Oulimots 2024S25 : une contrainte au palais

Mots contraints : Eau de javel, palais, ultrason, verre, harpe, forteresse, mentir, fantaisie, poulain. 

Les oulimots du Hussard :

« Cher ami, cher Baron,

Quelle belle soirée vous nous avez offerte !

Vous aviez déniché une forteresse reculée, transformée en palais pour l’événement. Tout s’annonçait sous les meilleur auspices.

Les muses étaient de sortie, les riggers cordaient à la perfection, leurs modèles rivalisaient de sublime et d’indécence.

Quelque ultrason se faisait entendre ici et là à la faveur de coups de fouet savamment distillés.

Le verre à la main, je déambulais aux côtés de Ma Demoiselle, le spectacle était total et nous a ravi.

Merci pour tout.

Post scriptum, néanmoins : 

Quand votre poulain nous a croisé et a dit de but en blanc que pisser dans un violon, ce n’était pas la même qu’avec une harpe (sic), je ne vais pas vous mentir : j’ai entendu métaphore et fantaisie…

C’est quand je vous ai vu vous précipiter dans la pièce d’à côté avec un flacon d’eau de javel que j’ai compris… 

Merci aussi pour cette distraction imprévue ^^.

Aux plaisirs.

Le Hussard. »

****

Les oulimots d’Elisa Stark :

Elle s’appelait Aude Javel, cette princesse qui vivait dans un palais au milieu de nulle part. La légende raconte qu’elle était emprisonnée dans une forteresse car lorsqu’elle jouait de la harpe et chantait, sa voix émettait des ultrasons qui cassaient des verres. Pour ne pas lui mentir sur ces sons à rendre sourd des poulains, ses parents, le roi et la reine du Pays Imaginarium, l’avaient mariée à un prince sourd et ce ne fut pas facile ni une fantaisie de le trouver. Les parents des deux jeunes gens étaient contents de les avoir casés et de s’en être débarrassé en éloignant ses enfants gênant dans leurs vies de mondanités.

****

Les oulimots de Ssaara :

Mon vieux on va pas se mentir , encore quelques verres et tu prendras ce taudis pour un palais peuplé de princesses jouant de la harpe et élevant des poulains de licorne .

On serait plutôt dans une espèce de forteresse sordide , jonchée de débris de toutes sortes nécessitant principalement un bon passage à l’eu de Javel .

Quant à tes fantaisies de productions musicales peuplées d’ultrasons soi-disant révolutionnaires, je n’y entends rien , d’ailleurs je n’entend rien !

****

Les oulimots de Marie Bulsa :

Sa forteresse était passée à l’eau de javel. Pas une poussière, pas une salissure. Tout était rangé. On ne distinguait pas l’ombre d’une fantaisie sur les murs. C’était un palais gigantesque sans âme. J’étais son poulain, elle m’apprenait à jouer de la harpe. La magie opérait lorsqu’elle jouait. Elle créait des ultrasons qui fissuraient les vases en verre du salon.

Elle avait la peau blanche et ne parlait quasiment pas. Elle guidait juste mes doigts sur les cordes avec ses mains d’une froideur inexplicable. Elle restait toujours dans la pénombre comme si le jour l’indisposait. Je croyais qu’elle m’aimait énormément, mais il ne faut pas se mentir, j’étais prisonnier des lieux et sous son emprise. Elle voulait me garder près d’elle. Je compris rapidement le destin auquel elle m’avait condamné.

****

Les oulimots de Nicolaï Drassof :

Elle courait comme un jeune poulain au travers delà forteresse selon sa fantaisie, ne pensait qu’à mentir, à chanter, à jouer des musiques barbares sur les plus romantiques instruments tels la harpe ou le hautbois…

Un jour, elle poussa une note si aiguë que le verre qu’elle tenait se brisa sous l’effet des ultrasons produits par ses cordes vocales situées trop près de son palais. Anomalie bizarre.

Elle faisait mille folies, jouait des tours pendables aux militaires… C’est elle qui avait remplacé le vin de messe du chapelain par de l’eau de Javel…

Cet ange blond était en fait un infernal garnement en jupons.

****

Les oulimots de Dopamine :

Passer nos institutions à l’eau de javel, abattre les palais et forteresses de nos privilégiés, briser les plafonds de verre, voilà qui, sans mentir, ferait du bien à notre société. 

Ne cédons toutefois pas à la fantaisie d’écouter les poulains policés de nos vieux démons nous jouer de la harpe. Leurs discours haineux, s’ils sont devenus des ultrasons uniquement audibles par leurs chiens de garde, n’ont pas disparu pour autant. 

****

Les oulimots d’Okazou :

Madame Harpe se présenta au domicile de monsieur Poulain, de bonne heure ce lundi. Elle fut impressionnée par l’imposant édifice qui ressemblait davantage à une forteresse qu’à un palais. Elle qui sillonnait le royaume pour ses affaires, elle en avait vue des maisons et, sans mentir ni exagérer, celle-ci était la plus extravagante. 

Son hôte l’invita à entrer et la pria de ne pas faire cas du fond sonore, sorte d’ultrason très désagréable. Il lui expliqua que depuis que sa chauve-souris de compagnie avait, par erreur, bu un verre d’eau de javel, elle émettait ce bruit jour et nuit. 

Une  chauve-souris de compagnie ? Quelle drôle de fantaisie !

Elle se garda bien de lui en faire la remarque. Elle était là pour son commerce et rien d’autre !

Elle lui sourit poliment et le suivit dans le salon.

****

Les oulimots de Gérald :

Ma Maîtresse a acheté une splendide demeure qu’elle appelle son palais, mais pour moi, c’est plutôt une forteresse, je suis son prisonnier. Mes journées sont bien remplies. Je dois attendre qu’elle se réveille, lui préparer son petit-déjeuner, ensuite faire la vaisselle, nettoyer les verres, les assiettes etc, puis faire le ménage en entier, tout nettoyer à l’eau de javel. L’après-midi, si elle est satisfaite de mon travail, je peux me reposer dans ma geôle. Et le soir, si la fantaisie lui prend, je dois lui jouer de la harpe, elle adore le son mélodieux de cet instrument de musique. Ah oui, avant d’aller me coucher, surtout ne pas oublier de mettre les pièges à ultrasons pour chasser les chauves-souris, elle n’aime pas ces charmantes bêtes, à mon grand regret.

Elle m’appelle son poulain, mais je suis plutôt son larbin, mais, je ne vais pas vous mentir, je suis heureux d’être son prisonnier et d’être sous sa domination.

****

Les oulimots de Bella Dona :

Ce matin, que du bonheur, un bol de chocolat Poulain, c’est une ode au goût, une ode au divin, c’est comme un concert de harpe dans un palais de verre .

Les cordes vibrent, les doigts les caressent dans un va et vient sensuel, l’art musical parfait loin des ultrasons .

J’ai pu assister aux préparatifs d’un concert symphonique dans la forteresse en cristal.

Impressionnant, tout est nettoyé, aseptisé à l’eau de javel. Aucune place pour la fantaisie ou l’improvisation.

Sans vous mentir c’était gigantesque.

Et tout ce délire pour un bol de chocolat Poulain !

****

Les oulimots de DaGaran :

Aujourd’hui, c’est la fête de la musique.

Le Palais, à Belle-Île-en-Mer, accueillera ce soir Elise, une jeune et talentueuse artiste. 

Son album « Ultrason » connaît un vif succès et les concerts s’enchaînent…

Elise est légèrement stressée. 

On ne va pas se mentir: ce qu’elle préfère, c’est écrire et composer des chansons, dans sa bulle ou «dans sa forteresse», comme dit souvent Nono, son bassiste.

Elise aime les mots, la musique, la fantaisie et…la tranquillité.

La convaincre de sortir, même pour boire un verre, reste un défi! 

Ses musiciens la comprennent, mais aujourd’hui, Nono, Manu, Dandy, Mikado ainsi que Lili, qui brille avec sa harpe sur scène, débarquent chez elle pour peaufiner les derniers détails du concert.

Leur producteur et ami, Arthur Poulain, les accompagne.

 À travers une fenêtre ouverte, la joyeuse équipe entend Elise interpréter une chanson d’Alain Souchon:

«Est-ce qu’on peut ravoir à l’eau de javel, des sentiments;

La blancheur qu’on croyait éternelle, avant»…

Une chose est certaine: les sentiments d’Elise, qui sort à peine de l’enfance, demeurent purs…

En chœur, ils reprennent la chanson tandis que la jeune artiste les invite à entrer, arborant un large sourire.

****

Les oulimots d’Hervé B :

Non ! Je te dit non !!! La harpe ne peut pas produire des ultrasons !

Et tu peux mettre un verre rempli d’eau de javel à côté, ça ne changera rien. Mais, j’y pense ! Si tu trempes tes lèvres dans le verre d’eau de Javel, peut-être produiras-tu un son qui s’en approchera ??? Qui sait ? Surtout, surtout, si tu fais ça, ne viens pas te plaindre que ton palais est en feu ! Et tu auras de la chance si ça s’arrête au palais !

Tu pourras faire et dire ce que tu veux, je serais comme une forteresse imprenable face à cette fantaisie d’une idiotie crasse ! Tu ne me feras pas mentir !

Viens plutôt à côté de moi, croquer une bille de chocolat Poulain aux noisettes, ce sera moins nocif !

****

Les oulimots de Dick :

Le palais puait le foutre et la sueur et ni l’eau de javel ni un nettoyage aux ultrasons n’y pourrait rien. Elle avait invité quelques apollons pour un verre et, loin de lui jouer de la harpe, ils avaient investi tous les recoins de sa forteresse intime. C’était une fantaisie que le Roi, son mari, lui permettait à l’occasion et c’était même lui qui s’occupait du choix de ses poulains ou plutôt de ses étalons. Il savait ainsi qu’elle ne lui mentirait pas sur ses activités

Laisser un commentaire