiés.

Il fallait que je redouble de prudence, j’avais toujours cette envie folle de me blottir aux creux de ses bras … De gouter sans cesse ses lèvres, sa peau, le corps chaud de mon amour venu du froid … Et, aveugle sur cette route, il me tardait de plonger dans ses yeux, rejoindre son âme sans laquelle je n’étais rien.

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Quand la bande de copain m’a demandé de la rejoindre, l’un d’eux m’a détaillé de façon explicite comment les rejoindre au bar de l’étoile rue de la république. Heureusement que je n’ai pas dû prendre l’autoroute car, peu confiante en ma conduite, j’aurai eu du mal à respirer, mon cœur aurait battu à cent à l’heure et j’aurais eu peur d’être aveuglée par les phares des voitures dans l’autre sens. Confiante,  je suis passée par les rues piétonnes pour les retrouver et nous avons trinqué tous ensembles. 

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Les oulimots de Gérald :

Avec ma copine et une bande de copains, nous avons décidés de passer la nuit à la belle étoile.                                                                        Ma copine, je l’aime de tout mon coeur. Je ferais n’importe quoi pour elle. Cette amour a pris naissance, il y a maintenant un an. Oui, je sais, on dit que l’amour est aveugle, mais je l’aime à mourir, je ne peux pas être plus explicite.

Après avoir quitté l’autoroute, nous avons pris un petit chemin de terre pour arriver à notre destination. L’endroit est idyllique, en bord de mer. Nous allons en profiter pour prendre l’air marin, le respirer à plein poumons.

Nous nous sommes installés dans les dunes, à l’abri des regards indiscrets, car même si nous sommes en république, la maréchaussée risque de nous expulser.

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Les oulimots de SecretSensualité :

Dans la nuit, nos souffles entrelacés,  

Sur l’autoroute de nos désirs embrasés,  

Ton cœur bat, rythme envoûtant,  

Dans cette république de plaisirs, aveuglants.

Aveuglés par la passion explicite,  

Explorant chaque parcelle, complice,  

Une étoile scintille, témoin complice,  

De la naissance d’un amour, une bande complice.

Respirer ton essence, tendre et précise,  

Dans l’extase de nos sens, on se brise,  

Sur le chemin de nos désirs consumés,  

Dans cette nuit où nos vœux sont exaucés.

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Les oulimots de Dick :

Le Chancelier Palpatine, aveuglé par l’appât du gain, avait fait fi de l’avis des députés de la République et avait décidé de détruire quelques systèmes stellaires à l’aide de l’Etoile Noire afin de faire place nette pour une autoroute intergalactique au cœur de la nébuleuse. 

Était-ce le début de la fin ? Non car une bande d’irréductibles était entrée en résistance et, après quelques tracts pour le moins explicites sur les nuisances d’un tel chantier, avait fini par détruire le funeste vaisseau avec l’aide du Cœur en Or. 

C’était la naissance d’un nouvel espoir : l’univers pouvait respirer.

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Oulimots 2024S09 : la religion de la contrainte

Mots contraints : Religion, évoluer, dernier, brûlure, fleur, jamais, rideau, backroom, noir. 

Les oulimots de Bella Dona :

Bon, aller dans les backrooms ce n’est pas ma tasse de thé, ni ma religion .

Jamais je n’ai pu les fréquenter, désolée.

C’est vrai, on peut toujours évoluer mais c’est le dernier de mes soucis.

Tout n’est jamais tout blanc ni tout noir.

On pourra me le reprocher, peu importe, ça ne fera pas d’effet, même pas une brûlure.

J’ai mieux à faire : le printemps approche, les fleurs pointent leurs bourgeons.

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Les oulimots de Patrice Saucier :

Le monde n’a qu’une religion : l’amour.

Peut-on seulement imaginer pareille révolution ? On en connaît le plan depuis des siècles, mais il nous effraie… Il nous habite d’abord dans la fleur de l’âge, puis s’étiole et disparaît à mesure que nous vieillissons. Cela s’appelle évoluer de reculons !

Lorsque le rideau se refermera sur nous, sur notre présence en ce monde, il sera trop tard. Nous aurons l’éternité pour regretter dans le noir, dans le backroom du Purgatoire ou proche des grandes portes de l’Enfer. Jamais pareille brûlure nous fera autant souffrir… Il aurait fallu celle de l’amour pour vivre intensément et en paix jusqu’au dernier souffle !

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Je suis entrée en religion. Comme quoi, dans la vie, il ne faut jamais dire jamais. J’ai évolué dans ma vie et dans mes relations. Je suis de plus en plus à fleur de peau, à mon écoute, et je me recentre sur le plus important, moi et mon plaisir.

Un soir, il m’a dit que notre relation allait évoluer, il m’a conduit dans la nuit et m’a fait découvrir un lieu dans lequel je n’aurais jamais osé penser aller. Un backroom dans lequel j’ai découvert dans le noir la morsure d’une brûlure à la bougie. Il a déposé de la cire sur mon corps en créant une fresque fidèle à mes courbes. La dernière goutte fut explosive.

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Les oulimots de Gérald :

Quand elle m’a dit qu’elle m’invitait dans un club privé et qu’elle me ferait découvrir des choses nouvelles, j’étais tout émoustillé, mais quand elle m’a parlé de back room et de chambre noire, je me suis quand même posé des questions. Après, ma devise, c’est :  » ne lâche rien, ne renonce jamais « , alors je lui ai dit : “ok Maîtresse, je vous suis”.

 C’est bien, a-t-elle répondu, il faut savoir évoluer, ne pas rester le dernier des idiots, et tu vas voir, je vais te faire grimper aux rideaux.

Il faut que je vous l’avoue, oui je suis soumis à ma Maîtresse et j’aime ça, c’est un peu ma religion. Même si, à certains moments,  je la trouve très sévère. J’ai encore le souvenir des brûlures du fouet de la veille. C’est pour ton éducation, m’avait-elle dit.

Et c’est accompagné de ma Maîtresse que je suis allé dans ce club. L’ambiance était sympa, le gérant offrait une fleur à chaque dame.

Et ce qui c’est passé dans cette chambre, c’est un secret.

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Les oulimots de Marie Bulsa :

Une secte, voilà où il l’avait entraînée. Pas le genre de religion qu’elle aurait aimé épouser. La maison ressemblait franchement à une maison close. Derrière des rideaux se trouvaient des backrooms.

Il la poussa vers l’une des pièces. Elle se retrouva dans le noir complet et pourtant la chambre n’était pas vide.

Puis tout à coup, des bougies s’allumèrent. Une dizaine d’hommes et de femmes l’entouraient. Un couple la poussa sur une table où ils l’attachèrent.

Elle savait que ce moment n’allait pas évoluer dans le bon sens. Elle se mit à crier. Ils la bâillonnèrent.

À cet instant, elle pensa que jamais elle ne sortirait de là vivante et elle avait raison. Elle était piégée.

Ils la dénudèrent et la tapissèrent de fleurs. Puis un à un, ils firent couler la cire sur son corps. Chaque brûlure lui arrachait un cri étouffé par le bâillon.

Elle avait confiance en lui et c’est pourtant lui qui lui ouvrit le buste avec un couteau.

Elle rendit son dernier souffle sous d’horribles souffrances. Le sacrifice était fini. Ils pouvaient tous boire son sang.

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

Tapi derrière des rideaux noirs

Caché au fin fond des backrooms

Dernier libertin sans espoir

Terrifié d’un possible zoom

Il te faut évoluer, connaître la brûlure

Humer les fleurs du mal et vivre la luxure

C’est ta seule religion, celle que Satan confesse

Que jamais tu n’avoues mais que tu vis sans cesse. 

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Les oulimots d’Hervé B :

Jamais je ne pensais pouvoir en arriver là ! Il me suffisait maintenant d’écarter le rideau pour accéder au dernier niveau, la dernière backroom, celle ou le noir absolu n’avait plus aucunes chances d’évoluer ! L’ultime fleur, la plus belle qu’aucun sculpteur, qu’aucun artiste n’ai jamais pu imaginer, même dans ses rêves les plus fous, n’ai pu concevoir, qu’aucune religion n’aurait pu créer, était à la portée de mon esprit, qui, atteint des brûlures de la cogitation intense dont j’avais été le créateur pour en arriver au terme de ce jeu de malade mental, m’appartenait désormais !

Fin de la partie !

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Les oulimots de Valérie :

Oh jamais je ne me suis senti aussi humilié qu’à l’instant, pendant votre stupide interrogatoire ! 

Ce n’est pas que je sois d’une quelconque religion, non, mais j’aime que mon intimité soit préservée, comme protégée d’un épais rideau. Je crois que c’est le cas pour tout le monde, non ? Mais puisque vous voulez tout savoir, je vais lever le voile sur les évènements de ce funeste samedi.

J’ai passé ma dernière nuit de célibataire, avec les amis, au Calypso. Je me rappelle être descendu dans les backrooms, ces coulisses des boîtes gay, où évoluent les hommes en mal de sensations voire de sentiments. C’est là que se jouent et se dénouent rencontres, coups d’un soir ou d’une intense histoire. 

Mais après, c’est un gigantesque trou noir. Pourtant j’ai gardé de cette soirée un souvenir cuisant : l’étrange cicatrice de brûlure en forme de fleur de lys à l’avant-bras…

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Les oulimots de SecretSensualité :

Dans l’obscurité de la backroom, la religion danse,

Évoluer dans les ombres, sous le dernier rideau qui balance.

Une brûlure sacrée, un désir qui s’embrase,

Une fleur interdite éclose dans l’espace.

Jamais résigné, explorant chaque coin noir,

Les péchés enchaînés, dans un jeu d’espoir.

Au-delà des tabous, des limites qui s’érodent,

Sous le pied, la tentation frémit, la passion explose.

Le noir révèle les secrets les plus intimes,

Entre les murs clandestins, nos âmes s’animent.

Religion profane, au rythme du désir,

Dans cette backroom obscure, où l’amour va s’épanouir.

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Les oulimots de Dick :

Il était beau avec cette fleur noire tatouée dans le cou et ses baisers étaient une délicieuse brûlure sur mes lèvres. Alors quand il m’a proposé de franchir le dernier rideau, celui qui amène là d’où l’on ne revient pas intact, je l’ai suivi sans hésiter. 

Ce fut intense mais je ne l’ai jamais regretté et j’évolue désormais dans les backrooms de ma région avec l’aisance de l’habitude et je dirai même que ce qui s’y déroule est devenu ma religion. 

Je suis un ange déchu et j’aime ça.

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Oulimots 2024S08 : une contrainte brute

Mots contraints : Télévision, sourire, attention, encore, début, minuit, projecteur, brut, respirer.

Les oulimots de Nicolaï Drassof :

Attention : cessez de respirer, encore un peu d’attention,  et avec le sourire, s’il vous plaît.

Ce rétro projecteur de télévision va vous procurer un plaisir brut, drôle et subtil du début de soirée à minuit passés. Ne manquez pas la séance !

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Cet hommage a Manouchian, Melinée et leurs compagnons d’armes, retransmis hier soir à la télévision, m’a fait passer dès le début du sourire aux larmes tant j’étais émue. J’en avais même du mal à respirer à certains moments tant je me sentais captivée par ce moment historique. Des hommes qui n’avaient rien fait pour attirer l’attention, qui se battaient pour un idéal, sont morts pour notre pays. Encore à minuit, en tournant dans mon lit je pensais au destin aussi incroyable que funeste de ces hommes et femmes bruts dans leurs idées. Sous la pluie, un projecteur a mis en avant toute leur bravoure  avant qu’ils ne rentrent au Panthéon.

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Les oulimots de Marie Bulsa :

Elle croyait pouvoir accéder au monde du cinéma, avoir toute l’attention d’un public, être une star au milieu des projecteurs.

Au lieu de ça, elle devait déployer son sourire derrière l’écran à minuit, heure où personne ne regarde la télévision.

Elle était pétillante et elle faisait l’effort de se montrer à l’état brut, comme un diamant pas encore taillé. Elle pensait que peut-être elle allait pouvoir faire ses débuts sur le petit écran, dans une émission du soir et pouvoir au bout d’une année, respirer enfin et s’épanouir au cinéma.

Tout cela n’était qu’utopie, elle allait rester derrière cette boîte à faire le pitre tous les soirs, jusqu’à ce qu’un jour le sourire disparaisse de ses lèvres et qu’elle soit licenciée.

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Les oulimots d’Hervé B :

Ecoute, me dit-elle avec un sourire enjôleur, j’exerce un métier qui peut être te plaira … Allume la télévision sur le canal 24, mais attention, pas avant minuit ! Rentré chez moi, j’avais éteint le projecteur qui trônait au milieu de la pièce, et encore tout tremblant d’excitation, ou de peur, je ne savais pas encore à quoi m’attendre, le ton sur lequel elle m’avait indiqué ce qu’il fallait que je fasse ayant été brut de décoffrage, j’attendis le début de l’émission, sans respirer … Les premières images ne laissèrent aucun doute quant à son activité. Elle faisait dans la pornographie …

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Les oulimots de Dopamine :

Minuit vient de sonner mais ce n’est pas pour autant que je peux respirer car les mœurs ont changé depuis mon adolescence et cette heure ne marque plus la fin de la soirée mais son début.

Bref, je vais encore passer ma nuit devant les documentaires animaliers à la télévision à me dire que, bien que je lui aie demandé de faire attention, elle va s’enquilller des hectolitres de champagne brut, offerts par des vieux beaux au sourire refait, sous les feux des projecteurs. 

Je ne lui ferai pas moins un café quand elle rentrera à l’aube, la mine défaite. Parce que je l’aime ma fille. 

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Les oulimots de Bella Dona :

Quelles contraintes !

Passer à la télévision, apprendre à sourire, faire attention à la gestuelle, bien articuler, bien respirer et ce n’est que le début.

Invitée à l’émission « Brut » qui est diffusée à partir de minuit, j’angoisse.

Encore un truc qui m’est tombé dessus et auquel je ne m’attendais pas.

J’ai horreur d’être sous le feu des projecteurs.

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Les oulimots de Gérald :

Je suis de moins en moins devant ma télévision, les programmes me désespèrent, aucun n’attire mon attention. Je préfère lire un bon roman policier, ou le héros est du genre brut de décoffrage, je peux lire des heures durant bien après minuit. Ou encore mieux, allumer mon projecteur et regarder une des vidéos que j’ai tourné avec ma caméra.

J’aime revisionner mes films, retrouver celle que j’aime, ses yeux bleus, son sourire, la voir courir dans sa montagne, respirer à plein poumons. Je la regarde amoureusement encore et encore du début à la fin du film.

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Les oulimots de Valérie :

Il est bientôt minuit et je suis encore devant la télévision. Soudain j’entends respirer, tout près de mon oreille. C’est comme un souffle dans mon cou. Comme si quelqu’un était assis là, à côté de moi, sur ce canapé qui, comme moi, n’en est plus à ses débuts… Mon attention aiguisée au maximum, je frissonne. Même mon sourire, jusqu’alors figé, commence à s’effacer. Des gouttes de sueur perlent à mon front, des gouttes de peur. Les yeux clos dans mon effort de concentration extrême à identifier l’origine de cette intrusion auditive dans mon univers, je tente de stopper les images de violence brute que mon projecteur mental m’envoie.

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Les oulimots de Dick :

Elle a fait ses débuts devant la caméra pour le fun et elle en veut encore parce qu’elle a adoré se retrouver sous les feux des projecteurs, guidée par un réalisateur et accompagnée par des acteurs chevronnés et pleins d’attentions. J’ai tout de même mieux respiré en voyant son sourire quand nous sommes repartis des studios parce que le scénario était un peu brut de décoffrage et la production destinée à passer à minuit sur une chaîne de télévision cryptée le premier samedi du mois.

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