Mots contraints : Panique, rituel, bombe, directeur, meurtre, coma, étrange, blague, arrêter.
Les oulimots de Etsi :
Surtout pas de panique. Il n’y avait absolument rien de rituel à ce rendez-vous planifié de longue date, et elle sentait une légère excitation envahir son esprit, son ventre, peut-être son cœur.
Et pas de blague, elle ne voulait pas d’improvisation. Ainsi elle avait consciencieusement sélectionné sa robe la veille au soir. Histoire d’arrêter le choix et de se projeter dans cette rencontre. Et, c’est étrange, elle avait préféré la pourpre pour ce jour. Elle avait considéré une bleue, valeur sure, mais celle-là ferait l’effet d’une bombe.
Elle aurait aussi pu choisir plus aguichant, plus pousse-au-meurtre-sensuel. Mais ce sont ses autres atouts qui allaient faire la différence. Car elle savait exactement que le nouveau directeur du jour ne resterait pas insensible à ses charmes magistraux et qu’il plongerait dans un doux coma sapio-sensoriel.
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Les oulimots de Caroline / Petiteplage66 :
Ce n’était malheureusement pas une blague ! La journaliste avait fait, sous couvert, une enquête sérieuse sur l’étrange rituel d’intronisation des nouveaux membres de la secte, suite au coma d’un jeune homme qui y avait participé en même qu’elle. Son article avait eu l’effet d’une bombe dans la région, d’autant que dans un mouvement de panique pour en arrêter la publication, le directeur du centre incriminé, un homme soi-disant bien sous tous rapports, s’en était pris diectement à la journaliste: rien de moins qu’une tentative de meurtre !
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Les oulimots de Dopamine :
Non mais, sans blague, arrêtez avec vos mouvements de panique ou vos appels au meurtre dès que vous trouvez un comportement étrange. Ce ne sont pas vos rituels ? Ils ne vont pas vous plonger dans le coma vous savez ? À vous lire sur les réseaux on croirait pourtant qu’une paire de seins est pire qu’une bombe. À se demander vraiment quel est le fil directeur de votre pensée. Ou pas.
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Les oulimots de Gérald :
Le commissariat était dans tous ses états. Un double meutre à la bombe et une troisième personne dans le coma. Pour un petit bourg tranquille, perdu en pleine montagne, cela était étrange.
Le directeur était en pleine panique. Il fallait arrêter rapidement les coupables. Cela dit, ce matin, bien que tout le monde fût plongé dans une véritable angoisse et que les blagues habituelles pour commencer la journée ne fussent pas de mise, avant de réunir tous les gendarmes pour un premier debrief, il ne dérogeait à son petit rituel : prendre son thé à l’Anglaise avec toutes les coutumes possibles.
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Les oulimots de Marie Bulsa :
Quelle ironie du sort !
C’est étrange de se retrouver du côté de la victime.
J’étais dans ce pub sur la piste de ma prochaine victime. Un rituel pour moi.
Arrêter un moment de l’épier, impossible pour moi, alors j’ai bu un verre, je l’ai regardée discuter avec le directeur de l’établissement juste pour avoir des boissons gratuites avant de la suivre et de commettre mon meurtre.
Et tout à coup, le type est entré avec une bombe sur lui.
La panique s’est généralisée lorsqu’il a ouvert son manteau. Tout le monde courait dans tous les sens et la déflagration a tout soufflé sur son passage.
J’avais peur et je suis resté tétanisé. J’ai senti ma cage thoracique exploser.
Je suis tombé dans le coma et croyez-moi, ce n’est pas une blague ! J’ai arrêté de tuer depuis que je suis devenu victime d’un meurtrier.
Mais je sais que rien n’efface le passé et que je passerai à la caisse un jour.
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Les oulimots de Valérie :
A sa sortie du coma, le directeur n’avait plus qu’une idée en tête, une pensée obsédante comme le cliquetis d’une bombe qui va exploser.
Lorsqu’il essayait de réfréner l’étrange pulsion de meurtre qui l’étreignait, c’était une panique incontrôlable qui s’emparait de ses tripes, de tout son corps et de son esprit.
Alors il mit en place divers rituels pour tenter d’étouffer les murmures ensorcelants du Diable, mais pensez-vous, on ne blague pas avec Belzébuth !
Une fois que vous lui avez vendu votre âme, c’est encore vous qui devez payer, et Satan n’est pas un créancier très commode…
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Les oulimots de Bella Dona :
Un meurtre étrange a bien eu lieu. Le rituel est toujours inconnu. D’abord les villageois croyaient à une blague et soupçonnaient le directeur des pompes funèbres connu pour son humour sordide.
Non, même pas.
Quand on découvrit un jeune adolescent dans le coma pendu à un arbre une bombe fluo dans une main.
La panique fit place à la colère.
Ce fut la goutte de trop.
Les enquêteurs mirent les bouchées doubles.
Après trois mois d’enquête les gendarmes arrêtèrent enfin les coupables : des satanistes théistes.
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Les oulimots de Nicolaï Drassof :
Contraint de réagir, le vieux directeur, en pleine panique, soupçonne un meurtre.
On a trouvé une bombe, mais c’est une blague, un leurre pour arrêter les enquêteurs. Cependant, dans le même laps de temps, son cher Marcel, son bras droit, est retrouvé inerte, plongé dans un coma étrange. Aucune trace de piqûre ou de blessure. Il dort, mais rien ne peut le réveiller.
Le vieux directeur, très affecté, est au bord de l’infarctus.
Et si tout ce « bordel » n’avait été créé que dans ce but ?
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Les oulimots d’Hervé B :
Oui mais là, ce n’était pas un pavé qui avait été jeté dans la mare, ôh non ! C’était une bombe ! Comment faire en sorte que le Directeur ne se doute pas que la blague, qu’il nous avait d’ailleurs demandé d’arrêter, car il avait été mis au courant du rituel étrange qui allait suivre, dans un moment de panique ne se transforme en tentative de meurtre, suite au coma qui généralement accompagnait la transe dans laquelle était plongé le nouveau venu qui devait en passer par là afin d’être intronisé dans notre cercle d’assassins patentés ? Si d’aventure il ne tenait pas le choc, nous aurions tôt fait de lui servir l’excuse habituelle ! Non, Monsieur le Directeur, tout va bien, c’est juste qu’il n’a pas attendu la suite et s’est sauvé en prenant ses jambes à son cou ! Ce n’était pas la première fois ! Bien lesté, il ne remonterait jamais de la mare dans laquelle quelques piranhas commençaient à avoir une faim de loup !
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Les oulimots de Da Garan :
Les séries policières ont toujours fasciné Emma.
« Hercule Caraute » demeure son œuvre de fiction préférée et suivre les péripéties de ce policier londonien à la télévision est pour elle un rituel, le lundi soir…
Le premier épisode de cette semaine met en scène Caraute, confronté à une sombre histoire de corruption impliquant un directeur de banque, que le héros parviendra finalement à appréhender aux abords de l’aéroport d’Heathrow. Et ce n’est pas moins de quatre meurtres que Caraute a élucidés dans cette affaire ! Ce n’est pas une blague !
Dans le second épisode, Arthur Aïesting, un ami de Caraute, échappe de peu à la mort, après l’explosion d’une bombe placée sous un siège de sa Chevrolet.
Arthur demeure plongé dans le coma pendant plusieurs jours. Bien que bouleversé, Caraute ne cède pas à la panique. Il fait appel à ses fameuses «petites cellules grises» afin de démasquer le responsable de cette tentative d’assassinat.
Il y parviendra, Aïesting sortira du coma sans séquelles et les deux amis se retrouveront plus complices que jamais.
Mais que devient Emma, dans cet étrange récit ?
Et bien, notre passionnée de séries policières s’est endormie pendant le générique, vers 21 heures 15 !
Chuuuut… Elle dort profondément !
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Les oulimots de Dick :
Pas la moindre trace de panique dans les gestes qu’il effectue suivant un rituel immuable. Il bombe le torse, bloque sa respiration et n’a plus que son efficacité comme principe directeur. Le bien et le mal sont des notions qui ne l’arrêtent en aucun cas. Il ne tue pourtant pas ses cibles et se contente de les plonger dans un coma irréversible. Vous trouverez sans doute cela étrange ou que c’est une blague de mauvais goût de laisser ses victimes agoniser ainsi, vous ne comprenez donc pas qu’on ne peut de la sorte l’accuser que de coups et blessures, pas de meurtre. Le crime n’en est que plus parfait.
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