Oulimots 2024S11 : une pure contrainte

Mots contraints : Crime, universel, plage, jeune, reprise, pur, attaque, rebelle, compter. 

Les oulimots de Guillain Méjane :

Sur une plage déserte, un jeune homme rebelle comptait les étoiles, cherchant un signe universel pour guider sa prochaine attaque. Il n’était pas un criminel par nature, mais par nécessité, poussé par un monde impur qui ne lui laissait pas d’autre choix. La reprise de sa liberté était à ce prix. Chaque vague qui s’écrasait sur le rivage lui rappelait que la vie continue, malgré les erreurs du passé. Il savait que le temps était venu de laver son âme et de repartir à zéro, purifié par l’écume salée. Ce soir, il allait changer le cours de son histoire.

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

A le reprise du combat,les plus jeunes, les plus rebelles, les plus purs de la troupe attaquent à leur tour.

Leurs adversaires, pros du crime et adeptes de l’universelle connerie, sont en train de compter les victimes dans leurs rangs comme, un peu plus tôt, on a dénombré les corps alignés sur la plage.

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Les oulimots d’Elisa Stark :

La reprise de cette chanson par ces jeunes musiciens doit être considérée comme un crime. Ils ont remplacé des plages entières de notes par d’autres, ce qui dénature complètement ce pur morceau universel. Quand on se veut rebelle et qu’on s’attaque à un monument de la chanson, il faut quand même compter sur le morceau initial et ne pas en faire n’importe quoi.

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Les oulimots d’Hervé B :

Le Temps Universel

Il avait tellement bien calculé son coup qu’il était persuadé que son crime ne trouverait aucune explication vérifiable. Les probabilités que quelqu’un se rende compte que, grâce au moyen qu’il avait trouvé pour faire avancer toutes les horloges qui donnaient le temps universel, étaient de l’ordre du milliardième de chances sur deux ou trois !!! Son crime ne pourrait être découvert, les heures ne correspondaient plus ! Il fallait aussi compter sur la chance, qui, jusqu’ici, ne lui avait jamais fait défaut. L’esprit rebelle qui l’animait faciliterait la reprise et la suite de ses activités, cette plage déserte lui procurant un abri des plus sûr. Et même si un soupçon se portait sur lui, son jeune âge et son minois d’ange le discréditerait. Personne ne pourrait penser qu’un visage aussi pur ait put concocter une attaque aussi machiavélique ! Il se leva, jeta un coup d’oeil à la femme presque nue allongée à ses côtés, courut plonger dans cette anse d’eau bleue infestée de requin … L’adrénaline le motiverait toujours.

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Les oulimots de Bella Dona :

Une reprise du Crime sur la Plage a été tournée cet automne.

Un pur thriller faisant l’apologie du rebelle universel : un jeune qui attaque les personnes âgées et qui dépense sans compter son butin.

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Les oulimots de Valérie :

Attaque cardiaque suspecte ou meurtre odieux sur la plage du Nord ?” Voici les gros titres que ne manqueront pas de placarder, pleine page, les torchons à scandale de demain matin. Le cadavre ambigu que l’inspecteur Abby a sous les yeux est celui d’un homme jeune encore. Son visage aux traits purs porte, dans la mort, un faux air rebelle qui émeut l’enquêtrice. Encore un qui acru pouvoir tricher avec la Grande Faucheuse… Quel gâchis !

Pourtant Abby Road en a vu, des macchabées, à ne plus pouvoir les compter. Mais force est d’admettre que le crime est universel et se renouvelle inlassablement. Maintenant qu’elle y pense, elle a déjà observé ce rictus étrange, figé pour l’éternité, à différentes reprises. Mulholland Drive. Paris, Texas. Hiroshima mon amour. New York, New York…

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Les oulimots de Dopamine :

Je regarde les gens dépenser sans compter pour se sentir rebelles et je me dis que ce monde va finir par me faire avoir une attaque.

Ce qu’ils croient être éthique n’est en fait que du pur marketing et la promesse d’une belle reprise sur ce qu’ils ont les pousse à en vouloir toujours plus. 

On pourrait croire que cela ne touche que les plus jeunes, victimes des paillettes d’influenceurs qui se prélassent sur des plages artificielles à Dubai, mais non, le phénomène est universel. 

Ces cons ne voient pas que leur surconsommation est un crime contre l’humanité alors qu’ils crèvent. 

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Les oulimots de Gérald :

Ma liberté.

Je suis quelqu’un de très sage, de très pur, quelqu’un sur qui on peut compter. Mais, il m’arrive parfois d’être un peu rebelle, surtout quand on s’attaque à ce que j’aime le plus, ma liberté.

C’est même pour moi, un crime de lèse-majesté que de vouloir me supprimer cette liberté.

Elle ne date pas d’aujourd’hui, déjà, tout jeune, elle était ancrée au plus profond de moi. Et maintenant, elle n’est que la reprise d’un désir réel et tellement espéré. Et, c’est quand je me promène seul sur la plage que je la ressent vraiment. La liberté devrait être la même pour tout le monde, elle se doit d’être universelle.

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Les oulimots de Marie Bulsa :

J’étais venu me ressourcer un mois, car comme disait le médecin, mon mal était universel et seul une coupure pouvait le soigner. J’étais jeune et à part ma dépression, j’étais en pleine forme. 

Il me restait une semaine avant la reprise de mon travail. Alors je ne pouvais compter que sur moi-même pour me sentir mieux.

Cette plage était si paradisiaque. Un rêve.  

Puis les rois du crime organisé ont tout gâché. Des rebelles purs et durs ont investi l’hôtel pour faire des otages. 

Ils nous hurlaient dessus dans leur langue qui ne m’était pas familière. 

Je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai lancé une attaque contre l’un d’eux. Ils étaient nombreux et m’ont mitraillé. Et me voilà maintenant au sol me vidant de mon sang. Les gens hurlant autour de moi. Pourquoi avais-je fait ça ? Peut-etre que je me sentais plus fort ? Je crois que je ne le saurai jamais car je suis déjà presque mort.

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Les oulimots de SecretSensualité :

Sur une plage isolée, baignée par la lueur argentée de la lune, deux âmes jeunes se rencontrent dans un universel ballet d’émotions. Leurs pas dans le sable fin résonnent comme un appel à la reprise d’un amour oublié. Dans cet endroit pur et sauvage, où chaque souffle est une caresse, ils laissent leurs inhibitions derrière eux, se laissant guider par leur désir rebelle. 

Les vagues viennent lécher la rive, comme pour les encourager dans leur crime passionnel. Chaque étreinte est une attaque délicieuse contre la solitude, chaque baiser une symphonie de plaisirs partagés. Ils se perdent dans l’écho de leurs désirs, se laissant porter par la douceur de la nuit.

Dans leurs yeux, on peut voir la promesse d’un avenir où le temps ne saurait compter. Ils savourent chaque instant, conscient que dans ce monde sauvage, seul l’amour les unit. Sur cette plage, ils sont libres, libres d’explorer les profondeurs de leur passion, libres de s’abandonner l’un à l’autre dans un tourbillon de sensations enivrantes.

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Les oulimots de Dick :

Le péché de chair n’est pas un crime mais, si le temps est universel, la plage que j’en ai pour le consommer n’est pas très étendue et, comme je ne suis plus très jeune, il me faut récupérer longtemps entre deux reprises. 

Cela ne rend pas pour autant ma passion pour elle moins pure et quand j’attaque de la langue son sexe aux poils parfois rebelles, je me dépense sans compter.

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