Mots contraints : Émotion, jouet, grenier, fumée, machine, autoroute, tornade, secouer, dard.
Les oulimots de Hypatia de S :
Je quittai l’autoroute que j’avais arpentée sur des kilomètres. Une seule chose accaparait mon esprit : allais-je le retrouver ?
Lorsque je m’engageai dans la pénombre qui enveloppait le rez-de-chaussée, je dus secouer ma tête et tout mon corps pour me persuader que j’étais bel et bien de retour. Je ne prêtai aucune attention au manoir et me jetai dans les escaliers afin de gagner le grenier le plus vite possible. Une émotion soudaine et violente pressa ma poitrine, à l’instar du dard de l’insecte qui perce la chair et irradie de douleur la zone alentour.
C’est là, dans la relative obscurité tout juste déchirée par quelques percées lumineuses, que je le vis. Ce jouet, cette petite machine à bonheur, m’attendait sous une épaisse couche de poussière et d’oubli. C’est alors qu’une odeur âcre de fumée arriva à mes narines. Je fondis sur la lucarne, unique liaison avec l’extérieur, et m’aperçus que des flammes rongeaient allègrement les étages inférieurs. La tornade de feu me rejoignit plus vite que je ne l’avais imaginé. Je serrai le jouet contre moi et fermai les yeux.
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Les oulimots d’Elisa Stark :
Que d’émotions, j’étais dans le grenier à ranger des jouets, des machines à coudre et des rails pour construire des autoroutes pour les petites voitures quand, telle une tornade, une guêpe a agité son dard devant mon nez. J’en suis tombée à la renverse et une fumée épaisse de poussière l’a éloignée de moi et de mon visage.
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Les oulimots d’un Joueur Parisien :
Non sans quelque émotion, il avait trouvé un jouet oublié dans un coin obscur du grenier. Un jouet non point un de ces trains miniatures émettant sifflet et fumée, ou bien quelque machine étrange destinée à parcourir une autoroute postapocalyptique. Un jouet pour des jeux d’adulte suscitant une tornade d’envies si bien que quelques instants plus tard il jouait intensément tant et si bien qu’il finit par secouer son dard.
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Les oulimots d’Hervé B :
La cheminée qu’elle avait été allumée il y a tout juste une heure, une tornade sur l’autoroute ne lui avait pas permis d’arriver plus tôt, refoulait une fumée acre des plus désagréable et nocive. Il fallait qu’elle monte au grenier, le seul endroit qui permettait de voir si aucun nid n’était responsable de sa future asphyxie, le retard ayant fait tomber la nuit plus tôt que prévu et ne lui ayant pas permis de voir le haut de la cheminée. N’ayant rien remarqué de gênant, elle allait redescendre quand elle remarqua l’étrange machine, le soit disant jouet, qui lui fit revenir une émotion aussi soudaine que violente. Les frissons qui se mettaient à la secouer la firent redescendre dare-dare. Ce n’était pas un jouet, mais une arbalète dont le dard avait transpercé son frère, alors qu’il manipulait cette arme.
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Les oulimots de Bella Dona :
Mais quel dard m’a piqué ?
Que d’émotions !
Ranger le grenier et ça un jour de tornade.
Les combles sont secoués par le tumulte du vent.
Peu importe, il faut déménager, une autoroute sera construite à proximité.
Dans les caisses, des jouets, une machine à coudre miniature et beaucoup de choses inutiles qui partiront en fumée.
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Les oulimots de Dick :
C’est avec une émotion non dissimulée que je La regarde fixer l’énorme jouet qu’Elle me destine sur la fucking machine qui se trouve dans Son grenier transformé en donjon pour l’occasion.
- Je vais mettre l’intensité au maximum et tu vas te faire secouer pire que par une tornade quand ce gros dard te forera le fondement.
Inutile de me cacher derrière un écran de fumée, la perspective de savoir mon cul devenir une autoroute à gode me remplit de joie et je ne La remercierai jamais assez de rendre la chose possible.
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Les oulimots de Nicolaï Drassof :
Voyage anodin
J’ai pris l’autoroute pour plus de sécurité
Une guêpe était endormie sur la plage arrière
Éveillée, elle me menace de son dard.
Je panique.
Secouée par une tornade de sensations, je ne maîtrise plus rien.
Stop. Je roule une…cigarette, pour me calmer.
La fumée m’emporte.
Je me vois dans le grenier de grand-mère, lieu de mes premières transgressions.
Tourbillon de remords, puis je m’apaise.
La guêpe, écœurée de mon dédain, s’est envolée
Je reprends la route.
Rien ne s’est passé.
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Les oulimots d’Audrée M :
Avec émotion, je grimpais à l’échelle pour accéder au grenier. Mansardée, la pièce offrait, depuis une lucarne opacifiée de crasse, une vue d’ensemble sur l’autoroute parée de multiples lumières clignotantes. Je ne m’y attardais pas ; comme une tornade, je déballais les jouets rangés dans des coffres poussiéreux ; des poupées de chiffons, des soldats de plomb, des osselets, un diabolo et d’autres merveilles encore. Je reculais les pieds en laissant tomber un jeu de fléchettes pour éviter de me blesser avec leurs dards. Dans mon émerveillement, je ne remarquai pas tout de suite le double fond de la caisse en bois. Avec peine, je soulevais la planchette recouverte de papier peint et plaquais, sur mon visage, une main pour me protéger de la fumée que dégageait soudainement le coffre. Peu inquiétée par ce phénomène étrange, je secouais la main pour dissiper l’épais écran de fumée qui, ma foi, ne sentait franchement pas la rose. Enfin, je penchais à nouveau la tête au-dessus du coffre pour découvrir une machine dont je ne reconnaissais pas l’apparence. Impossible de la soulever, pas de bouton marche/arrêt, pas de prise, pas d’interrupteur, pas de….
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Les oulimots de Gérald :
Je suis dans les bouchons. Une machine agricole dégageant un épais nuage de fumée bloque la route. Et là, je repense à elle, son coup de fil.
Je suis encore sous le coup de l’émotion à la suite de son appel me disant qu’elle veut me revoir. Il faut dire que c’est une vraie tornade cette fille avec ses jolis yeux bleus, et quand elle m’a dit au téléphone qu’elle avait envie de moi, de m’enfiler son dard, comprenez son gode, j’étais tout excité et même si j’ai quelquefois l’impression d’être son jouet, la dernière fois que l’ont sait vu, elle m’a enfermée dans son grenier toute une nuit. J’ai trop envie de la retrouver.
Nul besoin de me secouer, j’ai aussitôt pris la voiture pour rejoindre l’autoroute et prendre la direction du sud.
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Les oulimots de Marie Bulsa :
Je venais de rompre avec mon petit ami qui n’avait rien trouvé de mieux que de planter son dard dans ma meilleure amie, dans le grenier de ma maison. Cela a eu sur moi l’effet d’une tornade. Je les ai mis dehors sans même leur laisser le temps de se rhabiller. Je n’étais rien qu’une jolie poupée, un jouet sexuel pour lui. Mes émotions ont pris le dessus, et j’ai tout plaqué. Je me suis secouée comme un prunier et je me suis dit «ma fille, tu vas prendre ta voiture et filer aussi loin que tu peux». Tous mes projets d’avenir étaient partis en fumée. Il faisait nuit et j’étais fatiguée de rouler sans m’arrêter. J’ai stoppé mon véhicule sur une aire d’autoroute déserte et là j’ai vu cette machine par terre qui clignotait et faisait des petits cliquetis. J’ai ramassé l’objet perdu. Une idée stupide m’est venue et si cette petite machine exauçait des vœux. « Être heureuse avec un homme bien pour de bon » puis j’ai rencontré l’homme de ma vie. La machine fonctionnait, c’était incroyable ! Je la regardais ce matin en l’activant, «quel dernier vœu ? Et si mon ex-petit ami disparaissait !»
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