Oulimots 2024S18 : la contrainte c’est de la bombe bébé

Mots contraints : Panique, rituel, bombe, directeur, meurtre, coma, étrange, blague, arrêter. 

Les oulimots de Etsi :

Surtout pas de panique. Il n’y avait absolument rien de rituel à ce rendez-vous planifié de longue date, et elle sentait une légère excitation envahir son esprit, son ventre, peut-être son cœur.

Et pas de blague, elle ne voulait pas d’improvisation. Ainsi elle avait consciencieusement sélectionné sa robe la veille au soir. Histoire d’arrêter le choix et de se projeter dans cette rencontre. Et, c’est étrange, elle avait préféré la pourpre pour ce jour. Elle avait considéré une bleue, valeur sure, mais celle-là ferait l’effet d’une bombe.

Elle aurait aussi pu choisir plus aguichant, plus pousse-au-meurtre-sensuel. Mais ce sont ses autres atouts qui allaient faire la différence. Car elle savait exactement que le nouveau directeur du jour ne resterait pas insensible à ses charmes magistraux et qu’il plongerait dans un doux coma sapio-sensoriel.

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Les oulimots de Caroline / Petiteplage66 :

Ce n’était malheureusement pas une blague ! La journaliste avait fait, sous couvert, une enquête sérieuse sur l’étrange rituel d’intronisation des nouveaux membres de la secte, suite au coma d’un jeune homme qui y avait participé en même qu’elle. Son article avait eu l’effet d’une bombe dans la région, d’autant que dans un mouvement de panique pour en arrêter la publication,  le directeur du centre incriminé, un homme soi-disant bien sous tous rapports, s’en était pris diectement à la journaliste: rien de moins qu’une tentative de meurtre !

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Les oulimots de Dopamine :

Non mais, sans blague, arrêtez avec vos mouvements de panique ou vos appels au meurtre dès que vous trouvez un comportement étrange. Ce ne sont pas vos rituels ? Ils ne vont pas vous plonger dans le coma vous savez ? À vous lire sur les réseaux on croirait pourtant qu’une paire de seins est pire qu’une bombe. À se demander vraiment quel est le fil directeur de votre pensée. Ou pas. 

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Les oulimots de Gérald :

Le commissariat était dans tous ses états. Un double meutre à la bombe et une troisième personne dans le coma. Pour un petit bourg tranquille, perdu en pleine montagne, cela était étrange.

Le directeur était en pleine panique. Il fallait arrêter rapidement les coupables. Cela dit, ce matin, bien que tout le monde fût plongé dans une véritable angoisse et que les blagues habituelles pour commencer la journée ne fussent pas de mise, avant de réunir tous les gendarmes pour un premier debrief, il ne dérogeait à son petit rituel : prendre son thé à l’Anglaise avec toutes les coutumes possibles.

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Les oulimots de Marie Bulsa :

Quelle ironie du sort !

C’est étrange de se retrouver du côté de la victime.

J’étais dans ce pub sur la piste de ma prochaine victime. Un rituel pour moi.

Arrêter un moment de l’épier, impossible pour moi, alors j’ai bu un verre, je l’ai regardée discuter avec le directeur de l’établissement juste pour avoir des boissons gratuites avant de la suivre et de commettre mon meurtre.
Et tout à coup, le type est entré avec une bombe sur lui.

La panique s’est généralisée lorsqu’il a ouvert son manteau. Tout le monde courait dans tous les sens et la déflagration a tout soufflé sur son passage.

J’avais peur et je suis resté tétanisé. J’ai senti ma cage thoracique exploser.

Je suis tombé dans le coma et croyez-moi, ce n’est pas une blague ! J’ai arrêté de tuer depuis que je suis devenu victime d’un meurtrier.
Mais je sais que rien n’efface le passé et que je passerai à la caisse un jour.

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Les oulimots de Valérie :

A sa sortie du coma, le directeur n’avait plus qu’une idée en tête, une pensée obsédante comme le cliquetis d’une bombe qui va exploser. 

Lorsqu’il essayait de réfréner l’étrange pulsion de meurtre qui l’étreignait, c’était une panique incontrôlable qui s’emparait de ses tripes, de tout son corps et de son esprit.

Alors il mit en place divers rituels pour tenter d’étouffer les murmures ensorcelants du Diable, mais pensez-vous, on ne blague pas avec Belzébuth !

Une fois que vous lui avez vendu votre âme, c’est encore vous qui devez payer, et Satan n’est pas un créancier très commode…

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Les oulimots de Bella Dona :

Un meurtre étrange a bien eu lieu. Le rituel est toujours inconnu. D’abord les villageois croyaient à une blague et soupçonnaient le directeur des pompes funèbres connu pour son humour sordide.

Non, même pas.

Quand on découvrit un jeune adolescent dans le coma pendu à un arbre une bombe fluo dans une main.

La panique fit place à la colère.

Ce fut la goutte de trop. 

Les enquêteurs mirent les bouchées doubles.

Après trois mois d’enquête les gendarmes  arrêtèrent enfin les coupables : des satanistes théistes.

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

Contraint de réagir, le vieux directeur, en pleine panique, soupçonne un meurtre.

On a trouvé une bombe, mais c’est une blague, un leurre pour arrêter les enquêteurs. Cependant, dans le même laps de temps, son cher Marcel, son bras droit, est retrouvé inerte, plongé dans un coma étrange. Aucune trace de piqûre ou de blessure. Il dort, mais rien ne peut le réveiller.

Le vieux directeur, très affecté, est au bord de l’infarctus.

Et si tout ce « bordel » n’avait été créé que dans ce but ?

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Les oulimots d’Hervé B :

Oui mais là, ce n’était pas un pavé qui avait été jeté dans la mare, ôh non ! C’était une bombe ! Comment faire en sorte que le Directeur ne se doute pas que la blague, qu’il nous avait d’ailleurs demandé d’arrêter, car il avait été mis au courant du rituel étrange qui allait suivre, dans un moment de panique ne se transforme en tentative de meurtre, suite au coma qui généralement accompagnait la transe dans laquelle était plongé le nouveau venu qui devait en passer par là afin d’être intronisé dans notre cercle d’assassins patentés ? Si d’aventure il ne tenait pas le choc, nous aurions tôt fait de lui servir l’excuse habituelle ! Non, Monsieur le Directeur, tout va bien, c’est juste qu’il n’a pas attendu la suite et s’est sauvé en prenant ses jambes à son cou ! Ce n’était pas la première fois ! Bien lesté, il ne remonterait jamais de la mare dans laquelle quelques piranhas commençaient à avoir une faim de loup !

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Les oulimots de Da Garan :

Les séries policières ont toujours fasciné Emma. 

« Hercule Caraute » demeure son œuvre de fiction préférée et suivre les péripéties de ce policier londonien à la télévision est pour elle un rituel, le lundi soir…

Le premier épisode de cette semaine met en scène Caraute, confronté à une sombre histoire de corruption impliquant un directeur de banque, que le héros parviendra finalement à appréhender aux abords de l’aéroport d’Heathrow. Et ce n’est pas moins de quatre meurtres que Caraute a élucidés dans cette affaire ! Ce n’est pas une blague !

Dans le second épisode, Arthur Aïesting, un ami de Caraute, échappe de peu à la mort, après l’explosion d’une bombe placée sous un siège de sa Chevrolet. 

Arthur demeure plongé dans le coma pendant plusieurs jours. Bien que bouleversé, Caraute ne cède pas à la panique. Il fait appel à ses fameuses «petites cellules grises» afin de démasquer le responsable de cette tentative d’assassinat. 

Il y parviendra, Aïesting sortira du coma sans séquelles et les deux amis se retrouveront plus complices que jamais.

Mais que devient Emma, dans cet étrange récit ?

Et bien, notre passionnée de séries policières s’est endormie pendant le générique, vers 21 heures 15 !

Chuuuut… Elle dort profondément ! 

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Les oulimots de Dick :

Pas la moindre trace de panique dans les gestes qu’il effectue suivant un rituel immuable. Il bombe le torse, bloque sa respiration et n’a plus que son efficacité comme principe directeur. Le bien et le mal sont des notions qui ne l’arrêtent en aucun cas. Il ne tue pourtant pas ses cibles et se contente de les plonger dans un coma irréversible. Vous trouverez sans doute cela étrange ou que c’est une blague de mauvais goût de laisser ses victimes agoniser ainsi, vous ne comprenez donc pas qu’on ne peut de la sorte l’accuser que de coups et blessures, pas de meurtre. Le crime n’en est que plus parfait.

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Oulimots 2024S17 : la lumière de la contrainte

Mots contraints : Charmant, bouche, reine, tôt, complet, lumière, jamais, gant, s’émerveiller. 

Les oulimots d’Isiphentys Laurence :

De la bouche d’un homme aussi charmant, j’attendais des mots à m’émerveiller qui iraient comme un gant à son style. J’aurais été la reine de son univers, mise en lumière par ses propos. Il n’en fut rien. Il n’est jamais trop tôt pour découvrir que l’autre peut nous décevoir et mon cœur déborda de colère, complet.

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Comme mon charmant vient dîner ce soir , j’ai décidé de lui faire des bouchées à la reine. Je sais qu’il sera là tôt dans son costume complet, pas besoin d’allumer la lumière lorsqu’il découvrira le plat que je n’ai jamais encore cuisiné. Je sais que quand il passera à table, il ôtera ses gants qui habillent des longues mains, alors on va s’émerveiller devant ce vol au vent.

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

Inutile t’émerveiller de ce Prince Charmant en complet blanc, gants beurre frais et bouche en cul-de-poule. Il ne te mettra jamais en lumière. Levée tôt et toujours occupée, tu ne seras la reine que du ménage et des corvées.
Pars, enfuis toi, et cours vite !

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Les oulimots de DaGaran :

C’était la première fois qu’Emma quittait sa chère Bretagne pour rejoindre la capitale.

Après avoir voyagé deux heures quarante à bord d’un TGV complet, la voilà à présent devant la bouche du métro qu’elle avait prévu d’emprunter. Un léger doute l’envahit et elle décide finalement de rester à la lumière du jour. La foule d’anonymes l’oppresse un peu. Emma, de nature plutôt solitaire, n’est pas habituée à l’effervescence qui l’entoure.

C’est donc en taxi qu’elle a choisi de se rendre chez sa cousine Jeanne dont elle est très proche.

Quelques mois plus tôt, Jeanne avait pris la décision de poursuivre ses études à Paris et les deux jeunes femmes n’ont jamais été séparées aussi longtemps.

À son arrivée rue des Mirabelles, Emma n’a pas le temps de s’émerveiller devant le charmant immeuble haussmannien où vit Jeanne : la voici arborant son vieux bonnet en laine, assorti à ses gants. 

Sa cousine l’accueille comme une reine dans son studio aménagé au dernier étage de l’immeuble.

Emma se sent rassurée en constatant que Jeanne n’a pas changé. Leur complicité demeure intacte. 

Ce soir, leurs rires résonneront jusqu’au bout de la nuit…

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Les oulimots de Dopamine :

Vous parlez d’un prince charmant ! Il a beau porter un magnifique complet veston, les mots les plus grossiers  sont sortis de sa bouche lorsqu’il s’est adressé à la Reine et c’est quelque chose que je ne laisserai jamais passer. 

J’ai donc décidé de lui jeter mon gant et demain, très tôt, à la lumière du soleil levant, nous réglerons ce litige à l’épée ou au pistolet. 

Mais attendez, la voilà qui s’émerveille devant son franc parler et me prie de ne pas en faire cas. Je ne comprendrai décidément jamais les femmes. 

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Les oulimots de Bella Dona :

Oui on peut s’émerveiller devant cette reine de beauté, un visage parfait, un joli petit nez et une bouche pulpeuse et attirante.

Elle attirait la lumière au bras de son prince charmant et toujours avec le sourire, jamais de tristesse ou de signes de fatigue.

Pour son couronnement elle portait une longue robe de soie blanche ornée de dentelles et des gants brodés.

Afin de ne rien louper il a fallu réserver très tôt pour le spectacle car ce fut complet rapidement.

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Les oulimots d’Hervé B :

Il n’avait jamais remis son habit de lumière, il n’y arrivait pas, il n’y arrivait plus ! Trop tôt disait-il … Pas maintenant … Plus tard, peut être, lorsqu’Elle sera revenue ! 

Et si Elle ne revient jamais ? Lui demanda son amie ?

Si, Elle reviendra lui dit-il, avec un charmant sourire, car Elle est ma Reine ! Et alors, Elle pourra de nouveau s’émerveiller, sur sa bouche je déposerais des milliers de baisers et lui dirais que je l’aime toujours, encore plus qu’avant, notre amour sera complet. Elle sera comme le deuxième gant de ma main, celui que j’avais perdu et que j’aurais maintenant retrouvé. Alors, j’endosserais de nouveau mon habit de lumière, mais pas celui d’un clown triste, non ! Un clown rieur, gai, qui la fera rire aux éclats, et dans ses yeux, je verrai les étoiles et le ciel, aussi bleu que ses yeux, et moi aussi, alors, je serai heureux !

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Les oulimots de Mary*poppins :

Chaque soir, il s’émerveillait de l’imagination dont elle faisait preuve pour lui plaire. Jamais il n’avait rencontré une femme aussi plurielle. Un port de reine, des yeux allant du bleu gris au presque noir selon la lumière. Et puis ce petit truc charmant, là, au bord des lèvres lorsqu’elle le désirait : mordre sa bouche discrètement. Cet aveu en silence qui le rendait fou. Son profil ne serait pas complet si on oubliait de parler de sa féminité. Sa sensualité, jusqu’au bout des doigts quand elle quittait ses gants de soie. Aujourd’hui il rentrera plus tôt.

La regarder vivre dans tous ces gestes d’elle qu’il aime tant.

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Les oulimots de Gérald :

Difficile de ne pas s’émerveiller en voyant cette jolie fille, aussi quand elle m’a abordé dans la boîte de nuit, j’étais aux anges, mon bonheur était complet.  Et quand elle a commencé à me draguer avec un aplomb incroyable, sans prendre de gants,  je suis resté sans voix.

“Je te trouve charmant, tu as de beaux yeux, une belle petite bouche, tu me plais.” 

Jamais une telle chose ne m’était arrivée. Elle me prend par la main, m’emmène dans un coin où il n’y avait pas trop de lumière.

“Laisse toi faire, je suis ta reine, tu m’appartiens.”

Je n’avais plus rien à dire, je lui ai obéi, je me suis laissé faire et comme il était encore tôt, la soirée s’annonçait longue et merveilleuse.

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Les oulimots de Marie Bulsa :

Je le voyais tous les jours sur la plage, tôt le matin, depuis la fenêtre de mon séjour, regardant l’océan dans son complet noir, les pieds dans l’eau. Il avait l’air si charmant.

Il s’est retourné et m’a vue. Je ne savais plus où me mettre. Je me suis cachée derrière le mur. Il s’est approché de la porte de la maison. Le rythme de mon cœur s’est mis à accélérer. J’avais peur et pourtant j’ai ouvert. Il y avait de quoi s’émerveiller devant son visage d’ange. Jamais je n’aurais pensé qu’il puisse s’intéresser à moi au point de venir.

Il a posé ses gants noirs sur la table et s’est approché de moi en silence. Je me suis sentie comme une reine devant son roi. Sa bouche a touché mes lèvres puis il m’a déshabillée avec lenteur et a retiré son complet noir pour me faire l’amour. C’était merveilleux. C’est à cet instant que j’ai vu ses ailes se déployer sous une lumière avant qu’il ne m’emporte vers les cieux.

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Les oulimots de Dick :

La lumière est douce et elle arbore un sourire charmant au moment de me prendre dans sa bouche. 

“Tu vas voir, je suce comme une reine et tu ne pourras plus jamais t’en passer, surtout si je te fais la complète.“

Il y a en effet de quoi s’émerveiller à sentir ses lèvres aller comme un gant à ma queue même si je sais que je jouirai plutôt tôt que tard. Alors je me laisse faire et je profite 

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Oulimots 2024 S16 : la religion de la contrainte

Mots contraints : Baie, gentleman, religion, voleur, été, victoire, atteindre, sauvage, changement.

Les oulimots de M :

Devant la baie de Somme, comme indiqué, j’attends Gentleman, l’autre Dominant. C’est notre point de rencontre avant de nous rendre au donjon. Nous avons la même religion, nous sommes des voleurs de l’âme. A chaque fois que nous avons été ensemble, nous avons remporté des victoires jusqu’à en atteindre le nirvana. Si nos créatures sont sauvages au départ, lorsqu’elles passent sous nos fouets, il y a du changement dans leur comportement. J’aime les sentir en vénération à mes pieds.

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Les oulimots de Valérie :

Le gentleman de la Baie croyait ne jamais atteindre le prochain été mais un changement sauvage s’opéra en lui, alors il se fit voleur et se mit à prôner la victoire de la religion.

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Les oulimots de Cassis Fraise :

Il disait « Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un été invincible. » Ce fut pour lui un changement. Je le revois, marchant dans le sable, au bras de sa compagne, rejoignant cette baie qui était  jusque-là encore un peu sauvage. C’était une belle victoire pour ce gentleman, ce voleur d’étoiles, sans autre religion que l’éternel amour.

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Les oulimots de Bella Dona :

Quel changement !

Dans cette contrée sauvage, un havre de paix : la baie des gentlemen.

Victoire, nous avions atteint notre but .

Et surtout nous avions échappé aux voleurs fanatiques pratiquant une religion cruelle.

Nous nous souviendrons longtemps de cette croisière et de cet incroyable été. 

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Les oulimots de Dopamine :

Le changement climatique est en marche et il est plutôt violent. On atteint des records de chaleur dès le printemps et l’industrie du tourisme considère cela comme une première victoire avant un été de tous les records au niveau de la fréquentation. 

Ces voleurs dont le fric est la religion et qui ont bétonné toutes les baies du littoral se prennent pour des gentlemen à siroter du champagne dans leurs club houses ? Ils ne sont que les suppôts d’un capitalisme sauvage qui nous tuera tous. 

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Il n’est ni un grand voleur ni un gentleman. Il chaparde depuis qu’il est enfant comme s’il était entré en religion. Il reste sauvage comme des baies de myrtilles mais parfois doux comme un agneau au soleil d’été. Bien qu’il ait vécu pas mal de changements,  il a quand même atteint la victoire de ne jamais aller en prison.

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Les oulimots de DaGaran :

Emma connaît par cœur chacun des sentiers qui longent l’océan, depuis sa maison jusqu’à Barlonez.

Chaque matin, été comme hiver, elle court sept kilomètres le long de la côte restée sauvage, pour atteindre la baie des Fourmis, un lieu qu’elle affectionne depuis son enfance. 

Mais aujourd’hui, à la fin de son parcours, un inconnu l’a bousculée. Le jeune homme, qu’elle a d’abord pris pour un voleur, s’est confondu en excuses. Un vrai gentleman, en fait!

Emma n’est pas restée insensible à la voix, ni aux yeux rieurs de ce garçon un peu gauche.

Pendant de longues heures, les deux jeunes Bretons ont discuté sur la plage ; de tout, de rien, aussi bien de recettes de crêpes que de musique, de poésie ou même de religion!

Ce changement dans sa routine a troublé Emma, bien ancrée dans ses habitudes, mais ce n’est pas pour lui déplaire.

Son bel inconnu, prénommé Mickaël, lui a donné rendez-vous sur la petite plage de la baie demain, à dix heures.

La jeune fille a hâte de le revoir.

Emma souffre d’autisme. Cette rencontre et les paroles échangées représentent pour elle une avancée, une petite victoire sur la vie.

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

Cet été, changement de religion pour ce gentleman. Autrefois voleur, il s’est fait trafiquant. Désormais, il patrouille sur les rives de la Méditerranée pour attendre la richesse et la victoire qui vont débarquer dans la baie sauvage, loin, bien loin des regards policiers.

 Sa revanche !

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Les oulimots d’Hervé B :

La Sainte Victoire n’avait été vaincue que grâce au changement climatique. Cet été avait permis d’atteindre un objectif original, la croix qui avait été érigée sur une arrête rocheuse, et non au sommet comme on aurait pu le penser, afin de conjurer deux choses: << L’invasion des Prussiens, et la variole ! >> 

La religion n’était pas spécialement invoquée, les raisons étaient plus prosaïques. L’endroit était sauvage, la seule baie que l’on pourrait éventuellement apercevoir était celle de Marseille, mais le voleur de moments à immortaliser, était obligé de s’incliner et de se plier aux caprices du temps ! A faire contre mauvaise fortune bon coeur, on devient « Gentleman » ! Et on est vite remis à sa place ….

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Les oulimots de Gérald :

Celle que j’aime le plus au monde ne m’accorde pas ses faveurs et me rejette un peu comme un vulgaire voleur. Cela me rend triste mais, en bon gentleman que je suis, je lui pardonne.

Pour l’oublier, j’ai décidé d’apporter un changement radical à ma vie. Je vais vivre en autarcie, proche de la nature. Je vais me nourrir des baies sauvages qui poussent l’été dans les bois, et comme religion, je vais me convertir au bouddhisme. Et ma plus belle victoire, ma plus grande réussite sera d’atteindre le nirvana.

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Les oulimots de Marie Bulsa :

J’avais besoin de changement. Il me fallait partir loin, vers cette baie sauvage que j’ai vue sur un catalogue de vacances d’été.

J’ai passé la porte de l’agence de voyages et je suis resté sans mot tant sa beauté était extraordinaire. Je me suis assis et j’ai senti son parfum enivrant. Je voulais atteindre son cœur.

Elle m’a trouvé un voyage pour deux dans cette magnifique baie. Je suivais tous ses gestes et mon cœur battait de plus en plus fort. Qui était-elle pour m’envoûter de la sorte ?

Je lui ai proposé de mettre son nom sur le second billet et de partir avec moi. Je ne sais pas ce qui m’a pris. J’ai agi comme un voleur d’amour, l’abordant sans vergogne. D’habitude, ma religion m’interdit d’aborder toutes les filles de la planète par respect. Je suis d’une nature timide et de plus un vrai gentleman, mais là c’était plus fort que moi.

Elle était surprise, et m’a regardé longuement avant d’accepter. J’étais heureux. Je pouvais crier victoire.

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Les oulimots de Dick :

Quelqu’un sur la terrasse m’observe à travers la baie vitrée de mon salon alors que j’y évolue nue mais je ne suis pas inquiète. Ce n’est pas un voleur mais le gentleman que j’ai ramené chez moi et qui attend sagement que je lui donne le signal pour entrer et me posséder comme un sauvage. Pour le moment, il ne peut m’atteindre que du regard et ça me convient très bien de l’allumer à distance, le changement ne sera que plus radical tout à l’heure. 

Quand je pense qu’il était prévu par ma famille que j’entre en religion, quelle victoire cela a été pour moi d’opter pour celle des sens dans laquelle je m’épanouis tellement.

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Oulimots 2024S15 : l’enfer de la contrainte

Mots contraints : Derrière, enfer, passé, Alaska, polaire, justice, garder, genèse, damnation. 

Les oulimots de SecretSensualité :

Dans les terres sauvages de l’Alaska, où les étendues polaires étincelaient sous le soleil de minuit, deux âmes se rencontrèrent. Elle, Aurora, une beauté nordique gardant ses secrets comme des trésors gelés. Lui, Nikolai, un homme au regard profond portant les marques d’un passé sombre.

Leur rencontre était un mélange de mystère et de désir, comme si le destin lui-même avait tissé leurs chemins dans les fils de la genèse. Les longues nuits d’été les enveloppaient, créant un décor d’intimité et de tentation.

Nikolai, avec son charisme énigmatique, éveillait en Aurora des sentiments qu’elle avait cru enfouis dans les profondeurs de son être. Il parlait de damnation et de rédemption, des péchés et des secrets qu’ils pourraient partager loin de ce monde impitoyable.

Un soir, derrière les montagnes enneigées, ils se retrouvèrent seuls, leurs souffles suspendus dans l’air froid. La lueur du crépuscule caressait leurs peaux alors qu’ils s’abandonnaient à leurs désirs les plus brûlants.

La justice des étoiles semblait les observer, approuvant cette union improbable entre deux âmes perdues. Aurora se sentait vivante dans les bras de Nikolai, ses doigts parcourant les paysages rudes de son corps, découvrant des émotions longtemps enfouies.

Dans cet endroit où le temps semblait suspendu, ils créèrent leur propre Eden, loin des démons du passé. Le feu de leur passion illuminait l’obscurité, les éloignant momentanément de l’enfer intérieur qui les tourmentait.

Ainsi, dans cette contrée sauvage et glacée, deux âmes trouvèrent refuge l’une dans l’autre, explorant les mystères de l’amour au-delà des frontières du monde connu.

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Enfer et damnation ! Il fait un froid polaire, on se croirait en Alaska. Dans ce monde qui change, il n’y a pas de justice. Derrière une chaleur extrême, on peut passer à un froid glacial. Il faut garder la foi en l’humanité même s’il n’est pas sûr qu’au moment de la genèse, la nature ne savait pas qu’elle évoluerait ainsi.

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Les oulimots de Gérald :

Pour elle,je suis prêt à vendre mon âme au diable, à choisir la damnation éternelle. Je la suivrais jusqu’en enfer. Je l’ai rencontrée lors d’un périple à vélo dans son joli pays au Nord de l’Amérique, en Alaska précisément. Vous savez, cette région où il fait un froid polaire.

Notre première rencontre, je m’en souviens comme si c’était hier. C’était à Anchorage, dans un petit bar miteux caché derrière le palais de justice. Et c’est là qu’a débuté la genèse de notre amour. Cela semble déjà être un passé lointain, et pourtant, j’ai l’impression que c’était hier. Et comment ne pas garder en mémoire ce moment inoubliable.

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

Ce serait justice de condamner à l’oubli mon passé d’ours polaire en Alaska. Il fut la genèse de notre amour et la cause de notre rupture.

Derrière ces mots, je ne puis garder mon sang froid…L’ours se met en colère, enfer et damnation !

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Les oulimots de Dopamine :

Enfer et damnation ! Un repris de justice a détourné mon avion et, au lieu de vacances en Floride, me voilà coincé en Alaska. Je n’ai bien sûr gardé rien de chaud dans mes valises et, avec ce froid polaire, je me gèle le derrière. La genèse d’une crève carabinée ? Certainement et je m’en serais volontiers passé. 

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Les oulimots de DaGaran :

Louis est revenu de ses vacances, le cœur lourd. Il faut dire qu’il a vécu un véritable enfer à son arrivée en Alaska. 

Il avait choisi le cercle polaire comme destination, séduit par la brochure de l’agence de voyages Genèse.

Les aurores boréales l’ont toujours fasciné… Tout semblait prometteur pour Louis, jusqu’à ce qu’il arrive à l’aéroport de Fairbanks où des policiers l’attendaient, positionnés juste derrière le portique. De la suite, il se souvient vaguement d’avoir été jeté à terre par deux hommes, qui lui ont passé les menottes. Ne parlant pas l’anglais, la communication est rapidement devenue impossible… Il a néanmoins pu saisir les mots «justice», «avocat»…

Louis allait-il finir en prison ? Pour quel motif ? 

Notre passager essaie de garder son calme et écoute, impuissant, la conversation animée entre les officiers.

Contre toute attente et bien que la situation parût désespérée, Louis est finalement relâché ! Un miracle après la damnation !

Il apprendra bientôt qu’un meurtrier en série se trouvait à bord de l’avion ; un homonyme en fuite vers le pays des horreurs boréales. Pardon ! Des aurores boréales…

Cet autre Louis n’a jamais été appréhendé à ce jour.

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Les oulimots de Marie Bulsa :

Enfer et damnation, c’est ce qui m’attend.

La justice m’a condamné à mort pour les meurtres que j’ai commis en Alaska.

Vous pouvez garder un secret ? Ils pensent que j’en ai tué juste 5 alors que j’en ai massacré le double.

La genèse de cet état chez moi remonte à mon enfance. Un passé entaché par l’assassinat de ma mère par mon père lorsque j’avais 7 ans.

Il me punissait en me laissant attaché dehors, dévêtu sous ce froid polaire. Il disait « tu seras un homme lorsque tu arrêteras de pleurer ». Ma mère allait toujours me chercher sauf ce jour où il me regardait souffrir derrière la fenêtre du salon sans une once d’empathie.

Il avait frappé ma mère jusqu’à la mort. J’ai réussi à me détacher, j’ai pris la serpette de la grange et je l’ai égorgé pendant sa sieste, dans son fauteuil, les pieds posés sur le corps de ma mère.

Tous ces hommes étaient comme lui. Lorsque je les tuais, j’y voyais une punition, un soulagement de leurs âmes sombres et non le meurtre d’un psychopathe comme me désigne la justice.

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Les oulimots d’Hervé B :

Alaska ! Terre promise ! La genèse de la situation était due à l’effondrement de ce pays, aux banqueroutes, aux faillites successives, la vie était devenue catastrophique, les difficultés devenaient de jours en jours plus insurmontables, la nourriture plus chère lorsque ce n’était pas introuvable. J’allais partir, fuir cette damnation, tout en ayant conscience de ma lâcheté, et surtout en me persuadant que je me débrouillerais bien mieux seul !!! En abandonnant femme et enfants … Les laisser derrière moi à leur propre sort pour un enfer encore plus aléatoire, avec juste l’espoir de devenir riche, et ce à quelques kilomètres de la Russie, par la passe du détroit de Béring, du cercle polaire Arctique, ce pays limitrophe du Canada qu’il fallait que je traverse … Je me persuadais de garder espoir, et si j’avais de la chance, ce ne serait que justice ! A ce moment là, la fièvre de l’or me possédait, c’était la seule chose tangible dont je me rendait compte !

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Les oulimots de Bella Dona :

C’est derrière le palais de justice situé rue de l’Alaska que tout a commencé.

Ça s’est passé l’année dernière par une nuit de froid polaire, elle a vécu l’enfer .

L’auteur du crime est gardé au frais en attendant son procès.

 Les médias relatent depuis quelques jours la genèse de cette histoire morbide, l’opinion publique attend un châtiment exemplaire, elle l’a déjà condamné à la damnation .

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Les oulimots de Dick :

Lorsqu’il est passé devant moi, cela m’a sauté au visage : il a un derrière d’enfer et il me faudrait au minimum un séjour dans les régions polaires de l’Alaska pour me rafraîchir tant les idées impures qui me viennent à l’esprit lorsque je le mate me donnent chaud. 

Est-ce que je mérite la damnation pour autant ? Après tout, ce n’est que justice de garder des projets fous au fond de sa tête quand on voit un cul pareil et qu’on sait qu’il n’espère rien tant qu’on les rende concrets. Rêver de l’enculer n’est dans ce cas que la genèse de bien des plaisirs.

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Oulimots 2024S14 : le chemin de la contrainte

Mots contraints : Chemin, primitif, partir, lèvre, sol, trou, célébrité, peau, quatre

Les oulimots de DaGaran :

Épuisée mais le sourire aux lèvres, Elise s’apprête à partir. Elle récupère dans sa loge son sac à dos fétiche ainsi que sa fidèle guitare puis se dirige vers la sortie. 

En chemin, elle retrouve ses quatre musiciens, qui la félicitent. La salle de concert était comble ce soir, à Vannes. Un véritable succès comme à chaque représentation, depuis six mois…

Son groupe, nommé « Primitif », fait son trou, comme on dit… 

Mais Elise ne recherche pas la célébrité… Elle a juste la musique dans la peau et même sur la peau, puisqu’ adolescente, elle s’est fait tatouer une clef de sol, au bas du dos… La musique, les mots sont au coeur de sa vie…

Mais il est plus que temps pour les cinq amis de reprendre la route… Pour de nouveaux sons, de nouvelles sensations…

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Les oulimots de Marie Bulsa :

Il était sur le chemin de la célébrité. Lui qui était un homme primitif, mais plein de charme, était devenu d’un seul coup raffiné et haineux. Alors il avait décidé de m’oublier, d’oublier notre amour. Il m’avait fait partir de sa maison comme une malpropre et avait éjecté mes affaires aux quatre coins de la rue. J’étais salie, humiliée. Ma vie était devenue un enfer.

Il y a deux jours, je lui ai donné rendez-vous me faisant passer pour un impresario et il a mordu à l’hameçon, car son ego est hors norme. Il est venu dans cet endroit désert.

Au moment opportun, j’ai frappé son crâne suffisamment fort pour le paralyser sans le tuer.

Il me regardait creuser le trou dans le sol.

Ses lèvres tremblaient et sa peau frissonnante faisait l’objet de spasmes. Il était terrorisé, car il savait que j’allais l’enterrer vivant dans ce désert perdu. Il voulait crier, mais les sons ne sortaient pas de sa bouche. Je lui ai offert un dernier baiser en souvenir de notre passé merveilleux et je l’ai balancé avant de le recouvrir.

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Les oulimots de Gérald :

J’étais suspendu aux lèvres de ma copine, et  quand elle m’a dit que pour arriver à ses fins,elle n’irait pas par quatre chemins, j’ai tout de suite compris qu’elle savait ce qu’elle voulait. Et comme elle a toujours raison, je n’avais plus qu’à m’incliner.  Surtout qu’elle fait du judo et que, dans son milieu, c’est une vraie célébrité. En moins de temps qu’il faut pour le dire, elle me met au sol avec une de ses prises secrètes.

Quand je l’ai connue, j’étais un peu au fond du trou et c’est elle qui m’a fait confiance et qui m’a aidé à m’en sortir et à partir sur le bon chemin. Et depuis ce temps, je  l’ai dans la peau. Elle est si belle, si intelligente avec un tel charisme. A côté d’elle, j’ai un peu l’impression d’être un être primitif.

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Les oulimots de Bella Dona :

Je n’irai pas par quatre chemins : le rouge à lèvres sublime la bouche et le visage des femmes et particulièrement des célébrités .

Fabriqué à partir de pigments, il est réalisé avec des produits naturels et primitifs.

Les Égyptiens, déjà, le fabriquaient avec pour seul ustensile un mortier à trous très fins.

Une peau mate supporte plus facilement des agents nacrants à partir d’une gamme pareille à des notes de musique allant du do au sol.

Pendant le covid et avec le port du masque, la consommation a chuté et certains fabricants passent à autre chose.

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Les oulimots de Valérie :

Ah c’est pas simple d’être une célébrité ! Tout ce qui sort de vos lèvres est analysé comme s’il s’agissait d’un oracle de la Pythie de Delphes ! Ca n’en va pas par quatre chemins pour vous attribuer des aventures, des peau à peau éphémères, primitifs et vulgaires. Je ne serais pas le premier à me prendre les pieds dans le tapis, a me tordre la cheville dans un trou du sentier. Alors je fais ce que je peux pour m’ancrer dans le sol, et éviter de partir avant mon heure…

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Les oulimots de Guillain Méjane :

Sur un chemin primitif, bordé d’arbres centenaires, quatre aventuriers s’étaient mis en route. Leur peau était tannée par le soleil, leurs lèvres desséchées par le vent. Ils cherchaient le trou légendaire qui menait à un monde oublié, où une célébrité de l’ancien temps avait caché son trésor.

À mesure qu’ils avançaient, le sol devenait plus meuble, plus étrange. Ils sentaient que leur départ de la réalité connue était proche. Soudain, l’un d’eux trébucha sur une racine cachée et tomba. Sous lui, le sol s’ouvrit, révélant le trou tant recherché.

Sans hésitation, ils descendirent, un à un, dans les profondeurs. Là, ils découvrirent une cité d’or, éclairée par une lumière douce et chaude. La célébrité, une reine de beauté intemporelle, les attendait, souriante. Elle leur offrit l’hospitalité et des histoires d’un temps où la terre était jeune.

Les aventuriers comprirent alors que le véritable trésor n’était pas l’or ou les pierres précieuses, mais les récits et la sagesse de ceux qui avaient marché sur ce chemin bien avant eux.

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Les oulimots de Dopamine :

Les forêts primitives qui disparaissent, les sols pleins de pesticides et de métaux lourds, le trou dans la couche d’ozone qui multiplie les cancers de la peau, nous prenons le chemin de notre propre extinction et nous le parcourons quatre à quatre.

Et que faisons-nous ? Nous nous abîmons dans la contemplation de pseudo-documentaires qui nous montrent des célébrités aux lèvres siliconées parties à Dubaï ou Dieu sait où en nous vantant la civilisation de l’entreprenariat,de la croissance infinie et de la consommation.

Nous méritons notre funeste destin. 

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Les oulimots d’Elisa Stark :

Je suis partie me promener dans la nature. Sur un chemin en terre, je n’ai pas vu le trou, j’ai trébuché et mon corps a heurté le sol. Ma peau était râpée, ma lèvre taillade et je me suis retrouvée à quatre pattes. Et si je n’étais pas une célébrité entourée de paparazzis même pendant mes promenades, mon instinct primitif aurait été de pleurer. 

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Les oulimots de Nicolaï Drassof :

L’archéologue n’y a pas été par quatre chemins.

A partir de la découverte d’un tombeau primitif, un simple trou dans le sol, il a prétendument découvert un corps à la peau tendue, aux lèvres démesurément gonflées, ressemblant à une de nos célébrités lourdement remaniées.

Selon différents tests, c’est un extraterrestre !

 Camouflage !!!

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Les oulimots d’Hervé B :

J’avais le coeur au bord des lèvres, le sol se dérobait sous mes pas. Le chemin que j’avais emprunté, au départ de ces quelques huttes perdues au fin fond de la Bolivie, m’avait été indiqué par le chaman du coin, dont la célébrité de guérisseur, de sorcier d’augure capable de lire dans les lignes de la main comme dans les esprits, avec l’aide de la coca, et de quelques breuvages hautement hallucinogènes permettant de supporter le climat et l’altitude de la région, était des plus primitif, juste laissé par le passage de rares pumas en quête de nourriture. De toutes façons, je n’avais plus le choix, pour sauver ma peau, plus de tergiversations possibles, il me fallait partir ! Je ne pouvais plus couper les cheveux en quatre, il fallait que j’avance …

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Les oulimots de Dick :

Bien qu’elle soit une star et moi personne, elle n’y est pas allée par quatre chemins pour coller ses lèvres sur les miennes et ça m’a fait complètement partir, surtout quand elle m’a demandé de l’enculer avec sa voix rauque et son petit accent latin si craquant. 

Cerveau off à l’exception de sa partie reptilienne, j’ai laissé libre cours à mes instincts les plus primitifs et je l’ai plaquée au sol, lui ai écarté les fesses avant de lubrifier son petit trou de ma salive et de lui offrir la sodomie qu’elle désirait tant. Vu le contexte, je n’ai pas trouvé déconnant de lui arroser la peau du dos de foutre épais ensuite et elle a eu l’air d’adorer ça.

Quelle surprise cela a été pourtant, quelques temps plus tard, de me voir à l’écran, héros bien malgré moi d’une télé-réalité appelée prosaïquement : “Je suis une célébrité, mettez-la moi “ sur une chaîne du câble.

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