Oulimots 2024S13 : une contrainte en marmelade

Mots contraints : Débris, discipline, question, second, swing, océan, marmelade, parfait, demander. 

Les oulimots de Cassis Fraise :

Il commanda son Martini et deux olives, au shaker pas à la cuiller. Elle pris, sans le demander, un Gin tonic concombre, puis un peu de marmelade pour y tremper un doigt puis un second. 

Ils se dirigèrent vers le practice, il laissa tomber ses balles et se baissa pour ramasser les débris d’un ancien tee. Elle pris son club et frappa les balles en direction du premier trou vers l’océan. 

C’est sans doute une question de discipline et de degré, cependant avec ou sans contrainte elle avait un swing parfait !

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Les oulimots de Dopamine :

Ces vieux débris qui n’ont que ça à foutre, de travailler leur swing entre deux cocktails au club house, ça me met la gerbe. Surtout quand, dans un second temps, ils commencent à évoquer la question de la discipline pour à peu près tout ce qui n’est pas comme eux. Bref, pas la peine de me le demander, il y a un océan entre eux et moi, même si j’évolue dans leur monde parfait où même la marmelade reste sagement sur les tartines 

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Les oulimots de Valérie :

Année 1 : Il est si beau, si gentil, si parfait, en un mot ! Dès que je le vois, j’ai les jambes en marmelade, il n’est plus question de réfléchir, d’aligner deux pensées cohérentes, j’évite de me demander quels sont ses défauts…

Année 8,5 : C’est quoi, ses qualités, déjà ? Je vous jure, en une seconde il m’énerve, j’ai parfois envie d’aller voir ailleurs s’il y est ! Mais je reste, bien sûr, on m’a inculqué la discipline, à moi, monsieur ! Alors je me plie à ses diktats mais la révolution gronde…

Année 23,7 : Trop, c’est trop. Aujourd’hui ma colère ne connaît plus de limites. Bienvenue au club ! D’un swing je l’étale par terre ! Un second en pleine tête et je l’achève ! Il n’est plus qu’un débris, enfin ! C’est un flot de soulagement, de liberté qui me gagne par vagues puissantes. Je suis incapable d’analyser mes émotions en cet instant, elles me submergent telles un tsunami, une éruption sous-marine au coeur de mon océan intime.

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Ils ont essayé de me rouler dans la marmelade. Quand je suis rentrée à la maison, j’ai vu des débris dans le salon, la fenêtre avait été cassée. J’ai appelé ma troupe d’enfants pour mener l’enquête. J’ai d’abord posé des questions, leur ai demandé de se dénoncer, puis j’ai abordé les notions de discipline en disant que ça allait swinguer. Tout paraissait fonctionner, je voyais même le second plus jeune avoir la lèvre qui tremblait. Mais quand il m’a dit “c’est moi” avec ses grands yeux couleur océan, j’ai fondu et je lui ai dit que c’était bien d’assumer et que maintenant il ne lui restait plus qu’à tout nettoyer.

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Les oulimots d’Hervé B :

L’océan qui s’était déchaîné la nuit précédente, avait cessé de charrier des débris sur la plage, qui ressemblait maintenant à un champ de bataille sur lequel une armée d’écologistes en colère aurait déversée toutes les poubelles des alentours, chargées d’une bouillie informe genre marmelade, déchets étant restés au fond de ces dites poubelles pendant trois mois sous la pluie le vent le froid, le soleil, à l’air libre en fait ! Les vagues, ce matin, étaient rythmées d’un battement régulier qui me faisait me remémorer immanquablement ce morceau de jazz dont le swing, du morceau et de cette période de ma vie, étaient parfait. 

Il ne fallait pas me demander des précisions, ce n’était pas le moment, ni la question à laquelle je devait, et ma retraite, et éventuellement l’émergence de la réponse, car ma réflexion devait se faire dans le calme et la discipline. Un second plan de bataille auquel le clapotis des vagues allait faciliter l’émergence.

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Les oulimots de Gérald :

J’essaie d’être en pleine forme et en bonne santé, alors, question discipline, je ne plaisante pas. En premier lieu, je fais du sport, footing, vélo, et surtout natation, je suis devenu un vrai pro, je pourrai traverser des océans, bon, j’exagère un peu. Et en second, je surveille mon alimentation. Terminé les sucreries, les confitures et les marmelades.

En plus, ma copine m’a fait découvrir le swing, une danse qui fait bien travailler le corps et cela me change un peu, j’aime bien.  Bon, ok, mon style est loin d’être parfait, mais vous pouvez lui demander, je fais des efforts.

Ma chérie, qui a toujours le mot pour rire se plaît à me dire qu’elle veut un amant en pleine possession de tous ses moyens, et non un vieux débris.

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Les oulimots de Bella Dona :

Un océan de marmelade swingue et déferle sur des vagues de sucre.

Ça va,

Ça vient,

Aucune discipline .

Des débris de sucre parsèment la surface gélifiée.

Il me vient une seule question.

Je me demande quand viendra la seconde vague de ce tsunami.

J’adore ce manga, le décor est parfait. 

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Les oulimots de Marie Bulsa :

Je n’étais plus sûre de moi. Je me suis toujours sentie comme un débris que personne ne sait où jeter. C’était à se demander ce que je faisais ici.

Je suis allée me ressourcer face à l’Océan et là comme une révélation, j’ai réalisé qu’il n’était plus question de me défiler, de me laisser intimider.

J’ai donné un second souffle à ma carrière, à ma vie.

Je voulais être, moi, séduisante. J’ai repris le chant et la danse, des disciplines complémentaires et difficiles. J’ai travaillé comme une forcenée pour une place de choix au moulin rouge.

Et là, sous les projecteurs, j’ai chanté « Lady marmelade ». J’avais le swing dans la peau. La salle était en émoi.  C’était parfait ! C’était de nouveau moi !

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Les oulimots de SecretSensualité :

Au crépuscule, alors que les derniers rayons du soleil se dissipent à l’horizon, nous nous retrouvons sur la plage déserte, parmi les débris de coquillages éparpillés comme des témoins muets de notre amour naissant. Dans cet instant suspendu, la discipline de nos désirs s’efface devant l’océan de passion qui nous submerge.

Une question muette flotte entre nous, un désir ardent de comprendre les mystères de l’autre, de percer les secrets cachés derrière chaque regard, chaque sourire en coin. Et dans ce jeu enivrant, chaque mot devient une caresse, chaque silence une promesse.

Au second où nos regards se croisent, un frisson parcourt nos corps comme une décharge électrique, nous poussant l’un vers l’autre dans un élan irrésistible. Nos âmes se rejoignent dans un parfait accord, nos cœurs battent à l’unisson, emportés par le même rythme enivrant.

Le swing de nos corps s’accorde au murmure des vagues qui viennent lécher le rivage, comme une mélodie enivrante qui nous emporte vers des sommets insoupçonnés de plaisir. Et dans cette danse envoûtante, nous nous abandonnons à la douceur de l’instant présent, savourant chaque sensation comme une délicieuse marmelade de désir.

Il n’y a rien à demander, rien à souhaiter de plus dans cet instant de perfection, où nos corps fusionnent dans une étreinte passionnée, scellant notre amour dans un éclat de félicité éternelle.

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Les oulimots de Dick :

Tout a commencé quand un jour, par curiosité, j’ai acheté un exemplaire de swing magazine à mon tabac presse. Il y avait donc des gens pour qui le concept du couple parfait passait par le mélange avec d’autres. C’était trop pour moi, j’ai caché la revue sous une pile en espérant que ma femme ne la trouve pas mais, fatalement, elle est tombée dessus 

“La question du libertinage te préoccupe ? Il fallait me demander. Je dois t’avouer que c’est une discipline que j’ai pratiquée avant d’être avec toi et qui me manque un peu.”

Cette révélation m’a mis le cœur en marmelade dans un premier temps mais elle a su trouver les mots justes et de ces débris est venu un nouvel élan. J’aime désormais la voir dans un état second, extatique, se faire noyer dans un océan de foutre avant d’y apporter la touche finale.

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Oulimots 2024S11 : une pure contrainte

Mots contraints : Crime, universel, plage, jeune, reprise, pur, attaque, rebelle, compter. 

Les oulimots de Guillain Méjane :

Sur une plage déserte, un jeune homme rebelle comptait les étoiles, cherchant un signe universel pour guider sa prochaine attaque. Il n’était pas un criminel par nature, mais par nécessité, poussé par un monde impur qui ne lui laissait pas d’autre choix. La reprise de sa liberté était à ce prix. Chaque vague qui s’écrasait sur le rivage lui rappelait que la vie continue, malgré les erreurs du passé. Il savait que le temps était venu de laver son âme et de repartir à zéro, purifié par l’écume salée. Ce soir, il allait changer le cours de son histoire.

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

A le reprise du combat,les plus jeunes, les plus rebelles, les plus purs de la troupe attaquent à leur tour.

Leurs adversaires, pros du crime et adeptes de l’universelle connerie, sont en train de compter les victimes dans leurs rangs comme, un peu plus tôt, on a dénombré les corps alignés sur la plage.

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Les oulimots d’Elisa Stark :

La reprise de cette chanson par ces jeunes musiciens doit être considérée comme un crime. Ils ont remplacé des plages entières de notes par d’autres, ce qui dénature complètement ce pur morceau universel. Quand on se veut rebelle et qu’on s’attaque à un monument de la chanson, il faut quand même compter sur le morceau initial et ne pas en faire n’importe quoi.

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Les oulimots d’Hervé B :

Le Temps Universel

Il avait tellement bien calculé son coup qu’il était persuadé que son crime ne trouverait aucune explication vérifiable. Les probabilités que quelqu’un se rende compte que, grâce au moyen qu’il avait trouvé pour faire avancer toutes les horloges qui donnaient le temps universel, étaient de l’ordre du milliardième de chances sur deux ou trois !!! Son crime ne pourrait être découvert, les heures ne correspondaient plus ! Il fallait aussi compter sur la chance, qui, jusqu’ici, ne lui avait jamais fait défaut. L’esprit rebelle qui l’animait faciliterait la reprise et la suite de ses activités, cette plage déserte lui procurant un abri des plus sûr. Et même si un soupçon se portait sur lui, son jeune âge et son minois d’ange le discréditerait. Personne ne pourrait penser qu’un visage aussi pur ait put concocter une attaque aussi machiavélique ! Il se leva, jeta un coup d’oeil à la femme presque nue allongée à ses côtés, courut plonger dans cette anse d’eau bleue infestée de requin … L’adrénaline le motiverait toujours.

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Les oulimots de Bella Dona :

Une reprise du Crime sur la Plage a été tournée cet automne.

Un pur thriller faisant l’apologie du rebelle universel : un jeune qui attaque les personnes âgées et qui dépense sans compter son butin.

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Les oulimots de Valérie :

Attaque cardiaque suspecte ou meurtre odieux sur la plage du Nord ?” Voici les gros titres que ne manqueront pas de placarder, pleine page, les torchons à scandale de demain matin. Le cadavre ambigu que l’inspecteur Abby a sous les yeux est celui d’un homme jeune encore. Son visage aux traits purs porte, dans la mort, un faux air rebelle qui émeut l’enquêtrice. Encore un qui acru pouvoir tricher avec la Grande Faucheuse… Quel gâchis !

Pourtant Abby Road en a vu, des macchabées, à ne plus pouvoir les compter. Mais force est d’admettre que le crime est universel et se renouvelle inlassablement. Maintenant qu’elle y pense, elle a déjà observé ce rictus étrange, figé pour l’éternité, à différentes reprises. Mulholland Drive. Paris, Texas. Hiroshima mon amour. New York, New York…

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Les oulimots de Dopamine :

Je regarde les gens dépenser sans compter pour se sentir rebelles et je me dis que ce monde va finir par me faire avoir une attaque.

Ce qu’ils croient être éthique n’est en fait que du pur marketing et la promesse d’une belle reprise sur ce qu’ils ont les pousse à en vouloir toujours plus. 

On pourrait croire que cela ne touche que les plus jeunes, victimes des paillettes d’influenceurs qui se prélassent sur des plages artificielles à Dubai, mais non, le phénomène est universel. 

Ces cons ne voient pas que leur surconsommation est un crime contre l’humanité alors qu’ils crèvent. 

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Les oulimots de Gérald :

Ma liberté.

Je suis quelqu’un de très sage, de très pur, quelqu’un sur qui on peut compter. Mais, il m’arrive parfois d’être un peu rebelle, surtout quand on s’attaque à ce que j’aime le plus, ma liberté.

C’est même pour moi, un crime de lèse-majesté que de vouloir me supprimer cette liberté.

Elle ne date pas d’aujourd’hui, déjà, tout jeune, elle était ancrée au plus profond de moi. Et maintenant, elle n’est que la reprise d’un désir réel et tellement espéré. Et, c’est quand je me promène seul sur la plage que je la ressent vraiment. La liberté devrait être la même pour tout le monde, elle se doit d’être universelle.

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Les oulimots de Marie Bulsa :

J’étais venu me ressourcer un mois, car comme disait le médecin, mon mal était universel et seul une coupure pouvait le soigner. J’étais jeune et à part ma dépression, j’étais en pleine forme. 

Il me restait une semaine avant la reprise de mon travail. Alors je ne pouvais compter que sur moi-même pour me sentir mieux.

Cette plage était si paradisiaque. Un rêve.  

Puis les rois du crime organisé ont tout gâché. Des rebelles purs et durs ont investi l’hôtel pour faire des otages. 

Ils nous hurlaient dessus dans leur langue qui ne m’était pas familière. 

Je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai lancé une attaque contre l’un d’eux. Ils étaient nombreux et m’ont mitraillé. Et me voilà maintenant au sol me vidant de mon sang. Les gens hurlant autour de moi. Pourquoi avais-je fait ça ? Peut-etre que je me sentais plus fort ? Je crois que je ne le saurai jamais car je suis déjà presque mort.

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Les oulimots de SecretSensualité :

Sur une plage isolée, baignée par la lueur argentée de la lune, deux âmes jeunes se rencontrent dans un universel ballet d’émotions. Leurs pas dans le sable fin résonnent comme un appel à la reprise d’un amour oublié. Dans cet endroit pur et sauvage, où chaque souffle est une caresse, ils laissent leurs inhibitions derrière eux, se laissant guider par leur désir rebelle. 

Les vagues viennent lécher la rive, comme pour les encourager dans leur crime passionnel. Chaque étreinte est une attaque délicieuse contre la solitude, chaque baiser une symphonie de plaisirs partagés. Ils se perdent dans l’écho de leurs désirs, se laissant porter par la douceur de la nuit.

Dans leurs yeux, on peut voir la promesse d’un avenir où le temps ne saurait compter. Ils savourent chaque instant, conscient que dans ce monde sauvage, seul l’amour les unit. Sur cette plage, ils sont libres, libres d’explorer les profondeurs de leur passion, libres de s’abandonner l’un à l’autre dans un tourbillon de sensations enivrantes.

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Les oulimots de Dick :

Le péché de chair n’est pas un crime mais, si le temps est universel, la plage que j’en ai pour le consommer n’est pas très étendue et, comme je ne suis plus très jeune, il me faut récupérer longtemps entre deux reprises. 

Cela ne rend pas pour autant ma passion pour elle moins pure et quand j’attaque de la langue son sexe aux poils parfois rebelles, je me dépense sans compter.

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Oulimots 2024S10 : l’autoroute de la contrainte

Mots contraints : Respirer, cœur, autoroute, aveugle, république, explicite, étoile, naissance, bande. 

Les oulimots de Cassis Fraise :

Sur le pont de l’autoroute: Je fais une pose au 200 ASA.

J’appuie sur le déclencheur puis cesse de respirer. 

Je capte la lumière à sa naissance pour un voyage à l’aveugle: pas d’image explicite, je suis ma bonne étoile tout le long de la bande, vers une république de couleurs, bleu blanc cœur.

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Les oulimots de Valérie :

Je ne peux plus respirer. L’air ambiant a fini par nécroser mes poumons. Même mon cœur s’asphyxie, étouffé de la densité des vapeurs cancéreuses, que l’autoroute en contrebas dégage. Aveugle à la douleur lovée dans ma poitrine, je nage le long de l’avenue de la république ; bientôt j’atteindrai le Père Lachaise. Oh, vous pouvez bien vous moquer de cette métaphore funèbre plus qu’explicite ! Peu m’importe, la mort ne sera-t-elle pas toujours l’ultime étoile au firmament de nos attentes ? N’en est-il pas ainsi depuis notre naissance ? La camarde pose sa main osseuse, ferme et douce, sur ma bouche. Je bande à en mourir. 

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Les oulimots de Marie Bulsa :

La naissance de cette étoile m’a rendu presque aveugle. Jamais, je n’avais vu d’aussi grosse explosion. Mon cœur a failli s’arrêter et je n’arrivais plus à respirer. Mon vaisseau est parti en vrille. En me réveillant, j’ai vu une bande lumineuse sur une sorte d’autoroute. Des vaisseaux ? Des vaisseaux sur roue ? Je n’avais jamais vu ça. 

J’ai atterri près de la bande lumineuse et j’ai essayé de parler à quelqu’un. Lui poser des questions. Étions-nous dans une République ? Important pour moi qui me suis enfui d’un monde de répressions. 

Cette personne avait le même langage que moi. Il me répondit que oui, mais que la planète virait à la dictature, retirant la liberté d’expression au peuple et arrêtant toute personne ayant d’autres pensées que les leurs.

Je lui ai demandé en quelle année nous étions et la réponse était explicite. J’avais atterri dans le passé de ce monde affreux, à l’origine des répressions que j’avais fuies.

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

Il faut être aveugle pour ignorer la naissance d’une étoile, au ciel comme à l’opéra.
Parmi ceux de la bande de copains qui prenaient l’autoroute vers le soleil pour respirer et chanter, ta voix nous réchauffait le cœur. Tous plus ou moins rappeurs ou rockers, notre émotion était explicite lorsque ta voix de ténor retentissait. C’était tout autre chose et ça nous transportait.

Puis nous rentrions, désabusés, prendre notre métro à République.

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Les oulimots de Bella Dona :

La naissance d’une Étoile.

Dans L’Autoroute spatiale.

Une bande de graffiteurs y a mis tout son cœur.

Un message explicite qui saute aux yeux, même un aveugle comprendrait.

Ouf la République respire .

Le message est compris.

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Les oulimots d’Hervé B :

La nuit dégoulinait toutes les larmes du ciel, noyant le goudron de cette autoroute déserte à cette heure ci. Je ne voyais plus rien, et les trombes d’eau qui tombaient n’arrangeaient pas ma vision de la route. J’étais devenu aveugle depuis le temps que je la parcourais pour rejoindre Cassis, là ou se trouvais l’autre moitié de mon coeur. J’étais guidé par mon étoile, celle qui de nouveau m’avais permis de respirer, celle qui avait permis ma renaissance, sans que cela soit explicite, presque de façon surnaturelle, et surtout inattendue ! Nous nous étions rencontrés suite à son départ de cette soit disant république qui ne permettait plus de s’exprimer, si ce n’était par la bande et en utilisant des sous entendus connus des seuls initiés.

Il fallait que je redouble de prudence, j’avais toujours cette envie folle de me blottir aux creux de ses bras … De gouter sans cesse ses lèvres, sa peau, le corps chaud de mon amour venu du froid … Et, aveugle sur cette route, il me tardait de plonger dans ses yeux, rejoindre son âme sans laquelle je n’étais rien.

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Quand la bande de copain m’a demandé de la rejoindre, l’un d’eux m’a détaillé de façon explicite comment les rejoindre au bar de l’étoile rue de la république. Heureusement que je n’ai pas dû prendre l’autoroute car, peu confiante en ma conduite, j’aurai eu du mal à respirer, mon cœur aurait battu à cent à l’heure et j’aurais eu peur d’être aveuglée par les phares des voitures dans l’autre sens. Confiante,  je suis passée par les rues piétonnes pour les retrouver et nous avons trinqué tous ensembles. 

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Les oulimots de Gérald :

Avec ma copine et une bande de copains, nous avons décidés de passer la nuit à la belle étoile.                                                                        Ma copine, je l’aime de tout mon coeur. Je ferais n’importe quoi pour elle. Cette amour a pris naissance, il y a maintenant un an. Oui, je sais, on dit que l’amour est aveugle, mais je l’aime à mourir, je ne peux pas être plus explicite.

Après avoir quitté l’autoroute, nous avons pris un petit chemin de terre pour arriver à notre destination. L’endroit est idyllique, en bord de mer. Nous allons en profiter pour prendre l’air marin, le respirer à plein poumons.

Nous nous sommes installés dans les dunes, à l’abri des regards indiscrets, car même si nous sommes en république, la maréchaussée risque de nous expulser.

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Les oulimots de SecretSensualité :

Dans la nuit, nos souffles entrelacés,  

Sur l’autoroute de nos désirs embrasés,  

Ton cœur bat, rythme envoûtant,  

Dans cette république de plaisirs, aveuglants.

Aveuglés par la passion explicite,  

Explorant chaque parcelle, complice,  

Une étoile scintille, témoin complice,  

De la naissance d’un amour, une bande complice.

Respirer ton essence, tendre et précise,  

Dans l’extase de nos sens, on se brise,  

Sur le chemin de nos désirs consumés,  

Dans cette nuit où nos vœux sont exaucés.

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Les oulimots de Dick :

Le Chancelier Palpatine, aveuglé par l’appât du gain, avait fait fi de l’avis des députés de la République et avait décidé de détruire quelques systèmes stellaires à l’aide de l’Etoile Noire afin de faire place nette pour une autoroute intergalactique au cœur de la nébuleuse. 

Était-ce le début de la fin ? Non car une bande d’irréductibles était entrée en résistance et, après quelques tracts pour le moins explicites sur les nuisances d’un tel chantier, avait fini par détruire le funeste vaisseau avec l’aide du Cœur en Or. 

C’était la naissance d’un nouvel espoir : l’univers pouvait respirer.

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